Artiste/Groupe:

Aeon

CD:

Gods Ends Here

Date de sortie:

Octobre 2021

Label:

Metal Blade Records

Style:

Death Metal

Chroniqueur:

ced12

Note:

14.5/20

Site Officiel Artiste

Autre Site Artiste

Ostersund, pour le fan de biathlon que je suis, c’est avant tout un site très réputé de cette discipline. Ville située à 500 km au nord-ouest de Stockholm, la météo locale permet de proposer dès fin novembre des conditions de sports d’hiver idéales. C’est aussi le berceau d’un des groupes de death old school parmi les plus réputés et, nous allons le voir, un des plus performants. Aeon nous revient d’un long hiatus de plus de huit années mais point d’inquiétude, le groupe reprend les choses là où il les a laissées avec un bon vieux death des familles qui défouraille et qui ravira les fans du genre (croyez-moi, cela a été testé et approuvé !). 

Pour mieux décrire la musique du combo, c’est vers un Morbid Angel qu’il faut se tourner ou même Deicide. Un de leur disque se nomme d’ailleurs Rise To Dominate pour un hommage assumé au premier nommé. Là où Aeon est remarquable, c’est que le groupe propose un death certes bien old-school mais technique et varié, ce qui évite l’ennui ce qui est parfois le cas avec le death, que les puristes me pardonnent cette réserve envers ce style. On évite donc la caricature ce qui rend Aeon particulièrement intéressant.

J’ai cité comme influence majeure Morbid Angel mais ce serait très limitant, tant le style proposé est abouti. On entend un peu une synthèse du meilleur du Death des 90’s avec un son de dingue et une intensité rarement atteinte … C’est tantôt véloce, tantôt malsain, tantôt plus lourd et écrasant (voire même groovy !). Surtout, ça riffe très dur et ça, on le sait, c’est fondamental dans le death old-school. Oui, nous ne sommes pas ici dans les break-down du deathcore. Aeon envoie du riff avec harmonique artificiel à la guitare et double pédale d’outre-tombe à la batterie. 

Retour fracassant d’une référence d’un genre certes calibré mais qui a encore ses adeptes (et on les salue !), Aeon reprend les affaires courantes et ça fait mal, très mal. Quant à moi, et même s’il est encore temps de profiter d’une agréable arrière-saison, il me tarde déjà de retrouver la saison de biathlon. 

Tracklist de Gods Ends Here :

01. The Nihilist
02. Liar’s Den
03. Let It Burn
04. Orpheus Indu Inferis
05. Church Of Horror
06. Deny Them Eternity
07. Forsaker
08. Into The Void
09. Gods Ends Here
10. Severed
11. Just One Kill
12. Mephistopheles
13. Let The Torturing Begin
14. Despise The Cross
15. Overture: Magnum Reginae
16. Queen Of Lies

Venez donc discuter de cette chronique sur notre forum !