Black Label Society

Artiste/Groupe

Black Label Society

CD

The Blessed Hellride

Date de sortie

2003

Style

Heavy Métal

Chroniqueur

Blaster of Muppets

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

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C H R O N I Q U E

Après le troisième album de Black Label Society (le moribond 1919 Eternal à la production râtée et aux compos inégales), je commençais à perdre un peu de mon admiration pour le grand Zakk Wylde, guitariste flamboyant que j'avais découvert (au top de sa forme) quelques années auparavant chez Ozzy Osbourne (ah, ces parties de guitare incroyables sur No Rest For The Wicked ou mieux encore, sur le fabuleux No More Tears)... Heureusement, au moment où je me disais que c'en était peut-être fini de lui, que le trip "métal/chaines/bière/moto" lui avait probablement un peu trop tapé sur le système, est sorti The Blessed Hellride, pour me remettre dans le droit chemin. Et là, je dis: quelle claque !

Déjà, l'album est bien produit... ça change du précédent ! Un gros son de guitare, une section rythmique loin d'être ridicule, ça dépote comme il faut ! Ensuite, les compositions tiennent mieux la route: l'excellent morceau d'ouverture Stoned and Drunk au tempo enlevé met tout le monde d'accord d'entrée de jeu. Le single Stillborn, avec la participation d'Ozzy le mentor, est bien sympa également. Funeral Bell avec son riff rouleau compresseur, écrase tout sur son passage. Destruction Overdrive est plus rythmée et a le genre de riff heavy rock qui rappelle vraiment l'époque Osbournienne de Zakk. Mais ce n'est pas tout, il y a aussi des accalmies (genre dans lequel Mr. Wylde excelle quand il veut s'en donner la peine) avec la bluesy The Blessed Hellride. Mieux encore, il y a la dernière chanson: Dead Meadow, ballade particulièrement belle, sombre et sobre, où Zakk se fend d'un solo magnifique, tout en retenu, cessant enfin de vouloir épater la galerie à tout prix.

A mon sens, cette quatrième production de Black Label Society est la plus équilibrée du groupe. Il y a du gros, du gras, du lourd, du musclé, mais aussi de la finesse et du feeling. Bien sûr, Zakk Wylde cède parfois encore à une certaine facilité, en nous balancant quelques soli qui semblent avoir pour unique but de nous montrer à quel point il est fort. Puis, il y a deux ou trois compositions un peu en dessous du reste qui m'ennuient... mais The Blessed Hellride reste globalement un très bon album, bien écrit, souvent jouissif, efficace et même... beau ! Que demande le peuple ?