Party Roxx

Interview date

31 Aout 2013

Interviewer

philippec

I N T E R V I E W

Interview Renaud Espeche


Bonjour Renaud, content d'être au TribalFest?

Oui c'est un plaisir, nous aimons bien participer aux événement locaux, l'ambiance y est toujours plus amicale et familiale, donc content d'être là et d'ouvrir car nous aimons bien commencer ce genre d’événement, c'est notre truc en fait.

Peux-tu présenter Party Roxx et faire un historique?

Party Roxx s'est construit à l'origine sur la base du groupe Kragens qui était plus dans un style Heavy Thrash. En parallèle, nous sommes partis sur un deuxième projet musical dans un trip Big rock américain et hard rock mélodique qui s'appelait Shoot To Kill, avec lequel nous avons fait plusieurs concert sur la côte ainsi que la première partie de Trust au théâtre de verdure. Ca ne s'est pas trop bien passé avec eux, dans le sens où nous avions fait un concert tellement bon qu'on a été coupé avant la fin de notre set. Le projet Shoot To Kill, qui a pris le pas sur Kragens, est devenu Party Roxx. En 2012, nous avons sorti un premier album en auto production, mixé par Logan Mader avec Damien Rainaud à la batterie. Suite à cet album que l'on a scindé en deux parties, dont la première est sortie en auto-production, le groupe à été un peu modifié avec l'apport de nouveaux musiciens. Finalement de l'équipe originelle il ne reste plus que Denis Malek à la basse et moi au chant, à nos côtés nous avons actuellement Bastien à la guitare et Lionel à la batterie.

Mais ce n'est pas Bastien qui est à la guitare aujourd'hui ?

Oui, en fait ce n'est pas facile d'être musicien et d'avoir un boulot en même temps, Bastien n'a pas pu, par obligation professionnelle, se libérer pour cette date. C'est Marc, un ami de longue date, qui l'a remplacé à la dernière minute pour ce set. En fait il n'a eu que huit jours pour apprendre la setlist et a très bien assuré, si bien que l'on espère l'intégrer s'il le souhaite dans Party Roxx comme deuxième guitariste.

A l'écoute de votre opus au ressent de suite que les musiciens ont de la bouteille, l'expérience acquise au sain de Kragens vous a-t-elle servie pour la réalisation de cet album ?

Je ne dirais pas simplement l'expérience acquise avec Kragens, puisque mon expérience date du début des années 82, 84. Avec le groupe Demon Eyes tout d'abord, puis Lynx avec qui j'ai côtoyé des musiciens déjà très affûtés, puisqu'on a enregistré un album co-produit avec Bernie Bonvoisin, il n'est jamais sorti mais il nous reste encore les bandes. On le sortira peut-être un jour ! Pour conclure, l'expérience de Kragens nous a servie peut-être pour sa modernité et surtout pour la maîtrise scénique car avec Kragens, on était réputés pour être des tueurs sur scène, et donc cela se ressent dans Party Roxx, c'est sûr !

Comment s'est passé l'enregistrement de l'album et où ?

Le choix s'est très vite porté sur Damien Raynaud pour l'enregistrement de toutes les parties musicales, puis il est parti faire le mixage chez Logan Mader à Los Angeles. Damien est resté aux Etats-Unis, il n'est pas revenu (rires), en fait Logan Mader s'est aperçu en travaillant avec lui sur notre album que c'était un garçon très doué, et c'est un peu grâce à nous qu'il lui a demandé de travailler avec lui.

Comment se répartit le travail au sein du groupe ?

Très naturellement, en fait la majeure partie des compos venait de Cédric, notre ancien guitariste, qui est pour cette partie très doué et inventif. Pour le reste, Bastien lui aussi à le don de composer des morceaux qui sont très efficaces, d’ailleurs nous en avons joué quelques-uns en exclu cet après-midi car ils sonnent vraiment. Voilà, le travail s'est organisé entre eux deux puis moi, j'ai posé les voix. J'ai écrit les parties des textes mais sur les refrains on essaye d'être assez basique et spontané. La plupart ont été élaborés assez instinctivement dans notre local, notre principe de base est d'être le plus spontané possible dans les refrains.

