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Headcharger
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C H R O N I Q U EOriginaire de Caen le groupe Headcharger est la continuité de Doggystyle une formation Hardcore qui a à son actif deux albums Self Inflicted Injury (1999) et Moments of Awakening (2002). C’est En 2005 que sort l’album éponyme Headcharger. Malgré le changement de nom, la musique reste toujours dans la mouvance Hardcore. Mais à partir de l’intégration de David "Babz" Rocha (Guitares), le groupe entame une mutation, qui commence en 2007 sur leur deuxième album Watch The Sun, en intégrant des influences seventies apportées par leur nouveau guitariste. Le line up se stabilise autour de: Romain Neveu (Basse), Sébastien Pierre (Chant et Hurlements), Anthony Josse (Guitares), David "Babz" Rocha (Guitares), Guillaume Rocha (Batterie), et en 2010 sort The End Starts Here. A partir de cet album, tout s’accélère. Ce skud fut, pour beaucoup de critiques, l’album de cette année-là. Le groupe qui a continué sa mutation nous sort là un cocktail dynamique taillé pour la scène, un mélange intégrant : Rock Sudiste, Hardcore et stoner. Les tourneurs se les arrachent entre 2010 et 2011 ils font deux sonisphères, un hellfest, une tournée Hexagonale et une dizaine de dates en Angleterre (avec Morgan Berthet à la Batterie). Malgré ces deux années bien remplies, les musiciens de Headcharger n’ont pas l’air fatigués puisqu’ils sont déjà de retour pour ce début 2012 avec un nouvel album intitulé Slow Motion Disease. Après le succès de The End Starts Here, Headcharger continue la transformation de sa musique en présentant douze titres que l’on peut sans être péjoratif taxer de groovy et dansant. Dès les premiers morceaux de Slow Motion Disease on sent le soin apporté à la mélodie et au son des guitares qui, rythmiques ou solos, sonnent de plus en plus seventies avec l’emploi d’une talkbox sur Spain Summer Sun ou le dédoublement des guitares dans le solo final de Dusty Dreams. Les caennais sont arrivés à garder le côté percutant de leur musique tout en incluant une majorité de chant clair ainsi que des chœurs dans pratiquement tout leur refrains. Cela parait troublant au début mais au fil des écoutes, les refrains de la plupart des titres vont s’ancrer dans vos têtes pour ne plus en sortir. La tracklist de cet opus est vraiment d’une rare et grande qualité du premier au dernier titre, rien n’est à jeter. Le plus surprenant, c’est que chacun aura sa place en concert : Should Be Runnin' avec ses riffs à la AC/DC, Using People As One Of The Fine Arte avec son énergie, Fires Of Hell, All Night Long, Spain Summer Sun pour leurs refrains, XIII/XII ou encore Annoyin'N'Noisy pour leur pêche … Ayant vu Headcharger deux fois en 2011, je vous conseille, si le groupe passe près de chez vous, de ne pas les rater en concert. S'ils jouent ces titres, ça va être une tuerie! Mais revenons à Slow Motion Disease, voilà un putain d’album que Headcharger nous a sorti là ! La production et le son sont grandioses, la majorité des compos sont des hits taillés pour la scène ainsi que pour traverser l’Atlantique. Assurément, voilà déjà l'un des meilleurs albums de l’année ! Tracklist de Slow Motion Disease : 01. All Night Long
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