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Behemoth![]()
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C H R O N I Q U ECeci est le premier album depuis cinq ans après Evangelion (2009). On notera tout d’abord les divers problèmes ayant affecté Behemoth. Changement de producteur : exit le fameux Colin Richardson qui a quitté le navire après quatre semaines d’enregistrement. Exit les problèmes de santé de Nergal, le chanteur guitariste, remis de sa leucémie depuis 2011… et ceux de Inferno, le batteur, remis de ses problèmes d’appendice….en 2013. On fait le ménage chez Behemoth. On ne tue pas la Bête (jeu de mot satanique ?) aussi facilement. La première chanson est plus une intro qu’une vraie chanson, à mon goût. Ca met du temps à venir, presque deux minutes trente, mais dès que ça part, ben là, c'est difficile d’en placer une. Inferno nous rappelle qu’il aime blaster. Plus on avance et plus je me dis que cet album risque de ne pas plaire aux fans purs et durs. Des morceaux comme Ora Pro Nobis Lucifer ont un atour vraiment sympa de death thrashisant. C’est pas trop l’habitude mais c’est bien exécuté. La chanson éponyme The Satanist va intéresser ceux qui se lassent du death brutal. Un très bon développement d’ambiance avec le bon nombre de descentes de tom. Le travail d’Inferno au charley et à la grosse caisse est très inhabituel. Le tempo est désarçonnant pour du Behemoth qui joue à faire de la “death pop” avec un vrai refrain qu’on imagine repris à l’unisson en concert. Je lance un défi à tout metalleux et de trouver ce qui cloche dans cette chanson qui, pour moi, peut être une très bonne entrée en matière pour découvrir le talent de Behemoth. Bon, rassurez-vous, il y a un solo (qui a modérément de la gueule) et une grosse couche de blast pour ne pas perdre la forme. Ben Sahar part comme une petite ballade norvégienne (influence black) mais est tellement au-dessus en termes de construction de chanson. Il y a des choeurs et une approche très progressive à cette chanson. Pareil que pour la précédente, on peut y commencer la découverte de Behemoth. In the Absence Ov Light est très sympa si vous souhaitez entendre du polonais…. A part ça, ça blaste bien. On entend même tout le monde prendre une grande inspiration avant de lancer la cavalerie. En synthèse, c’est tout simplement un album varié, avec de bonnes compos. Vous n’y trouverez pas de riffs inoubliables mais de réelles compos bien arrangées. Vous allez adorer. Dernière précision : le son de batterie est assez organique pour du black/death, normal c’est Daniel Bergstrand (Meshuggah, In Flames, Soilwork, etc...) aux manettes, spécifiquement sur la production de la batterie. Pour profiter d’une écoute gratuite, c'est ici.
Tracklist de The Satanist : 01. Blow Your Trumpets Gabriel Venez donc discuter de cette chronique, sur notre forum ! | |||||||||||||||||