A l'écoute de votre album, on ressent plusieurs influences musicales autres que le glam rock, tels que OZZY version Randy Rhoads, Pretty Maids, Tokyo Blade... En fait vous sonnez assez heavy rock. Qu'en pensez-vous ?

Ozzy oui pourquoi pas dans Superman, les autre groupes sont aussi des références pour nous. Tu as raison quand tu dis que l'on sonne plus heavy que glam, en fait le côté glam est plus dans mon interprétation, même si j'ai encore des intonations heavy, en fait tous les vocaux de l'album ont été enregistrés en quatre jours et pratiquement "one take", en une prise, car ce que nous voulions retrouver est à la fois le son originel et la spontanéité, la fraîcheur comme si nous étions en live ! Pour nous le but est que l'auditeur, quand il nous écoute, tape du pied sur notre musique !

Avez-vous fait de la promo auprès des médias pour mieux faire connaître votre album ? Qu'attendez-vous de leur part ?

En fait c'est un peu atypique ce qui nous est arrivé, nous avons essayé de démarcher des labels et de très gros étaient intéressés, comme Universal par exemple. Le problème qui s'est posé par rapport à la signature, c'est qu'en fait nous sommes trop vieux. Dès que les directeurs artistiques on vu notre âge, ils ont capitulé, pour eux le projet était au top artistiquement, mais ils nous auraient signé si on avait et vingt-cinq ans. On s'est retrouvé avec quelques gros contacts avortés, donc après ça nous avons décidé de le sortir à compte d'auteur en auto-production, puis pour sa promo, comme nous avions des vies personnelles très agitées pendant cette période, nous avons eu peu de temps pour s'y consacrer. Mais par le biais de quelques concert et des contact sur internet, il y a eu un buzz qui nous a permis de vendre des albums en France et à l'étranger, comme en Allemagne par exemple !

Sur votre page Facebook, on peut y voir un bel album photo promo. Pouvez-vous nous en dire plus ?

C'est une amie modèle qui pose pour nous, en fait cet album photo publié sur notre page est une séance photo pour la promo de la deuxième partie de l'album. Il n'y a qu'une partie de la séance, en fait le reste des photos est pour l'élaboration de la nouvelle pochette.

Est-ce la même personne que sur la pochette du premier album ?

Non, sur la première pochette c'est notre amie Virginie, originaire d'Aix en Provence, qui quelquefois monte sur scène avec nous pour danser et comme elle aime bien le hard rock américain, très enthousiaste elle a bien voulu prêter son postérieur pour la pochette du premier album. Pour finir, comme on aime bien ce genre d'imagerie, le sexe et les filles qui ont de jolis culs, on a récidivé avec le deuxième album.

Quels sont vos projets pour cette fin d'année ? D'autres concerts sont-ils prévus ?

L'essentiel pour nous maintenant est de se recadrer sur la programmation de futurs concerts car la scène est une priorité, et aussi de se consacrer à la sortie et à la promo de notre deuxième album ainsi que du premier aussi !

Un mot à dire sur l'organisation du festival ?

Ecoute, je la trouve très pro par rapport à un événement local. Parfois on peut avoir des surprises, surtout avec Kragens nous avons pu faire des scènes internationales très pro et très bien organisées. Et là nous avons vraiment affaire à des gens très aguerris qui gèrent bien les choses avec de bonnes conditions pour les groupes. Rien à dire, en plus on ressent vraiment le côté fraternel que l'on aime dans le metal ! En plus, pour nous, c'est la première fois et il faut dire qu'avec Kragens nous nous sommes épanouis à l’extérieur de Nice et à l'étranger. C'est un peu le côté paradoxal au final, les groupes locaux sont souvent plus aidés à l'extérieur que chez eux, donc être présent à cet événement nous réjouit vraiment !

Mon interrogatoire est terminé, je te laisse les dernier mots pour les lecteurs du webzine !

A ceux qui vont lire l'interview, merci de nous écouter, qu'ils continuent à s'intéresser aux groupes locaux et français. Il faut dire aussi que, que ce soit en France ou à l'étranger, il y a des gens qui sont étonnés par la qualité de la production de notre album, donc je leur dis merci d'être aussi curieux et de continuer à nous soutenir ainsi que la scène française !


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