Transatlantic

Artiste/Groupe

Transatlantic

CD

Whirlwind

Date de sortie

Novembre 2009

Style

Métal Progressif

Chroniqueurs

Didier, ric1955

Note Didier

15/20

Note ric1955

10/20

Site Officiel

Myspace

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C H R O N I Q U E Didier

Le nouvel et 3ème album de Transatlantic vient de sortir sous le nom de Whirlwind. Transatlantic c'est le "super groupe" composé de Neal Morse (ex-Spocks Beard) au chant, claviers et guitare, Mike Portnoy (Dream Theater) aux fûts, Roine Stolt (The Flower Kings) à la gratte et Pete Trewavas (Marillion) à la basse. Cet album fait suite à Bridge Across Forever sorti en 2001. Ceux qui avaient lu mon interview de Neal en Juillet dernier (ici), étaient au courant, voila donc la pièce. Et pour une pièce, c'est une belle pièce ! 77mn de progressif intense, sous forme d'un concept album, varié qui puise ses origines dans les grands groupes de prog des années 70, le tout exécuté par des maîtres absolus du genre. De quoi attiser la curiosité.

L'album commence par Overture / Whirlwind, une intro bruitée, style Pink Floyd, puis après une ouverture un peu longue de 3:12mn on plonge dans le style Transatlantic qu'on aimait déjà en 2001. Grosse basse, solo de clavier, puis de guitare, puis duo clavier/guitare, break de basse, solo style Yes. Quand enfin le chant démarre, le morceau à commencé depuis plus de 6mn. Ben ouais c'est ça Transatlantic, quand on aime on ne compte pas. Le morceau est assez tonique, la voix de Neal très claire, et mélodieuse. Finalement on est pas très loin des albums solos de Neal. Normal, vous me direz, quand on y pense, y'a déjà Mike Portnoy à la batterie sur les albums solo de Neal, et vu que cet album à été écrit par Neal, ça n'est pas une grosse surprise. Petit intermède pour entrer dans le 2ème morceau, The Wind Blew Them Away, plus calme, et de seulement 6mn10 :-). Le morceau est un peu mou, heureusement que le solo de guitare de Roine sauve un peu l'affaire. Il est particulièrement succulent et super mélodique. On enchaine sur une petite merveille de prog, avec On the Prowl, rythmée par le basse de Pete, vite rejoint par Mike et sa caisse claire. Ils servent de support à de petits délires de claviers très années 70. On assiste encore à une partie de ping pong entre les claviers de Neal et la guitare de Roine. Ca reste bien cool. On enchaine avec A Man can Feel, où on se croit tout à coup replongé dans un vieux Pink Floyd. Le refrain est gentillet, limite niais. Le morceau change vers 1:40, pour devenir lancinant, inquiétant, encore rythmé par une bonne ligne de basse. Le solo de guitare est encore très bon, à la wha-wha, il apporte un vrai plus. Le son du clavier dans ses solo est super rétro (vraiment kitsch - je pense que les moins de 40 ans auront du mal avec ça). Le morceau fini un peu en boudin, genre de délire à la vieux Yes.  Le morceau qui s'enchaine Out of the Night est tellement enchainé qu'on à même du mal à faire le distinguo avec celui d'avant. Bon c'est encore un morceau très proche de ce qu'on trouve sur les albums solo de Neal. Seuls les soli de Roine (très Yes dans l'âme) apportent un réel contraste. L'enchainement suivant nous amène à Rose Coloured Glasses à l'intro de guitare acoustique. C'est encore un morceau calme (le troisième d'affilée), où la voix de Neal y est très mélodieuse avec un bon solo de guitare. Evermore, le morceau qui suit, est plus pêchu, assez Yes aussi dans le style. On attaque alors Set us Free, et un thème de clavier récurent dans la musique de Neal. Il se tape la bourre avec la guitare de Roine. Vient ensuite Lay Down Your Life, qui me rappelle Leviathan, un morceau du dernier Neal Morse mélangé à un refrain très Beatles. J'accroche pas trop. Puis c'est au tour de Pieces of Heaven, un morceau enlevé, au rythme sympa, bon travail de Mike, purement instrumental. Plutôt coolos, et seulement 2:17. Une exception sur cet album. Déboule les nappes de piano de Is it Really Happening? et ses bruitages de cataclysme en fond. Le refrain est assez accrocheur, dans un style Pink Floyd. Le morceau monte en puissance et en intensité pour une final grandiose. On finit avec un morceau fleuve de 12:04mn Dancing in Eternal Glory / Whirlwind (Reprise). Très calme, tout en finesse, la ballade langoureuse par excellence, encore servie par un superbe solo de guitare très inspiré.
 
Bon ne nous leurrons pas, ce n'est pas une révolution musicale, ni un choc par rapport aux albums précédents. Le style rock progressif des années 70 suinte par tous les pores. C'est parfaitement joué, le son est nickel, attention on est bien en 2009. Mention spéciale à Pete et Roine pour leurs superbes lignes de basse et soli de guitares, ils sont tous les deux bien plus mis en valeur que dans les 2 albums précédents.

Reste à savoir si on est encore d'humeur à écouter ce style de rock progressif. Pour moi c'est oui, sans hésitation, 8 ans après, je continue d'adhérer au vol du Transatlantic.

C H R O N I Q U E ric1955

Le 3 eme Opus tant attendu par les fans  est enfin arrivé ;

En effet Transatlantic, formé en 1999  par le fabuleux batteur Mike Portnoy de Dream Theater, ainsi que Neal Morse, l'ex-clavier/chanteur de Spock’s Beard, annoncent leur retour avec ce nouvel album .

Ils sont accompagnés du bassiste Pete Trewavas (Marillion) et du guitariste Roine Stolt (The Flower Kings).

 

Un conte, intitulé “The Whirlwind” signifiant, La  Tornade ou bien, le Maitre du Mal,  composé de 12 titres.Du rock progressif, des morceaux à thèmes agrémentés de recherches musicales et harmoniques. Une très grande technique de la part de ce quatuor, mais des compositions très inégales.

Une « Ouverture » style symphonique pour un morceau très tonique et rythmé, dans la tradition « Dream Theater » ; « The Wind Blew Them All Away », une composition très fade sur un thème récurrent ;  « On The Prowl » un duo basse/batterie avec quelques envolées au clavier, dans un style très Emerson Lake & Palmer, un manque d’originalité évident, malgré une excellente exécution.

« A Man Can Feel », une copie de Pink Floyd  dans The Wall, sur une excellente rythmique ;

« Out of The Night » suite logique du précédent morceau ;  « Rose Colored Glasses » avec un finish plus accrocheur ;  « Evermore », un intro prometteuse, instrumentale mais une suite très décevante ; « Set Us Free » avec une couleur ELP à nouveau ; « Lay Down Your Life », avec un final flamboyant ; »Pieces of Heaven » ,un court intermède instrumental » suivi de « Is it Really Happening » les 4 dernières minutes accrocheuses mais une ouverture guimauve ;

Enfin « Dancing With Eternal Glory », dégoulinant à souhait.

 

Un nouvel Album très décevant malgré plusieurs écoutes, une grande technique, mais un grand sentiment de frustration. Après 8 ans ,l’attente était grande ,mais le résultat n’est pas à la hauteur .J’ai été incapable de me faire absorber par la Tornade .

 

Un album à oublier !!!!!