Tribal festival 2010

Date

28 aout 2010

Lieu

Peymenade,Parc Daudet

Chroniqueur

Philippec & Didier

L I V E R E P O R T

En prélude de ce live report  je vais vous raconter l’histoire de deux amis qui se rencontrent un vendredi sur un quai de la gare de Lyon :
- Salut, où vas-tu Philippe ?
- Je vais jouer au Tribal Festival près de Cannes.
-Ah, moi aussi je descends à Cannes, je passerais peut-être te voir jouer.
En lisant, vous allez sûrement dire qu’elle est con mon histoire mais quand vous aurez lu ce reportage en entier, vous allez réaliser l’importance de cette rencontre et de la magie qu'elle va apporter au Tribal Festival 2010.

Passons au live report…

Adam Bomb s’étant désisté pour des raisons familiales, la programmation du festival a un peu bougé, c’est donc Black Rose, un projet porté par Marco « le Président » du Tribal fest, qui le remplace au pied levé.  Le trio débute donc cette sixième édition avec une musique instrumentale inspirée et parfois progressive. Auteur d’une bonne prestation d’une quarantaine de minutes, Black Rose cède sa place…

Bloody Mary originaire de Nancy rentre sur scène, Pierre (guitare/chant), Michael (batterie) et Paul (basse) en jouant un Sleaze Rock musclé, se mettent de suite  le public dans leurs poches avec leurs deux premiers titres, On My Own et Love Is Like Addictive, ils embrasent d’entrée la pinède du Parc Daudet.

Il faut avouer que son répertoire, incluant ce soir quatre nouvelles compositions, est excellent !
Emmené par un très bon guitariste et une section rythmique très efficace, le groupe nous livre un très bon set, compact et homogène.
Au fil du set, le public a pu s’apercevoir que Pierre est un excellent frontman sautant de gauche à droite, se roulant même par terre sur certains titres, mais qu’ il est aussi un très bon vocaliste, on pourrait prendre Pierre pour un Dupont Volant, avec pour preuve Showtime, Lie… ou encore Big City Light, titre qui clôt  l’excellente prestation de Bloody Mary.

En lisant ces quelques lignes j’espère que vous avez compris que si Bloody Mary passe près de chez vous, il ne faut pas le manquer !


Setlist Bloody Mary:
01. Intro/On My Own
02. Love Is Like
03. Biding Time
04. Showtime
05. Lies
06. Live&Learn
07. Tequila!
08. White Line
09. Big City Lights
 

Le show continue …

C’est au tour de Big Ben, un groupe de rock dur Francophone basé sur Paris, de nous en mettre plein les oreilles.

Cette formation qui est composée de musiciens chevronnés P.Kalfon (guitare), Gerry Plisson (basse), Joe Steinmann (batterie), Bertrand Schütte et de Daniel Désabres (chant) commence son set par une reprise, Harley Davidson de l’homme à la tête de choux. B.B n’ayant pu venir, c’est donc Mélodie qui donne la réplique à son papa, mister Désabres est aux anges, même si les musicos envoient du lourd, le duo tient bien le rythme et s’en sort très bien… Daniel lance à la foule "Courir ! Un morceau qui sera sur notre prochain album", le riff d’intro est terrible, sur titre très nerveux Daniel nous montre qu’il est vrai frontman, Kalfon, Schütte se déchainent... Sur le titre suivant, ce sont Gerry et Joe les deux papis de la rythmique qui rajeunissent de dix ans sous l’effet de Baby Doll Boogie. Si vous allez sur le Myspace du groupe, il ne faut pas vous fier aux titres mis à l’écoute, sur scène Salarié de l’Etat, Emmenez-moi, Tu me colles le Blues sont beaucoup plus puissants et énergiques, Big Ben prend vraiment son pied sur les planches.

Sur Plus Haut, Daniel s’envole littéralement, haranguant la foule, il met le parc Daudet en ébullition, après la reprise de Friday On My Mind, on arrive à l’apothéose du set bien rodé de Big Ben

Le mec rencontré sur le quai de la gare de Lyon par P.Kalfon rentre sur scène et entame l’intro d’Antisocial de Trust… Putain c’est Nono en personne ! Daniel fait une superbe interprétation sa voix colle vraiment au morceau, Nono à l’air heureux d’être là, sa joie est communicative, le public chante en cœur le refrain…
Le set de Big Ben se termine sur ce moment de bonheur.
Merci à Gerry, Jo, Bertrand, Philippe et Daniel pour cette excellente prestation ! 

Set-list de Big Ben :
01. Harley Davidson (Mélodie”b.b” Desabre)
02. Courir
03. Baby Doll Boggie
04. Diesel
05. Salarié De L’Etat
06. Emmenez-Moi
07. Fais Danser (le soleil en moi)
08. tu m’colle le blues
09. Plus haut
10. Friday On My mind (in my dreams)
11. Antisocial(avec Nono)

 

Après un réaménagement de la scène, rentre enfin Blue Coupe Band.
Ce groupe ne vous évoque peut être pas grand-chose mais les musiciens qui le compose Joe Bouchard (Guitares), Albert Bouchard (batterie) avec Blue Oyster Cult et Dennis Dunaway (basse) avec The Alice Cooper Band  totalisent à eux trois des millions d’albums vendus.


