Joe Bonamassa

Artiste/Groupe

Joe Bonamassa

CD

Dust Bowl

Date de sortie

Mars 2011

Style

Blues-Rock

Chroniqueur

yanng

Note yanng

17/20

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

C H R O N I Q U E

Il y a des choses dans la vie dont on ne se remet pas. Par exemple, découvrir à quinze ans le live Alchemy de Dire Straits ou bien voir Clapton en 1988, en transe, improviser un monstreux solo de guitare sur Layla. Et puis, des années passent sans que cette sensation indescriptible ne se représente. Puis un jour, l'idée vient de visionner le DVD live de Joe Bonamassa au Royal Albert Hall et là, la claque est si forte qu'il est bien difficile de s'en remettre. Le Further Up On The Road exécuté avec brio sur scène, avec Mr Eric Clapton en special guest, entre carrément dans la légende. Bref, cette longue intro était là uniquement pour justifier le fait que cette chronique ne sera pas objective, désolé, c'est peut-être maladif mais je ne peux trouver la moindre critique à faire à ce monstre qu'est Monsieur Joe Bonamassa.

Successeur de The Ballad Of John Henry, Dust Bowl continue dans la même lignée blues/rock/parfois country, la ligne conductrice étant l'immense feeling et le style technique et mélodique du jeu de guitare. Dotée d'une production époustouflante (écoutez ça sur un système audiophile !) signée Kevin Shirley, Dust Bowl contient quelques pépites. Cinq compos originales et six reprises.

Au début plutôt rock/blues traditionnel, Tennessee Plates, aux consonnances Telecaster, évolue dans le rock country qui fait taper du pied. John Hiatt est invité et on sent que les deux bonhommes prennent leur pied sur le duo.

L'influence de Black Country Communion est évidente sur la reprise de Free, Heartbreaker. Cette fois, Glenn Hughes est invité sur ce morceau rock imparable, au refrain accrocheur, et le toucher de Joe est magique.

Vous vouliez du feeling et de la mélodie ? Alors ne manquez pas deux magnifiques ballades : No Love On The Street et le final Prisoner. La première dispose d'un refrain entêtant, Joe a une voix chaleureuse bourrée d'émotions. La seconde, Prisoner, est en fait une reprise de Barbara Streisand. Reprise absolument magnifique, une ballade qui donne la chair de poule.

Quant au reste des morceaux, faîtes-vous une idée par vous-même : un sublime et subtile mélange de rock et de blues facilement accessible et ne virant pourtant jamais à la facilité ni à la soupe.
Sur Dust Bowl, Joe Bonamassa a encore progressé, il n'avait peut-être jamais joué aussi vite ni avec tant de feeling, et sa voix n'avait jamais été aussi chaleureuse. La relève aux Notting Hillbillies et à Clapton est arrivée, RDV le 19 juillet 2011 au Bataclan avec BCC !


Tracklist de Dust Bowl :

01. Slow Train
02. Dust Bowl
03. Tennessee Plates (feat. John Hiatt)
04. The Meaning Of The Blues
05. Black Lung Heartache
06. You Better Watch Yourself
07. The Last Matador Of Bayonne
08. Heartbreaker (feat. Glenn Hughes)
09. No Love On The Street
10. The Whale That Swallowed Jonah
11. Sweet Rowena (feat. Vince Gill)
12. Prisoner

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