Artiste/Groupe:

Ozzy Osbourne

Lettre à Ozzy (Hommages)

Date :

Juillet 2025

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Ozzy Bloody Ozzy, par Bane

Eh bien nous y voilà, chers lecteurs. Ca fait déjà quelques semaines que notre vénérable Ozzy a décidé d’aller voir ailleurs s’il pouvait emmerder les anges et je me retrouve, comme un crétin, devant mon clavier à chercher quoi dire. Lui, il aurait su. Il aurait dit un truc du genre "gneumeuneugneugneu" (je vous le fais de mémoire, c’est pas facile). Ou alors il aurait "alright now, clap your fucking hands" avant de gueuler "all aboaaaaard, hahahahaha". Ou alors il aurait hésité et on aurait entendu un tonitruant "Sharooooooooon" dans tout le bâtiment. Pas besoin de développer, rien qu’en lisant ces quelques citations, vous avez entendu la voix du Ozz dans votre petite tête.

En fait, en disant ça, j’ai presque déjà tout dit. Voyez un peu à quel point notre bonhomme est iconique. Alors bien sûr, on peut en rajouter et dire ce que tout le monde sait déjà : Sabbath, Paranoid, Symptom of the Universe, Sharon, Crazy Train, Randy Rhoads, Zakk Wylde, Mama I’m Coming Home, The Osbournes... Ozzy, bien aidé par sa manageuse de femme, aura su être ce monument, cette icone, tout sa vie durant. Punaise, même sa mort restera dans nos mémoires. Tiens, d’ailleurs, je dois me confesser : j’ai tué Ozzy. Eh oui, pardon. Parce qu’à la veille du Back to the Beginning - concert hommage qui est finalement devenu des funérailles pré-mortem -, j’avais dit en rigolant "et là, comble de la classe, Ozzy va s’effondrer sur scène, mort juste après avoir chanté pour la dernière fois". Je peux vous dire que quand j’ai appris qu’il nous avait quittés, quelques jours après ce concert, je n’en menais pas large. J’avais tué Ozzy, mince alors.

Pourtant, lui et moi avions un passif, jamais je ne l’aurais tué volontairement. Aussi me dois-je de vous raconter notre première rencontre dont, et c’est étrange, je me souviens. Toutes ces histoires me ramènent au lycée, à une époque qui me paraît lointaine maintenant puisque, rendez-vous compte, Macron n’était même pas président, ChatGPT n’était qu’un vague délire de science-fiction et Johnny Hallyday et Lemmy étaient encore en vie. Ce n’était cela dit déjà plus le cas de Dio. Voilà, comme ça vous situez à peu près l’époque. Je découvrais gentiment le metal, grâce à pas mal de curiosité personnelle et à un sympathique camarade de classe qui passait la moitié de son temps avec un t-shirt Iron Maiden et l’autre moitié avec un t-shirt Accept (je précise qu’il en avait plusieurs différents, hein, il était propre). Ce dernier m’avait filé un sacré paquet de musique. Pas des discographies entières mais des sélections d’albums qu’il adorait. Il se fichait bien de "l’importance historique" de tel ou tel truc, il voulait juste me conseiller des trucs qu’il trouvait bien. Tiens par exemple il n’écoutait pas Sortilège mais il m’a mis du H-Bomb dans les oreilles. Un genre de tape-trading 2.0, en somme.

C’est donc sur une énorme clef USB que je lui avais confié pour qu’il la remplisse ras-la-tronche que j’ai trouvé un dossier "Black Sabbath". Ouais, je connaissais de nom, je savais que c’était important mais je n’en avais jamais entendu une note. J’ai donc cliqué sur le dossier, dans lequel s’en trouvaient deux autres : "Heaven and Hell" et "Mob Rules", deux albums dont je me suis régalé jusqu’à plus soif, faisant de Children of the Sea l’un de mes chansons préférées au monde, ce qu’elle est toujours. Mais, vous l’aurez remarqué, point de Ozzy ici. Et non, chers lecteurs. Pendant quelques semaines, je disais à qui voulait bien l’entendre - donc personne - que j’adorais Black Sabbath alors que je ne savais finalement pas grand chose de ce groupe. Il aura fallu attendre l’intervention d’un autre personnage pour faire avancer l’histoire. Et vous ne pouvez pas deviner de qui je parle... 

