Airbourne



Artiste/Groupe

Airbourne

CD

No Guts, No Glory

Date de sortie

Mars 2010

Style

Hard Rock

Chroniqueur

yanng

Note yanng

17/20

Site Officiel Artiste

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C H R O N I Q U E

Depuis quelques années, un hard-rock australien racé de qualité revient en force. Dans des chemins parallèles à ceux de Koritni, le premier album d'Airbourne Runnin' Wild a tout écrasé sur son passage. Il faut dire que le premier opus des frères O'Keefe était rempli de tubes accrocheurs tels qu'AC/DC savait les écrire à l'époque de Bon Scott.

La polémique entre ceux qui considèrent Airbourne comme un groupe de hard-rock n'roll hyper énergique et ceux qui les voient uniquement comme des clônes d'AC/DC ne va pas s'arrêter avec No Guts, No Glory.

Le succès d'Airbourne a été spectaculaire : rappelons qu'il y a deux ans, Airbourne remplissait le Trabendo et que fin Mars 2010, c'est le Zénith parisien qui leur est réservé ! Et tout ça avant même que le nouvel album ne soit sorti. Il y a donc une vraie magie et un vrai mythe autour des frères O'Keefe.

No Guts, No Glory débarque donc en ce début mars 2010 chez Roadrunner. Premier constat : la production est monstrueuse, le son est énorme, le mix parfait. Peut-être même trop parfait pour un style qui se définit par sex, alcohol & rock n' roll. Et c'est parti pour treize titres de pur bonheur ...

Le très énergique Born To Kill est une sacrée entrée en matière qui donne la pêche, refrain explosif, on y retrouve même des petites influences de Motörhead. Puis c'est au tour du hard bluesy No Way But The Hard Way qui va mettre en évidence les influences d'AC/DC de la bonne vieille époque : les riffs et le toucher bluesy d'Angus, un timbre de voix à la croisée de ceux de Bon Scott et de Brian Johnson, et une structure de morceau qu'on ne peut s'enlever de la tête.

Un des "tubes" de ce nouvel album est sans aucun doute Blonde, Bad & Beautiful qui démarre sur des riffs rappelant l'époque Powerage et qui évolue sur un refrain sonnant tel un Too Much, Too Young, Too Fast extrait de Runnin' Wild. Le secret d'Airbourne est là : faire du bon vieux hard-rock ultra accrocheur qui fait taper du pied et donne la banane.

No Guts, No Glory est rempli jusqu'à ras bord de morceaux explosifs : le speedé Raise The Flag (à la connotation un brin Motörhead), le bluesy Bottom Of The Well avec ses solos de guitare finaux inspirés par Paul Stanley dans Kiss et les trois morceaux qui viennent cloturer la galette de façon majestueuse.

Comme vous pouvez l'imaginer, les sujets abordés par Airbourne tournent autour des filles (Bad, Blond & Beautiful), du sexe, de l'alcool (Back On The Bottle), des armes (Armed And Dangerous dont le riff d'intro rappelle Inject The Venom d'AC/DC), du rock n' roll (Raise The Flag).

No Guts, No Glory est donc une pure bouffée d'oxygène pour ceux qui aiment le bon vieux hard rock n' roll des familles qui écrase tout sur son passage. Airbourne sort là un album qu'AC/DC n'a plus été foutu de faire depuis Razor's Edge. Ca va dépoter grave sur scène : l'hyperactif Joel va nous en donner pour notre argent. RDV au Zénith le 26 mars.