Secret Sphere

Artiste/Groupe

Secret Sphere

Album

Sweet Blood Theory

Date de sortie

24/10/2008

Style

Power-speed metal

Chroniqueur

christian

Note christian

15/20

Site Officiel

http://www.secretsphere.com

C H R O N I Q U E

Décidément, 2008 aura été un cru exceptionnel pour les amateurs de power-speed métal ! Et dire qu'il reste une quinzaine pour clore les vendanges... Cette fois, je vous soumets la dernière cuvée Transalpine : du Secret Sphere qui n'aura pas le temps de vieillir, à déguster sans modération, contrairement à ce que tous les moralistes (population qui tend, ces jours-ci à se reproduire à vitesse V...) vous clameront ! Je vous épargnerai la doc sur ce concept-album tout droit issu de l'univers de Tim Burton parce qu'il me semble qu'on en a rien à battre si ce n'est qu'elle permet de justifier la pochette hideuse... Mais les oenophiles que vous êtes savent que le contenant importe peu et quand vous aurez gouté au contenu, seule la cure de désintoxication réussira à vous faire décrocher ! Sans changer de line-up depuis "Heart and anger", Secret Sphere semble avoir trouvé son style avec ce "Sweet blood theory" : Roberto Messina n'a jamais chanté aussi bien, Federico Pennazzato n'a jamais martelé aussi fort et les guitaristes Aldo ("la classe"...) Lonobile et Paco Gianotti se complètent à la perfection ! D'un prog certes bien conçu mais parfois inégal ("A time never come" de 2001 avait permis de mesurer le potentiel du combo sans convaincre tout à fait niveau compos...), nous voilà transportés vers du power rapide quasi-symphonique tant les mélodies sont habilement épaulées par une rythmique solide : la prod (Achim Köhler !) fait la part belle à la batterie mais ça n'est jamais pesant (sauf peut-être par abus des cymballes...). La meilleure illustration de ce renouveau serait sans nul doute "The shadows of the room of pleasure" si le synthé ne venait pas alourdir inutilement le propos, du coup : je vous conseille plutôt "Bring on" pour sa pêche d'enfer ou le morceau éponyme pour son homogénéité ! Avec "Sweet blood theory", la "sphère secrète" nous propose une appellation de qualité supérieure ! Dommage toutefois que l'album se termine curieusement sur deux morceaux sans saveur : serait-ce justement pour éviter l'acoutumance ?