Vince Neil ! Si, si, je vous jure. A ce moment-là, j’adorais - j’adore toujours - Mötley Crüe. Pour choper de la musique, n’ayant aucun abonnement à quelque plate-forme et n’ayant pas non plus envie d’abuser de la générosité de mon camarade susmentionné, j’avais une application qui servait de bibliothèque mp3 avec des titres à télécharger. Pas l’idéal mais eh, on faisait avec. Et donc, lors de recherches de titres du Crüe, j’avais récupéré ce titre : "Paranoid - Vince Neil feat George Lynch". Ce dernier, je le connaissais puisque mon camarade adorait Dokken. Vous ne rêvez pas, amis lecteurs, j’ai découvert le "vrai Sabbath" par une reprise de Paranoid. Faut bien commencer quelque part. Et puis, quelques jours après, c’est mon père qui m’a filé une compile de classiques hard rock qu’il avait trouvé à la médiathèque de son taf. Sur cette compile, un paquet de trucs vachement chouettes : j’y ai entendu pour la première fois du Led Zep, Highway Star, Free Bird et... War Pigs, punaise, nous y voilà enfin !

Coup de cœur immédiat, bien entendu. J’avais adoré la voix de Dio et le heavy épique des deux albums de Sabbath que j’avais déjà écouté mais là, c’était autre chose. C’était... mieux ? Je ne sais pas, mais ça me parlait plus. Il y avait quelque chose de plus. C’était sombre, c’était poisseux, c’était presque méchant. Et ce chanteur, bon sang ! Cet après-midi là, cette semaine là sans doute, j’ai dû écouter War Pigs à peu près un million de fois et j’ai harcelé mon camarade pour qu’il me file cet album de Sabbath que je ne connaissais pas. "Ouais, c’est culte, mais avec Dio c’est vachement mieux", qu’il m’a répondu. Non, mon pote, tu te trompes, vous vous trompez tous. Ce gros nul d’Ozzy, qui n’a qu’une demi-octave, qui n’articule pas toujours, qui se contente de suivre le riff... ce gros nul, en fait, c’est un put*in de titan.

Paranoid, l’album, a tourné tellement de fois dans mes oreilles cette année-là. Le nom de Black Sabbath a eu l’illustre honneur d’être noté tout en haut de la page de garde de mon trieur de lycéen, sur laquelle mes groupes étaient organisés de haut en bas, par ordre décroissant d’amour que j’avais pour eux. Maiden, Judas, Metallica et Motörhead se sont vus rejoindre par le Sab, plus haut que tous les autres. Evidemment, aujourd’hui, je ferais un peu de place pour Led Zep ou les Beatles, mais eh, j’avais 16 ans. 

Coïncidence amusante, c’est à ce moment-là que 13, le dernier Sabbath, est sorti. Je me suis rué dessus, forcément. Et ne connaissant vraiment qu’un seul album du groupe - et quelques titres ici et là -, je l’ai adoré, forcément. Ce qui fait que, même s’il n’est pas toujours tout à fait adulé, il garde une place particulière dans mon petit cœur et je l’aimerai toujours beaucoup (comme un certain Aftershock de Motörhead, même si ce dernier est un excellent album qui n’a pas besoin de ma subjectivité pour briller). 

