Blind Guardian



Artiste/Groupe

Blind Guardian

CD

Somewhere Far Beyond

Date de sortie

1992

Style

Speed Metal épique

Chroniqueur

Blaster of Muppets

Site Officiel

Myspace

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C H R O N I Q U E

Somewhere Far Beyond... ou comment Blind Guardian continue de progresser et d'offrir des albums absolument réjouissants! L'univers du groupe, entre Tolkien et science-fiction, continue de se dévoiler à nous avec son lot d'ambiances sombres et mystiques, on est dans la forêt (belle pochette encore une fois!) en compagnie de bardes, lutins et autres elfes... et, mes amis, quand on est dans les bois avec Blind Guardian: ça dépote sévère!!!

Le groupe continue donc sur sa lancée et rien ne semble pouvoir lui barrer la route! A quoi bon essayer de toute façon? C'est trop bon! Tales From The Twilight World, 2 ans auparavant, avait déjà permi à nos bardes allemands d'accéder à un niveau proche de la perfection et ce nouvel essai les emmène encore un peu plus loin. Dès le premier titre Time What is Time, avec sa jolie et trompeuse intro acoustique, on est conquis: Les guardiens aveugles vont encore nous en mettre, ironie suprême, plein la vue (euh... les oreilles en fait)!

On reprend donc là où le groupe s'était arrêté avec l'album précédent et on rajoute une petite pincée supplémentaire de... tout! Plus mélodique, plus épique, plus construit... mais tout aussi speed et efficace. Les hymnes se succèdent et les refrains (de plus en plus travaillés au niveau des choeurs et des mélodies) sont de toute beauté.
En plus de la terrible chanson d'ouverture (dont les paroles s'inspirent de Blade Runner), il y a Journey Through The Dark bien speed et au refrain imparable, Theatre of Pain plus mid-tempo et mélodique, Quest for Tanelorn (majestueuse avec un refrain qui file des frissons), Ashes to Ashes sombre et ultra-speed, The Bard's Song - In the Forest: jolie ballade acoustique que le groupe joue toujours sur scène et que le public chante du début à la fin sans qu' Hansi ait besoin d'ouvrir la bouche... Et puis, et puis... il y a la chanson titre, la somptueuse et grandiosissime Somewhere Far Beyond précédée d'une intro à la cornemuse. Un titre que n'importe quel groupe de speed se devrait d'étudier avant de se lancer dans l'aventure...

En parlant d'aventure, l'écoute d'un tel disque en est une. On voyage, on est embarqué, surpris, étonné de voir que le groupe continue de nous impressionner avec autant de brio. Blind Guardian a sa propre personnalité, la voix d' Hansi Kürsch y contribue fortement: elle est assez agressive et pas nécessairement aigüe comme celle de beaucoup d'autres vocalistes (Michael Kiske, Kai Hansen, Timo Kotipelto, Ralph Scheepers...).
Et en plus de nous envoyer une quantité impressionnante de riffs et soli très inspirés, les gardiens enrichissent leur musique en effectuant un travail de plus en plus remarquable sur les ambiances, et n'hésitent pas à incorporer dans leur mixture magique un peu de piano, de cornemuse ou de guitare acoustique... Le tout en ressort plus riche... et là, on se dit qu'il va être de plus en plus difficile pour Blind Guardian de faire plus fort! Quoi? Ils vont encore y arriver, dites-vous? Nan, c'est pas possible... ... si? La vache...