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Artiste/Groupe: |
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CD: |
The Oblivion Particle |
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Date de sortie: |
Aout 2015 |
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Label: |
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Style: |
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Chroniqueur: |
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Note: |
13/20 |
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Depuis 2010 et leur dixième album studio (X), les Californiens de Spock's Beard n'en finissent pas d'étonner... X était en soi une innovation dans la mesure où pour la première fois, ils se finançaient sur la base d'une souscription. Brief Nocturnes And Dreamless Sleep (et non XI !) leur permettait de renouer avec leur label habituel Inside Out mais c'était le line-up qui se renouvelait alors avec l'arrivée de Jimmy Keegan à la batterie et, surtout, de Ted Leonard (Enchant, Thought Chamber, Affector) au chant. Alors quelle surprise nous réservent-ils avec ce douzième opus ? Il ne s'agit pas ici d'une évolution de forme : ni rupture de label (leur retour chez Inside Out se confirme...), ni changement de membres (Dave à la basse, Alan à la guitare et Ryo aux claviers assurent toujours aux côtés des nouveaux venus qu'étaient Jimmy et Ted...) mais bien d'une transformation de fond, avec un style plus incisif, une structure musicale plus facile d'accès pour davantage de plaisir immédiat d'écoute ! Car, même si j'ai toujours apprécié le savoir-faire de composition et la grande qualité d'interprétation de ce groupe de progressif américain, je ne peux nier qu'il fallait quelques écoutes pour se familiariser avec les ambiances quelque peu alambiquées de leur univers... Point de ça ici : The Oblivion Particle délivre des rythmiques abordables, des mélodies chatoyantes soulignées par une instrumentation soignée et de réelles harmonies vocales ! Et cerise sur le gateau, quasiment chaque morceau renferme son moment de folie : accélération considérable et remarquable du tempo sur Tides Of Time, riffs appuyés dès l'intro pour Minion, fantaisie instrumentale durant Bennett Built A Time Machine, atmosphère "Genesienne" réussie dans A Better Way To Fly, pièce symphonique du plus bel effet avec The Center Line... Je suis plus réticent pour les raisons invoquées plus haut face à la longueur et la densité de To Be Free Again : plus de dix minutes quand même... Et malheureusement, l'album se termine (je n'ai pas eu la chance (?) de bénéficier de la version spéciale avec le bonus track intitulé : Iron Man), certes gentiment, mais sur un ton prog prononcé. Disappear libère l'auditeur sur un doute : le virage opéré par Spock's Beard avec ce douzième album, d'ailleurs amorcé avec le précédent, est-il voué à s'amplifier ou bien n'était-ce qu' une passade ?
Tracklist de The Oblivion Particle : 01. Tides Of Time |