Bien sûr, j’ai ensuite remonté tout le reste, les huit albums de Sabbath avec Ozzy. Et ceux sans lui. Et même si certains sont tout bonnement excellents (les quatre avec Dio, mais aussi Headless Cross par exemple), les sept premiers demeurent mes préférés - oui, je zappe honteusement Never Say Die. Des albums que j’aime sacrément fort -que dis-je, que je vénère littéralement- avec un chanteur que j’aime sacrément fort aussi, pour un paquet de raisons. Malgré tout ça, je n’ai jamais autant accroché à sa carrière solo. Il y a de formidables disques (en gros : les deux premiers et The Ultimate Sin), des bons auxquels j’ai du mal à accrocher (Bark, Wicked, Tears), des trucs catastrophiquement nuls (Under Cover, à la limite de l’écoutable) et même une fin de carrière franchement réussie avec le très sympa Patient Number 9. Mais rien qui n’arrive à la cheville du grand Master of Reality, un des meilleurs albums de l’histoire.

Et tout ça, c’est sans parler de la personnalité tellement particulière du sieur Osbourne, cette espèce de clown complètement cinglé, qui n’a jamais hésité à faire marrer toute l’assemblée quand il le pouvait. Je ne vais pas détailler, des tonnes et des tonnes d’extraits divers et variés ont tourné sur tout internet quand il nous a quittés... Mais quand même, des phrases comme "Bubbles ? Oh, come on, Sharon, I’m Ozzy Fucking Osbourne, the Prince of fucking Darkness" me feront toujours mourir de rire. Chanteur flippant, rockstar, clown hilarant : ce type savait tout faire quand il s’agissait de divertir son public, amener un petit peu de joie à nos existences un peu ronflantes et - surtout - faire toutes les conneries super dangereuses qu’on n’aurait jamais osé faire.

Voilà, j’ai réussi à écrire, à beaucoup écrire. Sans rendre hommage à Ozzy, ce qui était pourtant le but initial du projet. Un échec cuisant, donc. Vraiment ? Parce qu’en vous racontant tout ça, c’est des dizaines de souvenirs qui remontent dans mon petit cerveau. Et probablement dans le vôtre. Et c’est une irrésistible envie de balancer Hole in the Sky dans les plus brefs délais qui s’empare de moi. Et probablement de vous. Finalement, les souvenirs et la musique jouée bien fort, n’est-ce pas là la meilleure façon de rendre hommage au Madman ? Je crois bien que si. Allez, hauts les cœurs et...

CLAP YOUR FUCKING HANDS, I CAN’T FUCKING HEAR YOU !

 



Thank you, goodnight, we love you all par Blaster :

Ozzy, tu as été l’un des premiers. Un pionnier du Heavy Metal, évidemment, nul ne l’ignore... mais, de façon plus personnelle pour moi, l’une des premières figures emblématiques qui ont marqué mon éducation musicale "Metal". Je ne vais pas mentir et réécrire l’Histoire, tu n’es pas celui qui m’a mis le pied à l’étrier. En 1990, c’est Yngwie Malmsteen qui s’en est chargé... rapidement suivi de MetallicaIron Maiden, Scorpions et deux trois autres. J’étais collégien en classe de 4e. Quelques mois plus tard, lors d’un beau jour de l’année 1991, je suis tombé sur ton album live Tribute (que mon père avait emprunté à la médiathèque de l’entreprise dans laquelle il travaillait à l’époque). J’avais quatorze ans. Et là, coup de foudre ! Cette intro (Carmina Burana) suivie de I Don’t Know, puis Crazy Train... Wow ! Les riffs et solos de Randy Rhoads... Ta voix très particulière aussi, pas forcément proche des canons du genre mais très singulière. Je l’ai écouté en boucle, ce disque ! Dans les mois qui ont suivi, il m’en a fallu plus, je me suis acheté (ou me suis fait offrir, je ne me souviens plus bien) un coffret réunissant trois de tes albums studio : Bark At The MoonThe Ultimate Sin et No Rest For The Wicked. Je suis devenu accro. Peu à peu, en feuilletant des magazines, visionnant des vidéos, échangeant avec des amis, j’ai découvert ta personnalité hors-normes, ton extravagance, tes frasques légendaires... Tout cela m’a un peu amusé et fasciné à la fois. A partir de là, tu ne m’as plus quitté, je me suis petit à petit procuré tout le reste de ta discographie solo (oui, pas trop de Black Sabbath à cette époque, je le confesse, j’ai eu beaucoup plus de mal à accrocher aux aventures du groupe légendaire qui t’a révélé au monde) et j’ai dévoré ton œuvre avec avidité. Tout ce que tu as sorti entre Blizzard of Ozz et No More Tears a tourné sur ma platine CD jusqu’à ce que j’en connaisse la moindre note.

