BIG BOY

Artiste/Groupe

Big Boy

Album

Hail The Big Boy

Date de sortie

27/08/2007

Style

Néo-Métal Gothique/Glam

Chroniqueur

Yann G

Note

15/20

Site Officiel

http://www.hailthebigboy.com/

C H R O N I Q U E

Avouez qu'il est un peu délicat, pour un pur métalleux pure-souche, de s'attaquer à un nouvel album de Big Boy. Certains sites sur Internet le placeront sous la catégorie "Glam-Rock", d'autres sous la catégorie "Gothique".... Bref, en surfant, on ne sait finalement pas trop à quoi s'attendre.

Et bien Big Boy est un groupe allemand dont le style oscille en effet entre du glam, du gothique, du néo, de l'électro, de l'indus... Un peu tout ça à la fois si bien qu'on adore ou qu'on déteste.

Commençons par une brève analyse de la pochette sur laquelle on voit un chanteur très androgyne torse-nu avec du sang sur le torse... Il est clair qu'en se baladant chez les disquaires, ce "Hail The Big Boy" risque d'être rapidement assimilé à du neo-metal gothique pour adolescent en quête de sexualité et adepte du "la mort c'est super".

Mais un tel jugement serait bien trop hâtif ! En fait, ce "Hail The Big Boy" est un album qui fera certainement un carton auprès des jeunes sur MTV et qui présente un potentiel monstrueux, que ce soit au niveau des différents styles assez électiques, de la production, et de la musique elle-même.

Après une intro on-ne-peut-plus-gothique contée en français "The Lègion", 3 véritables tubes s'enchainent. Chaque refrain ne quittera jamais votre esprit ! Big Boy adapte un refrain ultra-commercial dans une lignée très hard-rock glam en y ajoutant des subtilités néo et électro/indus. 3 morceaux "Hail The Big Boy", "Get Over It" et "One Good Reason" qui vous envoutent et qui ne vous quitteront plus. Une vraie claque pour démarrer cet album sur un enchainement d'hymnes de hard-FM électro-isées. "One Good Reason" ressemble d'ailleurs étrangement à un tube d'Oasis auquel le Big Boy a rajouté un peu de hard-rock à la Queen et une touche de néo à la Marylin Manson.

Après un méga-gothico-dépressif "Let The Dead Burn Their Own Dead" à se pendre, l'album évolue dans un néo-métal respirant Alice Cooper période "Brutal Planet" ou Marylin Manson au type "Sweet Dreams".

Le glam-rock ne sera finalement de retour que sur "Fake It" aux consonnances Motley-Crue-iennes, le reste de l'album étant plus destiné au nouveau jeune public métal.

Il est finalement si difficile d'attribuer à une catégorie à ce nouvel artiste émergeant Big Boy, à la chevauchée entre le glam, le gothique et le néo-métal. Quoiqu'il en soit, que votre jugement ne soit pas trop rapide. Malgré une pochette laidissime à souhait puant l'adolescent en quête de sexualité, Big Boy signe là un album de qualité aux refrains entêtants. Si j'étais un label, je miserai beaucoup sur Big Boy, un poulain qu'on devrait voir galoper sur nos ondes bien prochainement...