C H R O N I Q U E
Pour beaucoup, New York c’est la mégalopole à touristes, le cœur financier de la planète, les ex-Deux Tours et Broadway. Tout sauf une ville où résonnerait de la musique extrême. Pourtant, Funereal Presence nous a prouvé le contraire cette année, en nous gratifiant d’une pièce de Black Metal de la plus belle facture. C’est à présent au tour de So Hideous (anciennement So Hideous, My Love…) de faire rayonner le Hardcore à la sauce noire depuis la plus célèbre pomme du monde.
Un premier élément vient de suite nous titiller les oreilles à l’écoute de ce Last Poem / First Light, c’est le nombre assez incroyable d’influences musicales qui viennent nourrir la musique des New Yorkais de bout en bout. Du BM au Hardcore en passant par du Post-Rock et parfois de la Musique Classique, So Hideous n’a pas peur des comparaisons. Néanmoins, si la diversité est bien présente, c’est tout de même le melting-pot à l’américaine qui domine avec majesté. On a de belles envolées classiques sur Rhaspody et Last Poem par exemple, avec des mélodies vraiment originales qui cassent un peu les barrières musicales traditionnelles et trop souvent répétées dans les genres précités. Ca fonctionne aussi sur Glory avec ses chœurs en intro relayés ensuite par une voix Hardcore belle et désespérée à la fois.
Pourtant So Hideous était mal barré avec sa première chanson Rising très convenue et beaucoup trop « corisée » à mon sens. Je me répète mais je n’aime ce genre que lorsqu’il est intelligemment mélangé avec d’autres types de Metal, comme le Black par exemple. Sinon, c’est vraiment de la soupe. C’est le cas de Rising. Mais la suite prouve que les New Yorkais ne font pas que se satisfaire de la médiocre facilité du core, en s’essayant à des mélanges BM et Musique Classique qui fonctionnent bien sur le reste de l’album.
Le résultat final n’est pas « transcendant », on s’entend, mais Last Poem / First Light montre néanmoins que So Hideous dispose de qualités indéniables qu’on espère voir se développer sur les futurs albums, sur des temps plus longs que les seulement trente et quelques minutes qui composent cet opus.
Tracklist de Last Poem/First Light :
01. Rising 02. Stabat Mater 03. My Light 04. Rhapsody 05. Last Poem 06. Glory
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