Impossible de compter les heures à faire du air guitar (règle, manche à balais, le vent... tout ou presque faisait l’affaire) en écoutant tes classiques dans ma chambre d’ado. Je suis même devenu très bon dans l’imitation du solo de No More Tears, je crois... Avec des potes, on te singeait souvent aussi, à gueuler des "Let the madness begin", "Let’s go fucking crazy" ou "Thank you goodnight, I love you all", en se moquant un peu parfois (le rendu était d’ailleurs plus proche de la voix du grand-père dans Les Simpson qu’autre chose)... On tapait frénétiquement dans nos mains et on faisait des sauts de crapaud dans mon salon... Donc oui, on se moquait un peu mais on t’aimait. La tendresse et le respect n’étaient jamais loin. Le côté "Prince des Ténèbres", on ne l’a jamais pris au sérieux, hein... C’était de la blague mais ça apportait tout de même une légère touche d’occulte (mais surtout de légèreté, voire de grand-guignol) dans nos existences. En quelques temps, tu étais devenu mon artiste préféré, celui que j’évoquais irrémédiablement quand je me référais au genre musical que j’avais découvert l’année précédente. On a eu des différends bien sûr, dans la deuxième moitié des années 90 notamment, un peu à cause d’Ozzmosis, cet album qui m’a déçu. Et puis, à cette époque, j’ai découvert tellement d’autres groupes et styles... Oui, j’ai fricoté avec d’autres, j’ai eu de nouveaux "groupes préférés". Cependant, je ne t’ai jamais tourné le dos et j’ai continué d’acheter tes albums, jusqu’à Patient Number 9, ton dernier opus qui, ma foi, après quelques errances, s’est révélé une conclusion tout à fait honorable à ta carrière de folie. Je n’ai pas toujours été aussi passionné qu’au début de notre relation, c’est vrai... mais je ne t’ai jamais perdu de vue. Fidèle jusqu’au bout.

Et c’est sans doute pour cela (et bien d’autres choses encore... mais je ne vais pas écrire un roman) que le 22 juillet dernier, j’ai dû marquer une pause. J’ai d’abord eu la réaction que j’ai à chaque fois que j’apprends la mort d’un artiste que j’apprécie, c’est à dire sans grande effusion... un "merde", une petite mine contrariée, quelques pensées, souvenirs... et ça repart. Sauf que là, ça n’est pas reparti. L’émotion m’a cueilli de façon plus forte que d’habitude, je me suis fait surprendre. On n’était pourtant pas intimes. Je n’ai pas perdu un "proche". J’ai réécouté des vieux morceaux, raconté des souvenirs à ma femme et mes enfants, j’ai eu les yeux un peu humides... Toute mon adolescence m’est revenue en pleine tronche. Le lendemain, alors qu’on sillonnait les routes de l’Italie, on a mis quelques classiques dans la voiture : Mr. Crowley, Crazy Train, No More Tears, Diary of a Madman... et j’ai refait du air guitar comme au bon vieux temps (j’étais côté passager, je ne suis pas totalement irresponsable, ho !). Merci pour tout, Ozzy. Les souvenirs de ma jeunesse avec toi à mes côtés resteront, je te dois des milliers d’heures de plaisir, le monde du Heavy Metal te doit bien plus que cela. Tu as toujours été là, tu as vécu tellement de vies, tu aurais pu mourir tellement de fois... on s’était habitué, on avait quasiment fini par croire que, oui, tu étais immortel. Une vraie légende en somme... presque disparue sur scène, quelques jours après ton dernier concert à Birmingham. Thank you, goodnight... we love you all. 

