Nous voici, nous voilà, L’ami JC à la photo et ma pomme, du côté de la très sympathique bourgade de Montendre en Charente-Maritime pour assister au festival Rock The Castle quatrième du nom ! Malheureusement, pour cette édition, ni château, ni lac, les conditions ne sont pas réunies. Nous sommes par conséquent à la salle municipale qui est des plus agréables. Tout comme le comité d’accueil de l’association A Donf qui, en moins de dix minutes, nous présente le président, les loges, la salle, leur histoire et un jus de houblon, si ce n’est pas de l’accueil ça ! Master Out : La soirée commence avec Master Out qui se présente comme du « rock alternatif ». Derrière ce terme un peu fourre-tout se cache une musique assez variée, qui touche autant au Néo Metal, qu’au Rock Stoner, mais également un aspect Fusion. L’ensemble est aussi planant que percutant et m’emmène assez vite puisque comme eux j’ai été dopé à la musique des 90’s. Ah oui, une petite précision s'impose : Master Out, c'est un jeune groupe de vieux, ou un retour de jeunes avec de la musique de vieux, ou un groupe de Néo-jeunes-vieux, je crois que je n’ai rien compris finalement… En fait, le groupe a fait sa dernière scène ici même MAIS (il faut que tu le lises aiguë) en 2001 ! C’est donc le retour sur scène d’un groupe d'amis, à l’époque des ados, qui avait juste envie de reprendre un petit coup de scène. Et par conséquent, toutes les images d’Épinal de l’époque y passent. Le chanteur avec des magnifiques sneakers (que l’on appelait basket à l’époque…) qui est aussi à l’aise avec sa guitare qu’en style rappé type Fred Durst ou en chant clair. On trouve les nappes de guitares à la Deftones soutenues par de très belles mélodies de basses, et la même frappe sur la caisse claire (Aïe !), sans oublier les riffs aussi techniques que mélodiques du second guitariste qui est loin d’être un manchot… Le tout soutenu par un très bon son et un superbe light show, voilà une soirée qui commence bien ! Belle initiative pour les changements de scène puisque nous retrouvons Matthieu Guerineau qui nous propose un Blind Test entre chaque groupe. Cet énergumène nous avait bien fait marrer sous son pseudo L’étoile Rouge en ouverture des Tambours du Bronx, il y a quelques mois maintenant. Ce sera à nouveau le cas ce soir ! Greyborn: Second groupe de la soirée, Greyborn prend possession de la scène dans une configuration assez atypique. Le chanteur principal n’est autre que Théo, le batteur qui se retrouve au beau milieu de la scène avec un micro à la Lemmy juste au-dessus pour ne pas être gêné en jouant. Le guitariste Maxime à sa gauche et le bassiste Guillaume à sa droite, qui tous deux assurent les chœurs. Greyborn fait dans le Rock-Stoner-Doom bien lourd avec des tempos globalement lents. Leurs gimmicks musicaux ou bien encore leurs mélodies sont entêtantes et une fois que le groupe a trouvé son credo, il évolue peu sur la longueur. En revanche, lorsque le groupe accélère un peu le tempo, il se rapproche un peu plus des Foo Fighters et cela leur va nettement mieux, ou cela me va mieux, question de point de vue. Ils cherchent également à créer des ambiances qui invitent au voyage, à se laisser transporter par leur musique, qui dans ces moments-là se rapprochent plus d’un White Stripes sous acides. Là encore, ce concert a une singularité puisqu’il s’agit du dernier de Maxime à la guitare, et le bougre a bien l’intention d’en profiter un maximum, que ce soit dans le partage avec les collègues sur scène, qu'avec le public. Il fait le show à grand coup de guitare levée, de headbanging, ou bien encore avec un maximum de jeu sur les effets, bref une belle dernière ! Psykup : Mine de rien, l’année prochaine Psykup aura trente ans d’existence, c’est une belle grosse bougie, pour eux, peu de groupes peuvent se targuer d’avoir atteint ce cap… Mais, au-delà du fait que cela me renvoie aussi à mes nombreuses bougies, voyons le côté positif de l’affaire car pour ses trente ans, il y aura un nouvel album, que je n’espère pas être celui de la maturité ! Elle peut rester où elle est celle-là ! Malgré l’âge de leurs artères, je peux vous dire que le groupe va nous donner une sacrée énergie ! Ils sautent ensemble sur le début de Chaos ? Why Not !, virevoltent, lancent la jambe, headbang à casser la scène, bref, c'est la guerre et ils vont la gagner ! D’ailleurs la setlist sera assez large et ressemble presque à un best of, qui aurait juste oublié l’Autruche qui, malgré la demande insistante d’une part du public, sera mise de côté. Sinon, il ne manque pas grand-chose, en partant de leur première démo avec Teacher, puis To Be(tray)... ...Or Not to Be, Kill Your Vision, Birdy, Cooler Than God, et Lucifer Is Sleeping, chaque album sera représenté et c’est un véritable plaisir de traverser leur carrière. J’avais pu voir la première de M. Matthieu Romarin et il est aujourd’hui parfaitement intégré au groupe, même si son style vocal est plus abrupt que son prédécesseur, comme me le fait remarquer mon demi-frère (il fait la moitié de mon poids…) avec qui j’ai découvert les Toulousains en ouverture de Watcha, il y a fort, fort longtemps… Un nouveau changement de line up apparaît avec M. Dorian Dutech qui est très à l’aise avec son instrument (si je puis me permettre…), il ajoute quelques effets et quelques touches complémentaires qui vont très bien dans l’univers de Psykup. Sinon, nous retrouvons avec plaisir Julien à la guitare, au chant, et chef d'orchestre, son compère de toujours Brice et Julian à la basse. Et comme Psykup a toujours considéré la scène comme un terrain de jeu, ils finissent par un magnifique limbo sous guitare avec la musique de Tourner Manège. Pour résumer, encore une fois, Psykup c’était cool, vivement la prochaine. Setlist de Psykup : Chaos ? Why Not ! Sun Is The Limit We Will Win this War Teacher Love Is Dead Cooler Than God Nothing to Sell Kill Your Vision To Be(tray)... ...Or Not to Be Lucifer Is Sleeping Masturbation Failed Happy Sad Birdy Familly Burlesque
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