Morrigu

Artiste/Groupe

Morrigu

CD

The Nobium Sky

Date de sortie

Octobre 2009

Style

Dark Emotional Metal

Chroniqueur

Fx

Note Fx

11/20

Site Officiel

Myspace

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C H R O N I Q U E

Morrigu nous vient tout droit de Suisse, et sort son deuxième album The Nobium Sky. Le groupe nous propose du, je cite, Dark Emotional Metal. Vous l’aurez compris, la présence des termes Dark et Emotional nous emmène direct dans un univers plutôt gothique. A titre personnel j’aurai rajouté la mention Progressif.

 

L’album commence par la très classique intro au piano, pour nous servir ensuite le premier titre Back Dust, avec un riff à la fois très heavy et mélodique. Le tout emmené par des nappes au clavier et un chant clair efficace, sans qu’il y ait pour autant à s’en relever la nuit. Le tout s’avère équilibré et plutôt réussi dans le genre. Le titre qui suit Against the Sun mérite le même constat, et d’ailleurs à bien y réfléchir c’est le cas d’à peu près tous les titres de The Nobium Sky

 

Si Morrigu est assez efficace dans son genre, celui-ci manque singulièrement d’inspiration entre chaque titre tant ceux-ci possèdent tous le même schéma de base. On ne peut jurer de rien, mais il semble que les Suisses rentrent dans cette section sans fin de groupes dont le sentiment général est que le combo a peut-être du talent, mais qu’à l’écoute de sa musique il ne pourra jamais se démarquer de la concurrence. The Nobium Sky est un bon disque en soit, mais son contenu a été entendu maintes et maintes fois, et le sera encore de nombreuses fois dans les années à venir.

 

Il est sans doute un peu sévère de juger comme ça un groupe qui sait faire preuve de talent, mais l’évidence est là, on s’ennuie de plus en plus au fil des titres de ce deuxième opus de Morrigu. On notera la présence de l’instrumental At the Gathering of Stars, qui est le seul titre qui se démarque réellement du reste, mais n’est ce pas justement parce que le schéma diffère des morceaux de The Nobium Sky, plutôt qu’une réelle réussite en soit ?

 

Pour conclure Morrigu nous offre une galette un peu trop convenue pour pouvoir susciter un réel intérêt. Et on peut craindre que ce groupe ne sorte jamais de son relatif anonymat. Que les quelques fans, sans doute helvètes, se rassurent, Morrigu risque bien de rester cette « pépite » connue d’eux seuls.