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Amon Amarth / Septicflesh
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L I V E R E P O R T
La tournée Amon Amarth / As I lay Dying / Septicflesh fait halte dans la belle ville de Rennes en cette soirée du 25 octobre. Et elle a bien fait. Le concert de ce soir, dans une belle salle toute moderne, l’étage (ouverte fin 2009), est complet. Soit neuf cent billets vendus. Un public venu en masse pour Amon Amarth et qui va prendre une grosse claque d’entrée avec le set de Septicflesh. Le groupe grec ne jouera pas bien longtemps malheureusement (une demi-heure), il ne fallait pas être en retard, surtout que le groupe a commencé son set pile à l’heure. Septicflesh va atomiser l'assistance par son Death apocalyptique et symphonique. La scène est sobre mais belle, avec deux bannières de chaque côté de la batterie et au centre, un pied de micro original et futuriste. Le groupe est éclairé par l’arrière de lumières rouges, bleues ou blanches. Seth (chant, basse) n’est pas bien loquace mais quand il s’agit de chanter, il y met toute sa hargne. Le groupe axe la majorité de son set sur le dernier album en date, le magnifique et unanimement salué The Great Mass (quatre titres). On aura quand même droit à deux titres extraits de Communion (We, The Gods et Anubis). Hélas, en si peu de temps, difficile de caser des morceaux d’autres périodes (j’aurais aimé, pour ma part, un petit détour par Ophidian Wheel ou Sumerian Daemons...) Une belle prestation (trop courte, encore une fois) et j’espère que les spectateurs qui ne connaissaient pas le groupe ont été conquis par celui-ci. Cela n’engage que moi mais je pense que Septicflesh méritait une autre place sur l’affiche de ce soir... et donc de jouer un peu plus longtemps. Ce sera là le seul point noir de cette soirée. Setlist de Septicflesh : The Vampyre from Nazareth
Après une pause un peu longue (comme bien souvent), Amon Amarth investit la scène à vingt-deux heures tapantes. Et c’est parti pour une heure et demie de Death Metal. La température monte d’un cran. Les vikings sont très à l’aise sur scène. On sent une machine hyper rodée. Le son est bon, fort mais pas trop (pas au point de se boucher les oreilles par exemple), et on entend particulièrement bien les guitares du duo de six-cordistes Olavi Mikkonen et Johan Soderberg. Les solos sont d’une limpidité surprenante (pour du live... et du Death Metal). Le bassiste Ted Lundstrom se montre bien souvent sur le devant de la scène. Quant à Fredrik Andersson, il disparaît complètement derrière son kit de batterie. Le groupe se donne à fond (les têtes moulinent de manière quasi ininterrompue), surtout son impressionnant frontman, Johan Hegg. Celui-ci s’autorise quelques mots en français ("Comment ça va, Rennes ? Ca va bien ?" ou encore un "santé" avant d'écluser sa bière) ce qui a toujours pour effet de bien faire réagir l’assistance. Il a une énorme présence scénique et le public lui obéit au doigt et à l’œil. Côté public, ça bouge beaucoup aussi, on voit poindre des casques à cornes et autres boucliers ou marteaux (en carton bien sûr) de la fosse. Je ne sais pas quel accueil a reçu As I Lay Dying mais il ne fait aucun doute que les Suédois étaient très attendus. Tel un bulldozer hyper bien réglé, Amon Amarth enchaîne les titres. Le lightshow est somptueux et très varié. Johan se révèle être un excellent frontman (on en avait eu un petit aperçu sur le DVD bonus de l’édition limitée de Surtur Rising). Il communique pas mal avec le public et sait le faire participer. Sur Poursuit Of Vikings par exemple, il essaye de faire chanter les paroles du refrain au public qui ne les connaît pas très bien (ou qui n’ose pas). Alors, il annonce : "ce n’est pas grave si vous ne connaissez pas les paroles, vous pouvez chanter n’importe quoi, c’est du Death Metal. Criez plus fort !" Ce que l’assistance va se faire un plaisir de faire. Un peu plus tard, il va faire brailler tout le public en prenant un camescope et en filmant la salle. Neuf cent personnes à Rennes, les vikings peuvent être fiers de cette tournée qui apparemment, rencontre un gros succès un peu partout (plusieurs dates sold out). Le groupe termine sur Death In Fire (toujours aussi efficace, ce titre) et revient sur une intro de tonnerre (et les lights correspondant) pour le génial Twilight Of The Thunder God suivi du non moins génial Guardians Of Asgaard.
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