C H R O N I Q U E
The
Infinite Wonders Of Creation" est le troisième album
solo de Luca Turilli et raconte la fin de la trilogie. Espérons
que ce nouvel opus soit digne d'un "King of the nordic twilight"
bien épique et true-métal.
L'album commence sur "Secrets Of Forgotten Ages", une
intro typiquement Turillienne médiévale accompagnée
par des choeurs à la Carmina Burana.
La fête démarre réellement sur "Mother
Nature", le premier morceau épique de l'album : idéal
pour monter à cheval et partir combattre ! Comme toujours
la musique de Turilli s'adapterait parfaitement en bande originale
sur un Seigneur Des Anneaux.
Accompagné par une chanteuse lyrique, Olaf Hayer est excellent
et atteint tous les registres, même les plus aigus. Côté
guitare, le style de Luca via ses solos de guitar-hero est immédiatement
reconnaissable.
Un bon début donc pour cet album.
"Angels Of The Winter Dawn" est plus sombre, moins épique
et plus progressif et reste dans un style où les arrangements
sont parfaitement mis en place.
Premier ralentissement sur "Altitudes", morceau médiéval
à la fois mélancolique et épique chanté
par Bridget Fogle.
"The miracle of life" nous redonne l'envie de partir
au combat et rappelle le bon temps de "King of The Nordic
Twilight" : sortez les épées pour ce refrain
imparable qu'on ne peut s'enlever de la tête. Un morceau
digne d'un grand Rhapsody en somme.
Nouvelle baisse de régime sur "Silver Moon".
Décidemment Luca Turilli est passionnée par les
ballades médiévales lyriques. Même si c'est
parfaitement mis en place, un léger ennui s'installe tout
de même.
"Cosmic Revelation" revient dans un style plus progressif
et plus lourd aux grosses rythmiques et aux choeurs et orchestrations
à la Carmina Burana.
De plus de 6 minutes, "Pyramids and Stargates" est un
morceau plutôt sombre, bien orchestré mais manquant
un peu d'originalité.
Puis arrive "Mystic Divine", véritable tuerie
au refrain imparable exécuté par le duo Olaf/Bridget.
Plutôt démodé et ultra-puissant, ce morceau
ferait un carton en sortant en single.
L'album se termine par le titre du même nom "The Infinite
Wonders Of Creation", un morceau de plus de 8 minutes plutôt
complexe, un brin sombre sur lequel le registre vocal de la chanteuse
lyrique atteint des sommets.
Pour conclure Luca Turilli termine sa trilogie par un bon album
contenant quelques perles épiques imparables, mais également
quelques morceaux complexes ou trop mélancoliques sur lesquels
l'ennui peut s'installer. On reste quand même nostalgique
du 1er volet ...
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