Iron Mask

Artiste/Groupe

Iron Mask

CD

Shadow of the red baron

Date de sortie

Janvier 2010

Style

Power Metal Mélodique

Chroniqueur

christian

Note christian

13/20

Site Officiel

Myspace

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C H R O N I Q U E

 Pour ceux à qui le "baron rouge" ne dit rien, rappelons en préambule que Manfred Von Richthoffen fut surnommé "le baron rouge" pendant la première guerre mondiale parce qu'il pilotait un Fokker triplan rouge et descendit pas moins de 80 avions alliés avec courage mais aussi fair play !?
 Ceci explique la pochette et quelques intros dont le premier morceau éponyme :"Shadow of the red baron", voilà pour la forme car pour le fond, on s'éloigne de l'aspect tuerie ou tout du moins déferlante de violence...Iron Mask sort ici son troisième album de power mélodique et pour l'occasion, le maître d'oeuvre : Dusan Petrossi, guitariste de talent, s'est entouré d'un nouveau claviériste et d'un nouveau batteur.
 Le résultat me direz-vous ? Mi figue- mi raisin vous rétorquerai-je !
 Dusan joue bien, sait développer des refrains entraînants et placer de judicieux soli techniques; ses nouvelles recrues s'en tirent plutôt pas mal : mention spéciale à Andreas Lindall qui a su relever le défi de faire oublier Richard Andersson aux claviers ce qui n'était pas un pari gagné d'avance et côté fidèles serviteurs : le chant de Goetz Mohre alias Valhalla jr s'avère varié et maîtrisé...Le son est très bon, il faut dire que l'album a été mixé aux studios Suèdois déjà expérimentés par Symphony X et Opeth, entre autres...
 Mais, car il y a selon moi deux "mais" de taille : le style n'est pas des plus novateurs et le guitariste bien que fameux technicien s'embourbe parfois dans de l'imitation Malmsteenienne à peine masquée...
 Enfin, je perçois deux phases à l'écoute et le manque d'originalité est criant tant que le groupe se satisfait d'un speed metal des plus classiques soit jusqu'au sixième morceau. Dès "We will meet again" (au sujet duquel je lance un appel : c'est une reprise à mon humble avis, mais de qui ? Je n'ai pas les moyens d'offrir quoique ce soit à l'érudit lecteur qui me viendra en aide mais quel soulagement ce serait pour moi de savoir...) et presque jusqu'au bout ("Ghost in the tzar" me parait un ton en dessous...) : les mélodies sont plus percutantes, les différents acteurs se lâchent et les ambiances s'en trouvent assainies : "My angel is gone" est à cet égard incontournable, plus nuancé et plus inspiré que le reste...
 Le baron rouge ne m'aura donc pas vraiment étourdi par ses prouesses, juste agréablement surpris par moments : un looping et deux tonneaux par ci, une bonne rafale derrière les oreilles par là mais pas de quoi me faire perdre les commandes : il y a aujourd'hui plus efficace qu'un vieux coucou, même piloté par un as...