|
||||||||||||||||||
Jeff Scott Soto![]()
|
C H R O N I Q U EJSS is back ! Derrière ces 3 lettres se cache l'un des plus grands frontmen de Hard Rock qui soient: Mr. Jeff Scott Soto lui-même. Mais si, vous savez bien... Jeff "Beaucoup trop, c'est toujours pas assez" Scott Soto... vu le nombre de musiciens avec qui il a travaillé, de guitaristes pour lesquels il a chanté, de groupes ou projets auxquels il a participé, vous avez forcément dû entendre sa superbe voix un jour ! Voici quelques noms en vrac pour vous rafraîchir la mémoire: Yngwie Malmsteen, Talisman, Axel Rudi Pell, Takara, Human Clay, Soul Sirkus, Humanimal, Journey (le temps d'une tournée), Trans-Siberian Orchestra, le JSS Band bien sûr... En ce mois de décembre aux températures bien basses, voici un peu de chaleur en provenance de Madrid, ville où cet album live fut enregistré au mois d'avril dernier. Si vous avez déjà eu la chance de voir l'artiste sur scène, vous savez bien qu'un de ses concerts est toujours un grand moment (malgré la qualité variable de certains albums). Alors, ce One Night in Madrid fait-il honneur au maître? Et bien... oui, plutôt. La première galette commence de bien belle manière avec un 21st Century bien rock et chaloupé. Ah oui, ne vous attendez pas à écouter du "Metal", c'est vraiment de Hard Rock dont il s'agit ici, du bon Rock aux grosses guitares, mais qui, ouverture d'esprit du frontman oblige, n'oublie pas quelques influences plus Soul ou Pop. On enchaine avec Colour My XTC avec sa superbe ligne de basse et son refrain imparable... Toujours aussi bon. Soul Divine, Our Song et Drowning ne déméritent aucunement, et arrive ainsi le moment du premier solo. Mais voilà, contrairement à beaucoup d'albums live qui offrent de longs soli rébarbatifs, celui-ci propose de très courts intermèdes qui passent comme une lettre à la poste. Vous l'aurez compris, je ne suis pas fan de ce genre de passage obligé, et je ne vous cacherai pas que j'apprécie grandement la sobriété avec laquelle l'exercice est abordé ici. En effet, le solo de batterie dure... attention... 39 SECONDES !!! Le solo de guitare: 21 SECONDES !!! Quelques autres passages instrumentaux viennent se glisser ici ou là, mais ils ne s'éternisent jamais et restent toujours emprunts de musicalité et de feeling. C'est rare. Merci. Qu'en est-il de l'interprétation en général? La voix de Jeff est toujours belle, puissante et chaleureuse mais force est de constater qu'elle dévoile parfois quelques limites... et oui, le chanteur n'a plus 30 ans, et ses 25 ans de carrière se font quelques fois sentir. Rien de grave ou honteux, mais il est vrai qu'on le sent moins à l'aise dans les aigus ou moins puissant qu'il ne l'a été. C'est particulièrement flagrant sur quelques vieilles ballades interprétées lors du Piano Medley, ou sur les reprises (Frozen/Crazy)... cela dit, le monsieur s'en sort plus que bien sur l'ensemble du concert. Son aisance, son charisme et son professionalisme le placent encore parmi les meilleurs vocalistes du genre. Maintenant, il ne s'agit pas de dire que ce double live est parfait ou qu'il est la sortie de l'année, mais il est résolument très sympa. C'est sûr, avec un son un poil plus mordant (la production est très bonne mais on aimerait parfois que ça pête un peu plus, si vous me pardonnez l'expression) et un Jeff plus jeune et irréprochable, ça aurait été grandiose... |
|||||||||||||||||