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Epica
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L I V E R E P O R T
Cette année, la tournée d'Epica se terminait à Lyon, bien que le groupe ait participé à un festival en Italie le lendemain. Retour sur ce concert avec un public à la hauteur de sa réputation et qui peut avoir dérangé les personnes présentes pour le concert en lui-même et non pour être bousculées et malmenées par d'autres. Dernier concert en France pour ReVamp qui livre le même set qu'à Paris avec quelques mêmes introductions pour les chansons, comme pour Kill Me With Silence que Floor Jansen présente en chuchotant. Elle revendique toujours le côté lourd et sombre de sa musique, ce qui se révèle être vrai. Tout comme à Paris, le public entre sans trop de difficultés dans le set, les divers pogos, cris et applaudissements en sont les preuves. Encore une fois, Floor démontre sa force et l'absence de faiblesses vocales ou scéniques. La jeune femme et les musiciens semblent plus détendus et toujours aussi complices, visiblement heureux d'être présents à ce concert Lyonnais. La détente et la rigolade sont les maîtres mots de la soirée et cela se voit dès cette première prestation. Après la "ballade" Sweet Curse, toujours aussi prenante, le tour manager d'Epica arrive sur scène et demande à Floor de porter un casque de chantier avec le sigle d'une marque de boisson énergisante. La Néerlandaise se plie au jeu, en parlant avec le public tout en exprimant un faux mécontentement et adressera un joli geste au tour manager qui jubile de la voir ainsi. Mais en grande professionnelle, elle intègre ce nouvel accessoire à son jeu de scène, le retirant seulement lorsqu'elle headbangue. A part ce détail, le show est très semblable à celui de Paris qui avait eu lieu deux jours plus tôt. Sur le dernier morceau, Floor sort sa petite caméra et filme une partie de la prestation du groupe et s'amuse à immortaliser la fougue du public. Ce soir là, c'est la confirmation d'un talent, d'une présence, d'un charisme, d'une grande voix et d'un groupe en devenir que nous avons eu lors de ce concert. Si ReVamp réussi à revenir en France, comme Floor dit l'avoir souhaité après l'accueil que le groupe a reçu, leur venue et leur prestation ne sera à rater sous aucun prétexte ! Set-list de ReVamp : 01. Here's My Hell Avant que Kells ne monte sur scène, une petite blague est organisée par les membres de ReVamp. En effet, ceux-ci remplacent les set-list par des dessins avec des petites annotations dont on ne révèlera pas la teneur au cas où des mineurs liraient ceux-ci (ce qui laisse imaginer la teneur du propos). Virginie Goncalves mettra d'ailleurs du temps à s'apercevoir ou notifier cela. Retour aux sources pour Kells qui joue donc à domicile à Lyon, retrouvant une partie de son public. Les pogos ne sont pas prêts de s'arrêter ! Exit le pantalon ou les grandes jupes accompagnées de corset, Virginie arrive en short et en tee-shirt sur scène, ce qui doit être plus confortable pour s'agiter comme elle le fait. Là aussi, même set-list qu'à Paris et surement que sur toute la tournée, livrant une nouvelle version de Here To Stay de Korn. Une bonne initiative pour un groupe qui a l'habitude de faire des reprises (Kim Wild, Talk Talk, ...). Toujours dans la communication avec le public, Virginie reste fidèle à elle même, Pat et Laurent aussi qui avec un seul regard s'accordent pour se poster de chaque côté de la batterie. Le nouveau batteur, Julien remplace très bien Jano derrière les fûts, livrant un jeu de batterie et une énergie qui se marient bien avec le néo-metal de Kells. Un bon point de plus donc ! Fait non signalé dans le report de Paris (il fallait bien laisser des choses à dire pour celui-ci et ne pas se répéter !), c'est Pat qui assure la voix masculine sur le morceau Lueur, remplaçant lui aussi de manière sympathique Jano qui manque quand même un peu au public. Le public exulte sur La Sphère, le fameux duo avec Candice d'Eths que l'on entend grâce à des samples et Virginie, sur les deux nouveaux morceaux inédits montre qu'elle est, elle aussi, capable d'avoir ce genre de voix assez forte. Cela semble d'ailleurs susciter la curiosité de personnes qui n'étaient pas tant fan du groupe que cela. Afin de finir dignement ce concert et cette tournée, Virginie se laisse tomber sur la foule qui va la porter un petit moment avant de la laisser repartir pour saluer le public Lyonnais et laisser la place au groupe principal de la soirée ! Set-list de Kells : 01. Réminiscences Avant qu'Epica n'entre