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Tribal festival 2010
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L I V E R E P O R T
En prélude de ce live report je vais vous raconter l’histoire de deux amis qui se rencontrent un vendredi sur un quai de la gare de Lyon : Passons au live report… Adam Bomb s’étant désisté pour des raisons familiales, la programmation du festival a un peu bougé, c’est donc Black Rose, un projet porté par Marco « le Président » du Tribal fest, qui le remplace au pied levé. Le trio débute donc cette sixième édition avec une musique instrumentale inspirée et parfois progressive. Auteur d’une bonne prestation d’une quarantaine de minutes, Black Rose cède sa place… Bloody Mary originaire de Nancy rentre sur scène, Pierre (guitare/chant), Michael (batterie) et Paul (basse) en jouant un Sleaze Rock musclé, se mettent de suite le public dans leurs poches avec leurs deux premiers titres, On My Own et Love Is Like Addictive, ils embrasent d’entrée la pinède du Parc Daudet. Il faut avouer que son répertoire, incluant ce soir quatre nouvelles compositions, est excellent ! En lisant ces quelques lignes j’espère que vous avez compris que si Bloody Mary passe près de chez vous, il ne faut pas le manquer !
Le show continue … C’est au tour de Big Ben, un groupe de rock dur Francophone basé sur Paris, de nous en mettre plein les oreilles. Cette formation qui est composée de musiciens chevronnés P.Kalfon (guitare), Gerry Plisson (basse), Joe Steinmann (batterie), Bertrand Schütte et de Daniel Désabres (chant) commence son set par une reprise, Harley Davidson de l’homme à la tête de choux. B.B n’ayant pu venir, c’est donc Mélodie qui donne la réplique à son papa, mister Désabres est aux anges, même si les musicos envoient du lourd, le duo tient bien le rythme et s’en sort très bien… Daniel lance à la foule "Courir ! Un morceau qui sera sur notre prochain album", le riff d’intro est terrible, sur titre très nerveux Daniel nous montre qu’il est vrai frontman, Kalfon, Schütte se déchainent... Sur le titre suivant, ce sont Gerry et Joe les deux papis de la rythmique qui rajeunissent de dix ans sous l’effet de Baby Doll Boogie. Si vous allez sur le Myspace du groupe, il ne faut pas vous fier aux titres mis à l’écoute, sur scène Salarié de l’Etat, Emmenez-moi, Tu me colles le Blues sont beaucoup plus puissants et énergiques, Big Ben prend vraiment son pied sur les planches. Sur Plus Haut, Daniel s’envole littéralement, haranguant la foule, il met le parc Daudet en ébullition, après la reprise de Friday On My Mind, on arrive à l’apothéose du set bien rodé de Big Ben… Le mec rencontré sur le quai de la gare de Lyon par P.Kalfon rentre sur scène et entame l’intro d’Antisocial de Trust… Putain c’est Nono en personne ! Daniel fait une superbe interprétation sa voix colle vraiment au morceau, Nono à l’air heureux d’être là, sa joie est communicative, le public chante en cœur le refrain… Set-list de Big Ben : Après un réaménagement de la scène, rentre enfin Blue Coupe Band. Blue Coupe nous ouvre sa boite à souvenir avec Under My Wheels qui fait merveille, tient j’ai pas vu de pompier dans le parc, c’est dangereux ! car Joe tente de nous enflammer avec les riffs de Cities on flames puis ils y arrivent avec un Burnin you chaud comme la braise… Après deux titres plus légers on arrive au point fort de ce concert, une serie de quatre titres qui commence par Red and Black avec son intro d’enfer, malgré qu’Albert bouchard soit au chant il ne perd pas son énergie, celui-ci maltraite son kit à faire éclater sa grosse caisse avec Dennis Dunaway c'est la section rythmique révée… roulement de tambour, ambiance lugubre, c’est à Dennis de prendre le micro pour crier "body ! body !..." à partir de là on part pour près de dix minutes d’orgie sonore et musicale entrecoupée d’éructations vocales pour finir par un dernier cri du bassiste fou Black Juju qui est en fait le titre de cette merveille qui se trouve sur LoveIt To Death d’Alice Cooper Band, les brothers reprennent la main sur le set en enchainant deux perles du B.O.C tout d’abord Hot rails to hell, un hymne qui enchante l’assemblée, ensuite Joe pointe son doigt vers le ciel et nous annonce Astronomy, encore un moment intemporel qui nous projette dans les étoiles. A peine le temps d’atterir que l’on sent une drole de sensation au niveau du cou. Le groupe a décidé de jouer You Like Vamps, un titre de leur futur album… Tout le public peut remercier les frères Bouchard, Dennis Dunaway et Nono, car ils ont été très disponibles et adorables avec tout le monde avant et après le concert. J’ai du mal à réaliser ce qu’il s’est passé sur cette scène, cette prestation a été magique ! Après ce set époustouflant, Koritni a intérêt à être en forme. Set-list Blue Coupe Band 1. Under my wheels Enfin c'est au tour de Koritni de monter sur la scène. Ils sont très à l'aise, comme le dit Eddy dans son interview, ils sont un peu à la maison à Peymeinade. Ils attaquent par un Game Of Fool, où la voix de Lex a bien du mal à émerger. Quelques soucis de micro, d'autres au niveau du mix. Ils jouent beaucoup plus fort que les groupes qui les ont précédés, c'est un peu dommage, car ça n'est pas du tout nécessaire. Le méga hit By My Side remet tout le monde d'accord. Les garçons occupent bien la scène, échangeant régulièrement leurs positions. Les lumières sont faiblardes, les côtés de la scène sont souvent dans le noir, du coup on voit peu le spectacle aussi d'ailleurs, avec ses désormais célèbre "tricks". Il joue la main droite de son bassiste sur l'intro de 155 (un autre méga hit qui déménage en live), ou bien il joue des bouts de solo des deux mains à la place de ses guitaristes.Faut dire qu'il est grand, et passer les bras autour de ses musiciens ne semble pas lui poser de problème. Il a l'air d'assurer en guitare ceci-dit. Les morceaux énormes s'enchainent, pas de répit. Les Roll The Dice, Stab In The Back sont énormes. Ils nous casent un bout du riff de Let There Be Rock, au milieu, et ça repart. Tout à coup, sans raison apparente, la guitare d'Eddy se retrouve tellement forte, que tout le monde se bouche les oreilles. Sam Prévot, leur agent, s'agite sur la table de mixage et les choses rentrent dans l'ordre, mais ça a saigné, une vraie torture ! Après cet épisode, le son sera bien meilleur (merci Sam). Côté reprise, on a droit à un original Kitten's Got Claws de Whitesnake. Ca change, et ça passe très bien. Ils terminent par un très bon Under The Overpass, toujours aussi efficace. Petit break et les revoilà pour un The Devil's Daughter assez génial qui clôt le Festival. Marco les rejoint sur scène et demande à tous les artistes de les rejoindre pour saluer le public. Après le concert, et comme toujours, les Koritni restent très proche de leur public et viennent signer tout ce que les fans ont à leur tendre, CD, affiche, ticket, t-shirt, épaule dénudée, ils se marrent. J'entends Lex qui dit qu'ils sont logés en face de la gare de Cannes car le lendemain, ils ont un train à 7h pour se rendre au Motocultor Festival à l'autre bout de la France. La nuit promet d'être courte...
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