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T O N Y M A C A L P I N E
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L I V E R E P O R TLe "Devil's Slingshot Tour" est de passage dans nos contrées européennes. Le trio de choc Tony MacAlpine à la guitare, Billy Sheehan à la basse et Virgil Donati à la batterie est de passage en ce soir du 7 Septembre 2006 au New Morning. 2 heures avant l'ouverture des portes le public commence à faire la queue afin de bénéficier des meilleurs places. Un public très hétérogène dont l'âge s'étend de 16 à 55 ans ! A entendre les discussions de couloir, il semblerait que les plus jeunes soient venus uniquement pour assister aux démonstrations du batteur-hero Virgil Donati, les plus âgés ayant apporté toutes leurs pochettes de CD de Tony MacAlpine espérant une dédicace. Alors que certains misaient sur un public de 80 personnes, c'est un New Morning rempli comme un oeuf qui est venu voir ce Devil's Slingshot Tour, pourtant si peu médiatisé. Les portes s'ouvrent donc à 20h, et c'est après une heure que l'introduction symphonique et épique retentit. Une intro digne d'un Rhapsody Of Fire qui dure 10 minutes avant que les 3 virtuoses envahissent la scène. C'est alors parti pour 1h20 d'ultra-technique. Tony MacAlpine est bien sur le leader et ce concert s'organise essentiellement autour des thèmes néo-métal de Tony. Tony nous balance une sorte de best-of de sa carrière, après tout il est un peu là pour promouvoir son album "Collection - The Shrapnel Years", disponible jusqu'ici uniquement en import. Tout y passe : les morceaux imparables d'"Edge Of Insanity", de "Chromaticity" etc ... Disposant d'un toucher de folie, expert du vibrato mélodique et dieu du sweeping couplé au tapping, Tony excelle. Force est de constater pourtant que Tony semble timide et très introverti, ne regardant pour ainsi dire jamais le public, contrairement à Billy Sheehan ultra-communicatif et démonstratif de ses prouesses techniques. Au cours de ce concert, Billy et Virgil auront l'occasion de s'exprimer via leurs différents solos à couper le souffle. Depuis Mike Terrana, je n'avais pas vu un tel solo de batterie ! Pour résumer, cela faisait si longtemps que Tony Macalpine n'était pas venu en France pour jouer ses propres compos néo-classiques que nous nous sommes pris une grande claque. En plus, la section rythmique était assurée par les meilleurs. S'il fallait faire 2 reproches à cette soirée, ce serait d'une part que le volume de la guitare de Tony était peut-être sous-mixé par rapport à la batterie et d'autre part que ce concert était peut-être trop conçu pour un public musicien, que ce soit guitariste, bassiste ou batteur. Je doute qu'un simple métalleux ne se soit pas ennuyé devant tant de prouesses techniques. Sinon, les gars vous revenez quand ? Et surtout Tony, à quand ton prochain album ? |
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