sur scène, la foule devient encore plus compacte qu'avant, et les gens sont serrés comme des sardines. Les personnes avançant à coups de coude pour atteindre difficilement les premiers rangs sans penser à ceux à qui ils font perdre l'équilibre viennent empirer la situation. Le concert dans la fosse va être assez violent et difficile à vivre pour une partie du public, et ceux qui étaient près de la barrière l'ont sentie s'enfoncer à plusieurs reprises dans leur ventre. Passons ce désagrément et concentrons-nous sur le show d'Epica qui serra tout de même rythmé par des pogos (d'ailleurs leurs initiateurs se sont ennuyés lors de la ballade traditionnelle) et même par un ou deux slams assez en décalage avec la musique des Néerlandais. Comme toujours depuis la sortie de Design Your Universe, c'est Samadhi et Resign to Surrender qui plongent le public dans l'univers d'Epica. Simone Simons, vêtue de la même manière qu'à Paris arrive et se fait acclamer par la foule en délire ! Le groupe semble heureux d'être sur scène et au Transbordeur qui est quasiment complet. Contrairement à la set-list de Paris, nous auront droit à Kingdom Of Heaven, Ariën Van Weesenbeek démontre qu'en plus d'être un excellent batteur, il sait aussi bien grunter que sur album. Un vrai moment de pur bonheur pour les fans d'Epica et de ce morceau. Illusive Consensus sera jouée pour le plus grand plaisir de ceux n'ayant pas assisté au show du MFVF (The Last Crusade et Design Your Universe ayant disparues de la set-list). Pas d'autres changements notoires au niveau de la set-list, si ce n'est une inversion entre le morceau le plus doux qu'est Tides Of Time qui a encore fait des merveilles et La Marche Impériale qui semble être le nouvel hymne d'Epica et un tantinet lassante. Pour le plus grand plaisir des amateurs des Néerlandais, tout le groupe est en forme, et heureux d'être là. Simone montre moins de faiblesses vocales bien qu'elles soient encore fortement présentes, et tout comme à Paris et au MFVF reste un peu plus sur scène lorsqu'elle ne chante pas. Cependant, elle part tout de même relativement souvent, laissant la vedette à ses acolytes masculins. Tout comme à Paris la complicité entre les membres est visible au premier coup d'oeil et il est vraiment agréable de voir un groupe qui communique autant et qui montre son plaisir et son enthousiasme à jouer ensemble. Comme toujours, Coen viendra faire le pitre sur scène avant Sancta Terra (morceau sur lequel les lights vertes seront très fortes comme l'a souligné la jeune rousse), faisant monter Kells sur scène pour les remercier une dernière fois et les mettre un peu plus en avant. Il fera rire le public puis lancera le duo tant attendu qui fait ravage depuis qu'il a été joué à Paris. Effectivement, Floor Jansen rejoint Simone Simons pour ce morceau de The Divine Conspiracy. Tout comme à Paris, Simone se montre à la hauteur de celle qui la coache sur son chant et bientôt le moment le plus drôle et sympathique de la soirée arrive. Effectivement, les membres de ReVamp et de Kells viennent sur scène afin de faire un semblant de boeuf avec Epica. Pat de Kells se ramène avec un corset emprunté à Virginie et fait semblant de chanter avec les deux femmes qui s'amusent de le voir accoutré de la sorte. Une complicité et une entente entre les groupes qui fait vraiment plaisir à voir et qui fait de ce concert un moment unique et mémorable ! Mais cela signifie aussi que la fin du set et de la tournée approche à grand pas et c'est avec tristesse que l'on entend résonner Consign To Oblivion après un Quietus ressorti du placard avec toujours Mark au chant pour les couplets. Dernier morceau qui laisse rêveur après près de deux heures de show qui sont passées bien vite, trop vite. Pour finir, tout le monde monte sur scène pour une photo souvenir et boire une petite coupe de champagne devant un public qui n'attend qu'une chose : se rafraichir et boire ! Set-List d'Epica : 01. Samadhi Epica a encore su faire le show, gommant ses petits défauts même si les ficelles sont bien trop visibles et connues. Un concert à la hauteur du groupe qui ne donne qu'une envie, être l'année prochaine et les revoir sur scène. La tradition, c'est la tradition et l'automne sans Epica en concert, ça n'est pas un vrai automne, alors rendez-vous l'an prochain pour une nouvelle dose de qualité scénique et musicale. En espérant que les premières parties assurent autant que celles présentes sur cette tournée ! Venez donc discuter de ce concert, sur notre forum ! |
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