A D A G I O

Artiste/Groupe

Adagio

Album

Dominate

Date de sortie

2005-2006

Style

Metal complexe progressif à la Symphony X

Chroniqueur

Yann G

Note

85/100

Site officiel

http://www.adagio-online.com

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C H R O N I Q U E

A la question Adagio allait-il encore progresser pour ce troisième album studio ? Et bien la réponse est oui ! un grand album de prog-speed symphonique.

"Fire Forever" ouvre le bal, on imagine déjà ce morceau bien speed ouvrir le prochain concert d'Adagio : refrain imparable, rythmiques saturées rappelant le "Of Sins Of Shadows" qui a fait découvrir Symphony X.

Quelle fierté d'avoir un guitar-hero français comme Stéphane Forté ! Ses solos ultra-techniques et pourtant parfaitement intégrés dans les compos ne peuvent que dégouter tout apprenti guitariste.

Sur "Dominate", le chanteur se lâche en expérimentant parfois une voie caverneuse de black-métal, on penserait même à du Dani Filth sur un passage. Mais on retourne vite dans le speed-prog dès le premier sweeping de Stéphane.

Le refrain de "Terror Jungle" a un petit air de Dream Theater, les duels tueurs guitare/clavier étant toujours très mélodiques et bien exécutés. Sur "Children of the dead lake", on retiendra aisément le refrain (vivement le concert !) et les superbes parties au clavier. Encore une fois faut-il souligner les solos monstrueux et ultra-mélodiques de Stéphane Forté !

"R'lyeh the dead", le morceau le plus long de l'album, surprend : un morceau plutôt sombre aux claviers vampiresques, parfois une voix black métal doublée de choeurs féminins, un refrain entêtant, le tout restant très progressif.

"The Darkitecht" est beaucoup plus traditionnel, ses parties vocales peuvent même faire penser parfois au groupe "Ten".

Ensuite, la ballade "Kissing The Crow" sans vraiment grand intérêt vient servir d'entracte à l'album. Puis vient l'hallucination! : une reprise de "Fame" en speed metal : grosse rythmique et grosse caisse ! Il fallait oser ! Et le groupe s'en tire très bien, aussi bien au chant qu'à la guitare où Stéphane arrive à nous placer un solo mélodique et technique.

Enfin, l'album se termine (malheureusement) sur "Undying", morceau typiquement prog' mélodique et, évidemment, faut-il le rappeler, aux prouesses instrumentales.

Pour conclure, un album de très haut niveau innovant et mixant les genres exécuté par un groupe de virtuoses. Symphony X a des soucis à se faire. Vivement le concert !