DGM

Artiste/Groupe

DGM

CD

Hidden Place

Date de sortie

2003

Style

Metal Progressif

Chroniqueur

christian

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

C H R O N I Q U E

 Quand mon "collègue de bureau" Blaster of Muppets pour ne pas le nommer, m'a proposé de participer à une édition spéciale DGM, j'ai été comblé...

 Voilà un combo Transalpin que je n'ai jamais eu le plaisir de chroniquer mais que je suis pas à pas depuis une décennie et avec lequel je n'ai jamais été déçu : petite notoriété mais grand talent ! Mélodiques à souhait, leurs albums déclenchent chez moi une véritable... jouissance !
 Hidden Place n'échappe pas à cette règle qui prévaut depuis le début, treize ans déjà...
 Il constitue de surcroît une borne formelle dans la discographie du groupe : on sent les musiciens impatients de changer de style...
 Je m'explique : Dreamland, le précédent LP de 2001 rencontre un succès des plus mérités mais les compos qui le structurent flirtent avec le prog et du coup, avec le recul, manquent de la pêche heavy qui va finir par caractériser les derniers albums... Cet album-ci, de 2003, se situe précisément à la charnière de ces deux époques stylistiques : la virtuosité sans failles des uns et des autres s'avère par instants comme retenue, certains morceaux disséminés : Hidden Places, Storm n°351 ou The Age Of The Flame portent en eux ce tâtonnement créatif, limite impro, conduit principalement par un piano jazzy derrière lequel s'engouffrent les cordes...Si l'auditeur ressent l'euphorie des musiciens, il perçoit aussi le malaise pointer : DGM n'est alors pas encore le fleuron du metal mélodique Italien (je pèse mes mots...) qu'il est devenu aujourd'hui mais n'est plus non plus le cousin Transalpin de Dream Theater ou Symphony X qu'il fut à ses débuts...
 Pour preuve, l'entame et la conclusion de l'album : curieux "défouloirs", vibrants témoignages d'une errance stylistique, truffés de bons passages (les deux "coups de gueule" de Titta dans Winter Breeze...) mais qui jurent avec les sommets incontournables que sont Heaven, Alone et Blind : le coeur de Hidden Place qui bat limite rupture et celui du fan avec ! 
 Tout y est sublime : la basse (Andrea Arcangeli) ronronne, la guitare (Diego Reali) mugit, les claviers (Fabio Sanges) s'envolent, la double pédale (Fabio Costantino) martelle et le chant (Môssieur Tani) crée la décision : sa voix sublime constituerait à elle seule la marque de fabrique du groupe : quel pied !
 Et si vous découvrez DGM grâce à notre Edition Spéciale dites-vous bien qu'en 2003, DGM ne faisait que débuter sa carrière : une fois "stabilisé", le groupe se lâche et la classe parle...

 

 

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