Interview Aletheia et Valens
Tout d’abord pouvez-vous vous présenter ?Nous sommes Valens et Aletheia, les membres fondateurs, compositeurs et interprètes d’IDŌL et nous sommes originaires de la banlieue sud parisienne. Comment vous-êtes vous rencontrés ?Notre rencontre remonte aux années lycée, cela fait un moment. Le projet IDŌL naquit néanmoins beaucoup plus tard en 2019 où nous avons ressenti le besoin de créer notre propre son et d’exprimer notre univers musical. Parlez-nous de votre parcours musical ? Idōl est votre premier projet ?Aletheia : Oui, il s’agit de notre premier vrai projet. Durant nos années lycée, nous avions fait quelques trucs. Valens (chanteur, guitariste, bassiste) a eu un groupe de métal et a fait quelques représentations mais sans plus, aucun morceau ne fut véritablement enregistré. Me concernant, j’ai fait quelques représentations plutôt dans le monde de la danse. Nous avions commencé la musique chacun de notre côté durant notre enfance mais l’élaboration du projet IDŌL fut plus tardive. Vous êtes un duo, comment fonctionne le travail au sein du groupe ? Qui fait quoi ?Valens : A la base, Aletheia compose le squelette des chansons sur son piano et ensuite je l’accompagne à la guitare, à la basse puis au chant. Les paroles sont écrites par Aletheia. Il lui arrive également de faire les chœurs et de chanter sur quelques morceaux tels que Steline. Avez-vous recours à d’autres musiciens ?Pas pour le moment mais si nous sommes amenés à faire des concerts, nous préfèrerions être accompagnés de musiciens. Quelles sont vos influences musicales ?Nos influences sont nombreuses et variées, voici quelques artistes que nous admirons (notamment de la scène rock/métal) : Iron Maiden, Metallica, Slipknot, Carach Angren, Anorexia Nervosa, Tribulation, Sopor Æternus, Emperor, Bucketheadou encore Cradle of Filth. Vous venez de sortir votre premier EP « Allegoria », parlez-nous de lui ?Aletheia : cet EP est rattaché à une certaine dimension mystique et philosophique illustrée par des histoires fictives issues de mon imaginaire. Le côté philosophique est lié au message global raconté par cet EP. Sans trop m’étendre sur le sujet, ce message est plutôt positif et parle d’éveil, d’affrontement, de résilience et de contrôle de soi. Quant au choix du nom « Allegoria », il ne s’agit pas d’une allégorie personnifiée. Ce n’est pas l’allégorie de la justice ou de la philosophie. Le terme est employé de façon plus générique où chaque morceau fut composé selon une émotion différente : la colère, la joie, la peur etc. Quels sont les thèmes abordés dans vos chansons ?« Allegoria » a un aspect cathartique où les textes sont inspirés d’histoires personnelles imagées. Nous laissons aux auditeurs en faire leur propre interprétation. Les thèmes abordés sont le reflet d’expériences personnelles où se mêlent différentes situations émotionnelles que chacun de nous peut être amené à rencontrer dans sa vie : remise en question, rébellion, mécontentement, acceptation, éveil spirituel. Globalement, l’EP alterne ombre et lumière, il mêle la mélodie à une ambiance sombre voire mélancolique où sont tout de même glissés pleins de messages positifs. Vous utilisez l’anglais et le français dans vos paroles, pourquoi mixer les deux langues sur votre EP ?Nous chantons majoritairement en anglais afin que nos textes puissent être compris par un public anglophone. Le français, c’est pour le rappel de nos racines et le plaisir de chanter dans notre langue natale malgrè le fait qu’il fut davantage laborieux pour nous d’écrire des paroles en français qu’en anglais. Ce n’est pas toujours évident de chanter dans sa langue d’origine. Parlez-nous un peu de Secur votre single ainsi que de son clip très visuel ?Secur raconte l’histoire fictive d’une relation toxique où la victime décide de se prendre en main, de sortir de son état de prostration et d’agir afin de s’en sortir. Pour les puristes anglophones, ils auront probablement remarqué qu’il manque un « e » à Secur (normalement écrit « secure » en anglais). Lorsqu’on visualise le clip et que le titre du morceau apparait, le « c » est souligné. Ces petits détails sont voulus et cachent en réalité à un autre mot loin de signifier sécurité. Le clip fut réalisé par Die Frau, une amie et réalisatrice qui a notamment travaillé avec Skáld, Cécile Corbel et Luc Arbogast ainsi que d’autres artistes. Elle a parfaitement su adapté son univers artistique et visuel au nôtre, nous ne trouverons jamais assez de mots pour lui témoigner de notre reconnaissance, un simple merci ne suffirait pas. Un album est-il en cours ou en réflexion ?Un second EP est en cours, 2 singles sont déjà sortis (« Eerie Bells » et « Black Delight ») et ils feront partie de cet EP. Nous espérons le sortir l’année prochaine. Parlez-nous un peu de la scène ? Où en êtes-vous et comment fonctionnez-vous sur scène ?Nous n’avons pour l’instant pas de date à annoncer. En revanche, nous continuerons à produire et à alimenter l’univers d’IDŌL. Ce qui compte fondamentalement pour nous est de faire de la musique qui nous plait et qui soit à l’image de ce que l’on souhaite exprimer. La scène n’est pour l’instant pas notre priorité mais en temps voulu, nous ferons appel à des musiciens afin de partager notre univers en live car c’est tout de même chouette de donner des concerts. Si vous deviez ouvrir pour un groupe lequel serait-il ?Oula, question difficile…Cela dit, ouvrir pour Alcest ne serait pas du tout de refus. Quels sont vos projets dans un avenir proche ?Terminer ce qui fut commencer et donc finaliser le prochain EP, ce qui nous apporterait une grande satisfaction. Je vous remercie et vous laisse le mot de la fin pour nos lecteurs...Merci Aux Portes du Metal pour cette interview. Quant aux lecteurs, n’hésitez pas à suivre notre actu via les réseaux sociaux et à visualiser notre titre « secur » sur YouTube. A bientôt !
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