L’ami JC (fournisseur officiel des photos ci-dessous) et ma pomme, Nous voilà du côté du Diff’art, salle on ne peut plus atypique de Parthenay pour un nouveau concert des Tambours du Bronx. Leur dernier album m’avait vraiment tapé dans le cœur et les oreilles et j’avais hâte de voir la retranscription scénique de leur dernier méfait Evilution. Ce concert est organisé dans le cadre du festival Rise and Fall qui inonde pendant un bon mois l’ensemble des Deux-Sèvres de bonne musique. L’étoile Rouge : La soirée débute par un moment très sympa, c’est L’étoile Rouge qui prend place sur scène. Ce projet, car je ne sais pas trop comment le qualifier, vient du cerveau bouillant de Matthieu Guerineau qui se veut être à la fois animateur, batteur et chanteur. Et en effet, l’animal se pose derrière une batterie, un sampler en guise de soutien, et le voilà parti pour un blindtest totalement délirant ! 
Voilà comment il nous a été présenté : “Venez participer au blind batterie test de l’improbable, remuez vos méninges et vos popotins : d’une pierre de coup. Plein de cadeaux, goodies et sourires à gagner !” et c’est exactement ce à quoi nous allons assister. Un mix surréaliste entre blindtest, chanson de tout genre, et surtout une grosse dose de bonne humeur. 

Il a beau avoir la coupe de cheveux de Bernard Tapie (ce sont ces mots...) il faut lui reconnaitre un vrai talent d’animateur. Tout d’abord un blindtest juste à la batterie et basé sur des rythmiques emblématiques, plus des mix improbables parce que le gars passe de Refused à Lady Gaga, par RATM ou encore Lenny Kravitz, le shaker est grand et il accueille du beau monde. Le tout est servi avec le sourire, de l’humour, de l’humeur, bref un vrai moment de fun ! Les Tambours du Bronx : Vous le savez certainement si vous avez eu l’occasion de voir les Tambours sur scène dans leur version Metal mais il est rare de croiser le trio Stéphane Buriez – Reuno – Renato Di Folco ensemble sur les dates, j’imagine que vu le nombre de dates que font les Tambours, couplés à trois gaillards avec des emplois du temps bien chargés, il est difficile d’avoir les trois. Ce sera Reuno qui nous accueille ce soir et qui va tenter de mettre le feu au Diff’Art. 

Il n’est pas seul car j’ai le plaisir de revoir Florent Chalet (des excellents 6:33) sans sa peluche mais bel et bien avec sa casquette vissée sur la tête qui joue le rôle du chanteur, comme le numéro, complémentaire. Ce choix n’est pas très étonnant puisque dans la série des chanteurs qui savent tout chanter M. Charlet en impose. Sa voix est un peu fatiguée ce soir, mais rien de bien important, surtout quand je vois le nombre de concert qu’il vient d’enchainer. Il aura assuré une prestation de haut vol, aussi bien vocalement que scéniquement avec toutes ses mimiques bien à lui. Côté des percussions on retrouve Babass, Davidzio, Stouf, Luc, Nono, Romy, Thierry, Will, Romain et Tristan, qui vont comme à leur habitude suer sang et eau sur leur bidon, toujours très bien soutenu par Francky Constanza derrière ses fûts. Pour le reste du groupe, on retrouve Dom et Ben aux guitares, et Sid à la basse, qui ce soir se situe malheureusement bien en retrait sur scène, mais que voulez-vous ils sont nombreux et du coup certains sont au fond à côté du radiateur... Même si la palme de la discrétion revient à Arco qui, pourtant, est si essentiel dans la musique des Tambours. 

Et côté setlist, je peux vous assurer que nous en avons pris plein les carreaux ! C'est Le Début de la Fin qui ouvre aussi Evilution en ouverture du set, met dans le bain avec un Reuno qui va se donner à fond pour mettre la salle en mouvement. Le medley de Sepultura Refuse-Resist + Roots + Territory reste un des moments de pure sauvagerie de la soirée, Double Diables comme sur l’album écrase tout même sans hurleur attitré, et le magnifique Ghost aura gardé sa puissance grâce à Florent, qui aura une grosse pensée pour Renato. D’ailleurs nous apprendrons, non sans stupeur que ce dernier, n’a pas pu être présent car en cure mais on ne sait pas de quoi... Ce trait d’humour, comme une vanne entre pote en soirée, est tellement significatif de l’ambiance qui règne dans ce collectif... Bref, les nouveaux et les anciens titres s’enchainent à la perfection et c’est une belle soirée qui se conclut par l’éternel Dragula ! 

Une très belle soirée que ce combo L’étoile Rouge – Tambours du Bronx, chacun dans son style aura amené de la chaleur humaine à cette soirée, soit par le bais de l’humour, soit par la franche camaraderie qui se dégage de ce collectif. Un grand merci à Dominique pour avoir permis ce moment, et également un grand merci aux organisateurs du festival Rise and Fall qui j’en suis sûr à une belle vie devant lui. Et je suis obligé de conclure là-dessus, les Tambours c’était comme d’hab, c’était trop bien ! Setlist de Les Tambours du Bronx : Le Début de la Fin Never Dead Delirium demain The Power Denials Medley Sepultura L'Un des Nôtres Lions Share Mirage éternelle Ghost Jungle Jazz U Lost Chaos Noir Pray Double Diables Jour de colère New Day Le Festin Dragula
|