CANDLEMASS

Artiste/Groupe

Candlemass

Album

King Of The Grey Islands

Date de sortie

22/06/2007

Style

Doom-Metal

Chroniqueur

Damien

Note

14/20

Site Officiel

http://www.candlemass.se/

C H R O N I Q U E

Candlemass ou la star academy du métal. On se forme, se sépare, se reforme, se sépare, se reforme, éventuellement, on sort un album aussi. Comme lors du dernier album éponyme, valant vraiment son pesant de cacahuètes, avec de très bons moments mais aussi d'autres plus optionnels. Soit. Mais Candlemass c'est aussi le père de la scène métallique scandinave, avec il y a plus de vingt ans des albums incontournables de Doom Rock grassouillets et lourdingues, j'ai nommé les Nightfall, les Tales Of Creation ou les Ancient Dreams, Et avec le nouveau départ à la fin de l'année dernière de Messiah Marcolin, le futur des rois du rock semblait compliqué, surtout que le nouvel album des potes de Leif Edling était quasiment composé. Mais c'est alors que l'évidence a scintillé : qui mieux que le chanteur du groupe hommage à Candlemass, Solitude Aeternus pouvait remplacer Marcolin ? C'est donc trois mois plus tard que Robert Lowe débarque dans la maison mère pour enregistrer ce King Of The Grey Island.

Et vu que la question vous brûle les lèvres j'y réponds tout de suite : il assure grave Robi ! Il envoie presque mieux que le facétieux Messiah c'est dire ! Bon, au niveau musical, on semble avoir retrouvé le goût des rythmiques dépressives et lourdes, les tempos se font lourds et agressifs, emprunts d'un certains charme, celui qui faisait défaut au groupe depuis quelques temps déjà. On distingue en fait deux catégories distinctes : les bonnes voire excellentes chansons puis les mauvaises ou moins bonnes compositions.

Le positif, c'est "Devil Seed", "Of Stars And Smoke" , "Demonia 6", "Destroyer" , "Clearsight", "The Opal City". Des morceaux de pure tradition suédoise, Heavy et rock à souhait qui fonctionnent parfaitement et qui excellent. De l'autre, les morceaux moins inspirés ("Emperor Of The Void") ou trop ambitieux ("Man Of Shows", "Embracing The Styx") et le prologue délicieusement inutile. La palme d'or de ce dique revient sans nulle doute à "Destroyer", excellente carte de visite du Candlemass nouveau qui sonne encore un petit peu plus la ressemblance frappante avec le cousin Mats Levén et notamment le monstrueux et méconnu Krux.

Robert Lowe peut se targuer de pouvoir briguer le poste de meilleur chanteur Heavy Européen aux côtés justement d'un certain...Hum Mats Levén. Un bon album donc qui ne restera pas dans les annales mais qui a au moins le mérite de servir de bonne base pour poser les fondations d'un nouveau départ pour les vétérans de Candlemass.