Blue Coupe nous ouvre sa boite à souvenir avec Under My Wheels qui fait merveille, tient j’ai pas vu de pompier dans le parc, c’est dangereux ! car Joe tente de nous enflammer avec les riffs de Cities on flames puis ils y arrivent avec un Burnin you chaud comme la braise… Après deux titres plus légers on arrive au point fort de ce concert, une serie de quatre titres qui commence par Red and Black avec son intro d’enfer, malgré qu’Albert bouchard soit au chant il ne perd pas son énergie, celui-ci maltraite son kit à faire éclater sa grosse caisse avec Dennis Dunaway c'est la section rythmique révée… roulement de tambour, ambiance lugubre, c’est à Dennis de prendre le micro pour crier "body ! body !..." à partir de là on part pour près de dix minutes d’orgie sonore et musicale entrecoupée d’éructations vocales  pour finir par un dernier cri du bassiste fou Black Juju qui est en fait le titre de cette merveille qui se trouve sur LoveIt To Death d’Alice Cooper Band, les brothers reprennent la main sur le set en enchainant deux perles du B.O.C tout d’abord Hot rails to hell, un hymne qui enchante l’assemblée, ensuite Joe pointe son doigt vers le ciel et nous annonce  Astronomy, encore un moment intemporel qui nous projette dans les étoiles. A peine le temps d’atterir que l’on sent une drole de sensation au niveau du cou. Le groupe a décidé de jouer You Like Vamps, un titre de leur futur album…
Je passe Fallen Angel… On arrive au final Blue Coupe commence I’m Eighteen puis un deuxieme guitariste rentre sur scéne, Nono est de retour visiblement rajeuni puisqu’il reprend à tue-tête "I'm a boy and I'm a man, I'm eighteen and I like it Yes I like it, oh I like it, love it, like it, love it Eighteen, eighteen…" le groupe enchaine avec (Don’t feel) the reaper toujours avec Nono qui à l’air de prendre son pied... Il entame un duel de guitar hero avec Joe puis termine avec Dennis (allez voir l’album photo), le show de Blue Coupe se termine sur ce magnifique moment.
Après un au revoir chaleureux Joe et Albert distribuent méditors et baguettes à la pelle .


Tout le public peut remercier les frères Bouchard, Dennis Dunaway et Nono, car ils ont été très disponibles et adorables avec tout le monde avant et après le concert. J’ai du mal à réaliser ce qu’il s’est passé sur cette scène, cette prestation a été magique !

Après ce set époustouflant, Koritni a intérêt à être en forme.

Set-list Blue Coupe Band

1. Under my wheels
2. Cities on flames
3. Burnin you
4. Be my lover
5. Angel’s weel
6. The Red and The Black
7. Black Juju
8. Hot Rails to Hell
9. Astronomy
10. You Like Wamp
11. Fallen Angel
12. I’m Eighteen/Don’feel The Reaper (avec Nono)
 

Enfin c'est au tour de Koritni de monter sur la scène. Ils sont très à l'aise, comme le dit Eddy dans son interview, ils sont un peu à la maison à Peymeinade. Ils attaquent par un Game Of Fool, où la voix de Lex a bien du mal à émerger. Quelques soucis de micro, d'autres au niveau du mix. Ils jouent beaucoup plus fort que les groupes qui les ont précédés, c'est un peu dommage, car ça n'est pas du tout nécessaire. Le méga hit By My Side remet tout le monde d'accord. Les garçons occupent bien la scène, échangeant régulièrement leurs positions. Les lumières sont faiblardes, les côtés de la scène sont souvent dans le noir, du coup on voit peu le spectacle aussi d'ailleurs, avec ses désormais célèbre "tricks". Il joue la main droite de son bassiste sur l'intro de 155 (un autre méga hit qui déménage en live), ou bien il joue des bouts de solo des deux mains à la place de ses guitaristes.Faut dire qu'il est grand, et passer les bras autour de ses musiciens ne semble pas lui poser de problème. Il a l'air d'assurer en guitare ceci-dit. Les morceaux énormes s'enchainent, pas de répit. Les Roll The Dice, Stab In The Back sont énormes. Ils nous casent un bout du riff de Let There Be Rock, au milieu, et ça repart.

Tout à coup, sans raison apparente, la guitare d'Eddy se retrouve tellement forte, que tout le monde se bouche les oreilles. Sam Prévot, leur agent, s'agite sur la table de mixage et les choses rentrent dans l'ordre, mais ça a saigné, une vraie torture ! Après cet épisode, le son sera bien meilleur (merci Sam). Côté reprise, on a droit à un original Kitten's Got Claws de Whitesnake. Ca change, et ça passe très bien. Ils terminent par un très bon Under The Overpass, toujours aussi efficace. Petit break et les revoilà pour un The Devil's Daughter assez génial qui clôt le Festival. Marco les rejoint sur scène et demande à tous les artistes de les rejoindre pour saluer le public. Après le concert, et comme toujours, les Koritni restent très proche de leur public et viennent signer tout ce que les fans ont à leur tendre, CD, affiche, ticket, t-shirt, épaule dénudée, ils se marrent. J'entends Lex qui dit qu'ils sont logés en face de la gare de Cannes car le lendemain, ils ont un train à 7h pour se rendre au Motocultor Festival à l'autre bout de la France. La nuit promet d'être courte...

Set-list Koritni

01. Game of Fools
02. By My Side
03. Haeven Again
04. Highway Dream
05. Keep Me Breathing
06. 155
07. Roll The Dice
08. Mess With Love
09. Stab In The Back
10. V8 Fantasy
11. Red Light Joint
12. Tornado Dreaming II
13. Sick Again
14. Kitten's Got Claws
15. Under The Overpass
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16. The Devil's Daugther

L'Album Photo de la soirée

 

 

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