Artiste/Groupe:

Foo Fighters

CD:

Medicine At Midnight

Date de sortie:

Février 2021

Label:

Roswell Records

Style:

Hard Pop

Chroniqueur:

Bane

Note:

16/20

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Les Foo Fighters, quel sujet compliqué... Est-ce que ça a sa place chez nous ? Ca n’a rien de vraiment "Metal" après tout... Mais c’est un peu Hard Rock malgré tout. Et puis bon, on fait bien rentrer le grunge dans la grande famille, alors pourquoi pas ? De mon côté, je range le groupe dans la catégorie "Hard-Pop", donc techniquement, ils font partie de la grande famille. Et puis, soyons clairs, on aime tous Everlong ici, allez, allez, avouez !  Et puis le copain Dave Grohl a fricoté avec John Paul Jones de Led Zep et avec Lemmy, il a les clefs de la boutique !

D’autant plus que le groupe traverse une très belle période. Si je trouve la qualité de leur discographie un peu hétérogène au départ, la période instaurée avec l’excellent Wasting Lights est des plus intéressantes ! Concrete and Gold, le précédent, semblait fermer une belle trilogie en grande pompe. J’avoue, sans trop savoir pourquoi, que ce Medicine at Midnight me faisait un peu peur. Trois bons albums d’affilée, ça fait pas mal déjà, un quatrième eût été trop beau... 

Et puis Dave a commencé les teasings, parlant d’album bizarre et étonnant. C’est donc un Bane intrigué qui s’est jeté sur Shame Shame et qui a effectivement été déstabilisé. Première écoute pas très convaincante. Et puis l’air m’est resté en tête. Depuis sa sortie, c’est quasiment tous les jours qu’un bout de la mélodie se rappelle à mon bon souvenir. Bon, ben c’est qu’il ne doit pas être mal, ce disque ! No Son Of Mine a suivi, avec un feeling un peu punk, un peu Motörheadien aussi. Bigre alors, ça s’annonce vraiment bien ! Waiting on a War est réussi aussi, mais le coup de la ballade qui s’excite sur la fin, bon, ils nous l’ont déjà sorti plusieurs fois...

Mais qu’importe, ça a suffi pour me convaincre, j’ai fait ce que je ne fais presque jamais : j’ai pré-commandé l’album ! Bon, je ne vais pas revenir sur l’édition, c’est scandaleux de vendre des sleeves tout pourris comme ça à 17 euros. Comme je le dis toujours : peu de gens achètent du physique, faites en sorte de récompenser ceux qui le font avec de beaux produits. La pochette est immonde, le titre de l’album ne fait pas franchement rêver. Sauf que ! 9 titres seulement dans le track-listing ? C’est tout ? Pour 36 minutes de musique ? Oh. Tu me connais, ami lecteur, j’ai tendance à penser que c’est pile le bon format. Pas trop long, pas trop de titres, comme ça on retient tout bien vite et on peut écouter l’album en boucle. 

Et s’il y a bien quelque chose qu’on a envie de faire avec cet album, c’est l’écouter en boucle ! Bon sang qu’il est addictif ! Pour la petite anecdote, il faut savoir qu’il devait sortir l’été dernier. Sauf que pour des raisons évidentes de coronavirus -si tu savais à quel point j’ai hâte de ne plus parler de lui dans mes chros- l’album a été décalé. Et c’est peut-être finalement le gros défaut de cette galette. Parce que Medicine est un album d’été. Dès les premières secondes, on se voit déjà rouler en décapotable, bras sur la vitre baissée, lunettes de soleil avec une jolie blonde-brune-rousse-cequetuveux sur le siège passager. J’ai vraiment hâte de le ressortir cet été... Dans ma twingo... Ouais, ça fait pas trop rêver...

Si on retire la petite ballade un peu chiante, quoique jolie, qu’est Chasing Birds, tous les titres sont des tubes en puissance. Amis fans de gros refrains, c’est à vous que je parle ! Making a Fire, notamment : qui est le génie qui a rajouté ses chœurs féminins, qui donnent un côté ultra addictif au morceau ? Cloudspotter, le morceau-titre, Holding Poison... Quel régal, tout ça ! J’ai déjà dit beaucoup de bien des trois singles, mais ces trois autres morceaux auraient très bien pu être utilisés aussi ! Enorme coup de cœur aussi pour la petite dernière, Love Dies Young, quasiment pop, accrocheuse à en crever ! Nul doute que je vais l’écouter toute l’année, celle-là !

Mais du coup, mention coup de cœur ? Eh bien non. Je ne sais pas trop pourquoi d’ailleurs, mais non. Medicine at Midnight sera mon album de début 2021, c’est certain. Mais l’écouterai-je toute l’année ? Pas sûr. Je le ressortirai et me régalerai cet été, ça, je le sais. Donc une note bigrement élevée, mais pas un coup de cœur. M’enfin, manqué de peu, quand-même... A noter que l’album est disponible gratuitement sur la chaîne YouTube du groupe, ce serait presque criminel de ne pas aller l’écouter !

Tracklist de Medicine At Midnight :

01. Making A Fire
02. Shame Shame
03. Cloudspotter
04. Waiting On A War
05. Medicine At Midnight
06. No Son Of Mine
07. Holding Poison
08. Chasing Birds
09. Love Dies Young

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