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Dagoba
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C H R O N I Q U EPost Mortem Nihil Est, voilà une sortie que j’attendais s’il en est ! Voilà maintenant en effet quelques mois que Dagoba préparait cette sortie à l’aide d’extraits de plus en plus conséquents, aptes à faire frétiller d’impatience n’importe quel fan de leur son plombé et imposant. L’attente aura été d’autant plus longue que l’album, prêt depuis presque deux ans, aura nécessité le départ d’Izakar pour enfin être mis en œuvre. Mais c’est à un groupe entier, à nouveau motivé pour avancer, que l’on doit cet album. Et même si l’attente, et donc les attentes, auront été importantes, elles risquent fort d’être comblées ! Depuis leur premier album, les Phocéens avaient déjà posés leur propre identité sonore, qui a évoluée tout en restant cohérente. Chaque album possède son ambiance, mais est aussi et surtout reconnaissable comme du Dagoba, sans aucun doute possible. Le groupe développe une fois encore avec cet album de nouvelles ambiances, et sait aussi bien garder sa personnalité. On entre dans le vif du sujet avec When Winter… qui introduit de manière très orchestrale l’album avant de taper dans l’ « epicness » à tout va. Car oui, cet album est épique, une œuvre d’une rare intensité, portée par une production absolument fabuleuse ! Le groupe ne recherche pas la technique à tout prix (même si le jeu de batterie de Franky Costanza n’est pas donné à tout le monde) mais l’efficacité. Les morceaux ont été taillés pour le live, c’est indéniable, mais ils possèdent aussi une densité que l’on ne peut percer qu’avec un casque sur la tête. Dix morceaux de cinq minutes et un interlude, voilà un album qui méritera quelques écoutes avant d’avoir livré tous ses secrets ! Car si les riffs vont rapidement vous rentrer en tête, l’album dispose en plus d’une multitude de détails apportés par les samples, qui ajoutent une épaisseur musicale conséquente. Il est difficile de faire ressortir un morceau ou l’autre tellement l’album est homogène, il n’y a rien à jeter et la musique est constamment intense. Aucune baisse de tension à l’horizon ! Et pourtant, le chant clair n’a certainement jamais été aussi présent. Il y a de plus un nombre conséquent de passages que l’on pourrait considérer comme « ambiants », quand la voix laisse la place aux guitares et que l’on se met à planer, bercé par les roulements de double pédale… Encore un album de très haut niveau signé Dagoba, voila ce qu’il en est ! Le groupe revient plus fort que jamais et nous propose à mes yeux l’une des sorties de l’année !
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