 



Ozzy, venu en voisin ? par KABET :

Un ange est passé ? Whoua ça commence mal mon truc. En même temps, suis-je le mieux placé pour placé du Ozz ? Sûrement pas vu les magnifiques hommages ci-dessus, mais il faut bien avouer que je ne suis pas non plus le plus capé ni le plus décoré pour parler de cet immense artiste. Et puis je suis si jeune que les premières années du Sab’ m’ont forcément été racontées. Je n’étais pas né dans les années 70 (tout du moins au début), on ne pensait même pas encore à moi qui ne vit la lumière qu’à la fin de cette décennie. C’est donc grâce aux souvenirs paternels et autres anecdotes que j’ai pu découvrir très jeune la musique de Black Sabbath, car, oui, et faut pas déconner non plus, j’ai bel et bien été bercé par la musique d’Ozzy, non mais ! Et quoi de mieux comme hommage que de rappeler une toute petite anecdote, une légende urbaine tourangelle, qui, comme tout le monde le sait, n’est pas une terre de metal, c’est le moins que l’on puisse dire ! C’est donc pendu aux lèvres de mon père que je me délecte à chaque fois de cette anecdote que voici.

Nous sommes en 1970 à... Esvres-sur-Indre (ça ne s’invente pas). Bourgade paisible du Sud Touraine qui a cette époque avait fait venir Gong (et Magma de mémoire) à la salle des fêtes. Black Sabbath aurait dû être le suivant. Mon père et toute une série de potes sont bien sûr dans les starting blocks pour cet évènement mondial (enfin pas encore mais presque), non mais... Black Sabbath à Esvres-sur-Indre ! Et comme les réseaux sociaux, l’informatique, et même la télé ne sont pas légion (voire n’existent pas, pour certains d’entre eux), c’est une rumeur qui circule comme une trainée de poudre, difficilement vérifiable, mais avec tellement d’espoir que tout le monde y croit. Et puis quoi ! Gong est bien venu, alors pourquoi pas Black Sabbath qui décolle tout juste avec son deuxième album ? La finalité sera moins glamour puisque... oui, ça a capoté (les pouvoirs publics, l’orga...). Dommage pour tous ceux qui ont attendu, y ont cru et en parlent encore aujourd’hui, 65 ans après. C’est dire si cela aurait marqué les esprits. Cela restera comme une sorte de légende urbaine qui m’a toujours fait marrer et qui montre l’immense talent d’Ozzy et le souvenir qu’il a laissé. Une marque indélébile.

 



Ozzy a l'insu de mon plein gré par Didier

Vétéran Didier au rapport ! Que faisiez-vous le soir du 7 juin 1981 ?

Oh purée ! Voyons voir… j’avais 17 ans, j’étais assis avec un pote au septième rang d’un concert au Coliseum de Houston (où nous habitions avec mes parents à l’époque). Après une intro de Carl Orff, je découvrais, ébahi, Ozzy Osbourne pour la première fois. C’était la tournée Blizzard of Ozz, la première d’Ozzy en solo après la sortie de son album en 1980. A ses côtés, on trouvait l’ex batteur d’Uriah Heep, Lee Kerslake, le bassiste Bob Daisley et le guitariste Randy Rhoads. Ce soir-là, la setlist comportait des titres de Blizzard of Ozz bien sûr, mais aussi de Diary of a Madman (qui sortirait quatre mois plus tard) et, cerise sur le gâteau, quelques titres de Black Sabbath. Je ne le savais pas encore mais le phénoménal guitariste disparaitrait tragiquement moins d’un an plus tard. Je ne le savais pas encore non plus mais j’avais vu un concert que personne n’aura eu la chance de voir en France, ni en Europe d’ailleurs (sauf quelques veinards du Royaume-Uni). Ça s’appelle avoir du bol, car le plus incroyable dans tout ça, c’est que nous étions surtout venus pour voir la première partie : Mötörhead. Lemmy et son groupe tournaient alors pour Ace of Spades. Sacrée soirée !

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