Halford



Artiste/Groupe

Halford

CD

Live insurrection

Date de sortie

2001

Style

Heavy Métal

Chroniqueur

DrRock

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

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C H R O N I Q U E

Après son départ de Judas Priest, et avant d'y revenir une décennie plus tard, Rob Halford n'aura cessé, dans ce laps de temps, de continuer de porter l'étendard du Metal dans les divers projets de sa carrière en solo. Fight nous avait montré la face la plus dure du bonhomme, quand Two se frottait, lui, à un Metal Indus proche d'un Nine Inch Nail. Dans les deux cas, le succès ne fut pas exactement au rendez-vous. Même (surtout !) avec un tel passif, pas facile d'orienter sa "fans base" vers de nouveaux courants. Souvent le fan de Heavy Metal n'aime guère qu'on le bouscule dans ses habitudes (...).

Il faut se rendre à l'évidence, Halford c'est chez le Priest que ses fans veulent l'entendre... Et ça visiblement Rob semble en avoir pris pleinement conscience. Resurrection fut donc un premier appel du pied en direction de ses anciens compagnons de jeu. Ce premier album sous son nom transpirait en effet le "jus d'As" à plein nez. Des fans ou du groupe, ce sont d'abord les premiers qui y répondront favorablement. En attendant, et ce pour que les choses sonnent comme une évidence, Rob Halford publie dans la foulée ce remarquable double album Live, qui pourrait presque faire office de testament, à ce stade de sa déjà immense carrière. Rob pioche donc dans son récent catalogue, en intégrant pas moins de cinq extraits de Resurrection, dont l'extraordinaire autant qu'étourdissant Silent Scream, qui prend ici une dimension encore plus incroyable que sa version originale. Sept minutes d'émotions pures, s'en allant crescendo vers un final purement apocalyptique.
Si aucun extrait de Two ne figure sur ce double album, Fight en revanche est bel et bien représenté. Nom di diou ! Ca dépote sévère les amis.


Dans un tel contexte, j'imaginais aisément que le "Metal God" n'aurait pas fait l'impasse sur Judas Priest... De là à voir figurer des titres aussi obscures que Stained Class, Jawbreaker ou Genocide !!... Bien sûr les incontournables que sont Breaking the Law et Metal Gods ne sont pas occultés, mieux encore ! Tout comme Tyrant et Running Wild, ces versions live sont même souvent supérieures à leur version d'origine ou a certaines versions live de Judas Priest lui même. Incroyable ! En témoigne l'époustouflante version de Beyond the Realms of Death. Si j'ajoute que la production est gigantesque, que les musiciens qui accompagnent le chanteur sont irréprochables (Bobby Jarzombeck, le batteur, en tête), que le "Metal God" n'a jamais aussi bien porté son surnom, que Bruce Dickinson vient en plus pousser la chansonnette avec lui sur un titre de Resurrection, et que trois nouveaux titres (dont une chute studio de Judas Priest) closent les hostilités de très belles manières... Vous savez ce qu'il vous reste à faire... Géant !!