L U C A T U R I L L I

Artiste/Groupe

Luca Turilli

Album

The infinite wonders of creation

Date de sortie

29/05/2006

Style

Metal épique médiéval
Guitar-hero

Chroniqueur

Yann G

Note

71/100

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C H R O N I Q U E

The Infinite Wonders Of Creation" est le troisième album solo de Luca Turilli et raconte la fin de la trilogie. Espérons que ce nouvel opus soit digne d'un "King of the nordic twilight" bien épique et true-métal. L'album commence sur "Secrets Of Forgotten Ages", une intro typiquement Turillienne médiévale accompagnée par des choeurs à la Carmina Burana. La fête démarre réellement sur "Mother Nature", le premier morceau épique de l'album : idéal pour monter à cheval et partir combattre ! Comme toujours la musique de Turilli s'adapterait parfaitement en bande originale sur un Seigneur Des Anneaux. Accompagné par une chanteuse lyrique, Olaf Hayer est excellent et atteint tous les registres, même les plus aigus. Côté guitare, le style de Luca via ses solos de guitar-hero est immédiatement reconnaissable. Un bon début donc pour cet album. "Angels Of The Winter Dawn" est plus sombre, moins épique et plus progressif et reste dans un style où les arrangements sont parfaitement mis en place. Premier ralentissement sur "Altitudes", morceau médiéval à la fois mélancolique et épique chanté par Bridget Fogle. "The miracle of life" nous redonne l'envie de partir au combat et rappelle le bon temps de "King of The Nordic Twilight" : sortez les épées pour ce refrain imparable qu'on ne peut s'enlever de la tête. Un morceau digne d'un grand Rhapsody en somme. Nouvelle baisse de régime sur "Silver Moon". Décidemment Luca Turilli est passionnée par les ballades médiévales lyriques. Même si c'est parfaitement mis en place, un léger ennui s'installe tout de même. "Cosmic Revelation" revient dans un style plus progressif et plus lourd aux grosses rythmiques et aux choeurs et orchestrations à la Carmina Burana. De plus de 6 minutes, "Pyramids and Stargates" est un morceau plutôt sombre, bien orchestré mais manquant un peu d'originalité. Puis arrive "Mystic Divine", véritable tuerie au refrain imparable exécuté par le duo Olaf/Bridget. Plutôt démodé et ultra-puissant, ce morceau ferait un carton en sortant en single. L'album se termine par le titre du même nom "The Infinite Wonders Of Creation", un morceau de plus de 8 minutes plutôt complexe, un brin sombre sur lequel le registre vocal de la chanteuse lyrique atteint des sommets. Pour conclure Luca Turilli termine sa trilogie par un bon album contenant quelques perles épiques imparables, mais également quelques morceaux complexes ou trop mélancoliques sur lesquels l'ennui peut s'installer. On reste quand même nostalgique du 1er volet ...