Chronissimo

La question du jour est : Est-ce que Nickelback peut se racheter une réputation et revenir à du hard rock décent ?

Le question mérite d’être posée tant le groupe a déçu dans ses derniers albums. D’un autre côté, je fais cette chronique rapide car je trouve exagéré et injuste le traitement que subit le groupe depuis de nombreuses années... il est devenu un véritable bouc émissaire aux US et ailleurs. Ok y’a des ballades, ok y’a rien de révolutionnaire, et oui c’est taillé pour de la radio US. Mais quand même, Chad Kroeger a une belle voix, la prod est hollywoodienne et les deux premiers morceaux sont bien pêchus et laisse présager un retour au hard rock post grunge des années 90. Les thèmes abordés semblent plus matures : l’anti-système sur Feed The Machine ou encore la planète sur Silent Majority. Globalement on ne s’ennuie pas sur ce neuvième album des Canadiens malgré plusieurs ballades et morceaux mid-tempo plus mièvres.

La réponse à la question posée est donc : Avec ce Feed The Machine, Nickelback me semble de retour aux affaires plus sérieuses. Il faut persévérer.

Tracklist de Feed The Machine :

01. Feed the Machine    
02. Coin for the Ferryman    
03. Song on Fire    
04. Must Be Nice    
05. After the Rain    
06. For the River    
07. Home    
08. The Betrayal (Act III)    
09. Silent Majority    
10. Every Time We're Together    
11. The Betrayal (Act I)