MaYan

Artiste/Groupe

MaYan

CD

Antagonise

Date de sortie

Janvier 2014

Label

Nuclear Blast

Style

Death symphonique fourre-tout

Chroniqueur

Orion

Note Orion

10/20

Site Officiel Artiste

Autre Site Artiste

C H R O N I Q U E

MaYan, vous le savez sans doute, est le projet parallèle de Mark Jansen, leader du groupe de Metal Symphonique Epica. MaYan (dont le nom provient de sa passion pour la civilisation des Mayas) ne joue pas dans le même registre que son groupe principal puisqu’il est bien plus orienté Death Metal. Toutefois, il garde quelques similitudes grâce aux arrangements symphoniques notamment, qui nous font dire que c’est bien la même personne qui compose dans ces deux groupes.

De l'épisode précédent, Quarterpast paru en 2011, Mark a gardé presque la même équipe : Henning Basse au chant clair masculin (ex-Metalium), Laura Macri au chant féminin, Jack Driessen aux claviers (ex-After Forever, première mouture), Rob Van Der Loo à la basse (ex-Delain et nouveau bassiste d’Epica) et son autre complice d'Epica, Ariën Van Weesenbeek à la batterie. On a un nouveau venu aux guitares, Frank Schiphorst (ex-Symmetry, Prostitute Disfigurement) et donc, Floor Jansen et Simone Simons ne font plus partie de l'histoire. Un emploi du temps trop chargé pour la première et la maternité de la seconde sans doute…

Trois ans séparent les deux albums mais, après son écoute, je ferai malheureusement quasiment le même constat que mon collègue sur l'album précédent : du beau monde, certes, mais ça ne fait pas forcément un bon album. MaYan, c’est quoi ? Eh bien tout le problème est là, on ne sait pas trop. Un melting pot de Death, d'éléments symphoniques, de voix claires (très présentes), de growls, de synthés aux sonorités parfois prog faisant penser à du Ayreon. On a même un titre acoustique chanté en italien qui pourrait presque passer pour du Rhapsody Of Fire. Bref, ça part un peu dans tous les sens, on a une superposition de pleins de trucs mais au final, ça n'arrive pas à capter mon intérêt. Pourtant, le mélange des genres, ça fonctionne parfois mais ici, l’alchimie ne prend pas. Le vrai problème est qu’après deux écoutes, je n'ai rien retenu de ce que j'ai entendu. Une mélodie ? Un riff marquant ? Un morceau incisif ? De grands envolées lyriques ou symphoniques ? Non, rien de tout cela. Et du coup, voilà le genre d’album avec le cul entre deux chaises, sans doute pas assez brutal pour les fans de Death Metal, trop violent et pas assez mélodique pour les fans de Symphonique. En plus, c'est long (soixante-deux minutes), on a l’impression que le supplice ne prendra jamais fin.

En fait, j’ai avec cet album le même problème qu’avec le dernier album d’Epica : à la fin de l’écoute, je n'ai pas retenu grand chose. Je suis en train de me demander si Mark Jansen ne serait pas un peu en panne d'inspiration car ça fait deux albums de suite (trois si on compte le premier album de MaYan) où je reste carrément sur ma faim. J'espère me tromper et que le prochain album de son groupe principal me fera réviser mon jugement mais en attendant, je n’arrive pas à m’enthousiasmer pour ce disque qui va aller retrouver tous les albums que je n’écouterai probablement plus.
A réserver à ceux qui ont apprécié le premier album de MaYan.

 

Tracklist de Antagonise :

01. Bloodline Forfeit
02. Burn Your Witches
03. Redemption - The Democracy Illusion
04. Paladins of Deceit - National Security Extremism part 1
05. Lone Wolf
06. Devil in Disguise
07. Insano
08. Human Sacrifice
09. Enemies of Freedom
10. Capital Punishment
11. Faceless Spies - National Security Extremism part 2

Venez donc discuter de cette chronique, sur notre forum !