La remasterisation de l’album The Eternal Reign sorti en 2017 a permis au groupe de retrouver leurs côtés plus bourrins et plus complexes sans pour autant perdre leurs nouvelle direction très mélodique. Mélanger neuf et vieux a permis à Born of Osiris alias Boo pour les intimes de donner naissance à The Simulation. Un album de Tech Djent progressif qui fait très mouche malgré sa courte durée. En effet, on a ici le deuxième album le plus court du groupe. Huit titres pour vingt-cinq minutes seulement.
Alors, la quantité ne fait pas la qualité vous me direz ; Et vous auriez raison. L’album est excellent malgré sa courte durée. Aucune musique ne se ressemble. Le tout est bien énervé, mélodique, complexe, avec des refrains qui restent bien en tête. Ils tentent même de nouvelles choses au synthé avec Under The Gun et cela fonctionne très très bien.
Je regrette juste la présence d’une interlude (qui pour le coup ne sert vraiment à rien, c’est juste du bruit) dans un album de huit titres. Quelques jours après la sortie de The simulation, le groupe nous a expliqué qu’il s’agissait uniquement de la première partie d’un double album. Seconde partie qui aurait du arriver courant 2019 mais en vain. Le projet a donc muté pour devenir Angel or Alien, sorti en 2021, dont vous retrouverez la chroniqueici.
Qu’est ce qu’on peut en tirer ? Un super album qui tente des choses, qui se laisse écouter en boucle mais qui malheureusement nous laisse sur notre faim de par sa courte durée. Cependant, s’il y’a bien une chose qu’on ne pourra pas leur retirer, c’est l’audace. Ils tentent toujours de nouvelles choses et prennent des risques. Parfois cela fonctionne, parfois moins. Ici, l’album divisera surement, mais personnellement, c’est un album de poche. Pour finir, The Simulation marque l’arrivée de Nick Rossi à la basse, remplaçant David Darocha parti quelques mois auparavant.
Tracklist de The Simulation :
01. The Accursed 02. Disconnectome 03. Cycles of Tragedy 04. Under the gun 05. Recursion 06. Analogs in a cell 07. Silence the echo 08. One Without the Other