Artiste/Groupe:

Djiin

CD:

Mirrors

Date de sortie:

Mai 2024

Label:

Klonosphere

Style:

Doom Metal

Chroniqueur:

KABET

Note:

16/20

Site Officiel Artiste

Autre Site Artiste

Restons dans l’hexagone, et plus particulièrement en Bretagne avec les rennais de Djiin qui sortent leur quatrième album, et oui déjà ! Ce groupe n’est pas pourtant inconnu sur ce Webzine puisqu’il a déjà été interviewé par le passé et vu un de leurs album chroniqué avec brio et a laissé une sacrée bonne impression. C’est donc toujours chez Klonosphère qu’ils proposent leur stoner doom mélancolique et Mirrors ne fera exception à la règle...quoique ! Et le line up n’a pas changé depuis la dernière fois qu’ils sont passés par chez nous en 2021 avec pour la petite présentation Chloé Panhaleux au chant et à la harpe électrique, Allan Guyomard derrière les futs, Tom Penaguin à la guitare et Charlelie Pailhes à la basse. Personnellement, je vais être totalement transparent, ce fut une découverte totale d’un groupe dont je n’avais jusque là jamais entendu parler, et certains me diront : bien fait ! Et ils auront grandement raison. L’autre handicap pour moi est que je ne suis pas le plus grand spécialiste du doom, mais quand un truc titille, c’est plus fort que moi il faut que j’y aille.

C’est la fleur au fusil que je m’attends à un doom bien tranquille, et dès le premier titre, Fish, Djiin propose une chanson punck rock très nerveuse qui prend d’entrée sans aucune intro pour nous dire ce qu’on va prendre dans la tronche, ça rentre dedans à froid pour un titre avec pas mal de changements de rythmes qui vont du punk rock vers le doom (forcément), et il faut être bien attentif à l’ensemble malgré toute l’énergie déployée. Ouais ben du doom comme ça j’en veux bien tous les jours moi ! Mon euphorie que j’espère communicative, retombe très vite dès Mirrors et In the Aura Of My Own Sadness car le groupe prend ses quartiers dans ce qu’il sait faire de mieux avec un tempo très ralenti pour un son doom très maitrisé par le groupe, mais aussi bien différent du début de l’album.

Il est assez complexe de bien plonger dans leur univers si on est pas un véritable puriste du style, et si, chers lecteurs le doom n’est pas votre truc alors attention à Blind ou là on atteint le paroxysme de ce que sait faire le groupe en allant chercher par moment du côté le plus extrême du truc. Et ouais là il faut s’accrocher car c’est lent, long, ça change de rythme et c’est surtout très expérimental.


Cet opus de Djiin est carrément inclassable, expérimental et complexe. Les amateurs de doom, de découverte et de musique barrée (au sens le plus noble du terme) vont y trouver leur compte car leur musique de toute façon ne peut pas laisser l’auditeur indifférent. Si l’œuvre de Djiin est très singulière, je reste à titre personnel très accroché à leur premier titre, mais comme je le disais je n’étais pas le plus calé sur le doom pour cet exercice, et pourtant j’ai pris un grand plaisir à écouter Mirrors.

Tracklist de Mirrors :

01. Fish
02. Mirrors
03. In The Aura Of My Own Sadness
04. Blind
05. Iron Monsters

 

Venez donc discuter de cette chronique sur notre forum !