Groupe:

Speed Rock Machine

Date:

25 Novembre 2020

Interviewer:

Didier

Interview Speed Rock Machine

Salut les Speed Rock Machine, pouvez-vous présenter le groupe à nos lecteurs ?

Phil The Riff : Salut ! le groupe est né officiellement en 2001. A l'époque les membres Jean Pa Makarian, Phil The Riff, Fabrice Palmigiano et Michel Borneman composaient le line up sous le nom de Dernier Carat. En 2003 le groupe enregistre au studio Maryline à Cagnes-Sur-Mer son 1er maxi cd sous le nom cette fois de Speed Rock Machine. Le groupe commença à tourner sérieusement dans les Alpes Maritimes et départements limitrophes pour se faire un nom et se roder à la scène. En 2007 Speed Rock Machine enregistre son 1er album, toujours au studio Maryline avec cette fois une nouvelle formation Dany Cash Guitare et Rodo à la batterie, Phil The Riff tiendra le rôle de bassiste jusqu'en 2010. Depuis 2015, après avoir beaucoup tourné dans la région PACA ainsi qu’en région parisienne et en Normandie, le groupe change à nouveau son line-up et recrute Florian Falicon à la batterie et Christophe Massol à la basse et sort son 2ème EP avec le label M&O Music.

Je sais que vous êtes de Vence, moi je connais étant d’un autre haut-lieu du metal qu’est St Jeannet :-) mais vous ne vous sentez pas un peu isolés dans ce milieu du hard-rock vençois ?

Phil The Riff : Il est vrai que pour le hard rock, les Alpes Maritimes n'est pas le meilleur endroit, nous sommes condamnés à faire beaucoup de kilomètres pour jouer et faire connaître le groupe.

Quelles sont vos influences musicales assumées ?

Phil The Riff : Nos influences musicales ne sont pas très difficiles à identifier, on aime AC/DC, Motörhead, Rose Tattoo, Nashville Pussy etc… Après chacun a ses influences personnelles. Moi j'apprécie le rock français Oberkampf, Oth, Telephone, Starshooter et tant d'autres. Jean Pa lui est un fan de Motörhead et AC/DC et n'écoute rien d'autre !

Et les moins assumées ? :-)

Phil The Riff : Les Forbans !!

Le truc marrant c’est que je vous avais vu en première partie de Vulcain à Peymeinade en 2010, vous vous rappelez de cette date ?

Phil The Riff : Le concert en 2010 avec VULCAIN est une date inoubliable pour le groupe, on a vraiment donné notre maximum ce soir-là. Toutes les conditions étaient réunies, que ce soit l’organisation, le son et le public qui a vraiment contribué au bon déroulement du show.

Moi, en tout cas je m’en souviens très bien, surtout pour l’entrée en scène avec la tronçonneuse que j’avais trouvée quand même sacrément osée. C’est toujours votre façon de rentrer sur scène ? Il y a un bucheron parmi vous ?

Phil The Riff : La tronçonneuse fait partie du spectacle. Tous nos concerts démarrent de cette façon et se terminent par les flammes de l'enfer. JEAN PA est élagueur bucheron de métier, il était normal, pour nous de nous distinguer avec de grosses tronçonneuses.

A l’époque aussi le bassiste s’était transformé en cracheur de feu en fin de concert, tout aussi osé dans cette salle. Vous aimez le grand spectacle on dirait ?

Floo : Oui, on a un set qui s’écoute et se vit !! C’est un vrai show visuel aussi.

Bon, tout ça s’est bien calmé depuis cette pandémie et cette privation de concerts (entre autres). Comment vivez-vous cette traversée du désert ?

Floo : ON ATTEND AVEC IMPATIENCE LA REPRISE DES CONCERTS ET FESTIVALS ! Les répétitions continuent pour pouvoir reprendre dès que possible la scène. Mais il est vrai qu’il est difficile de voir une issue tant la situation s’éternise pour le spectacle vivant.

Vous sortez courageusement cet automne un nouvel EP 5 titres sous le nom Speed Rock Machine ? Pourquoi un EP et pourquoi un titre éponyme ? Vous n’aviez plus d’idée pour le titre ? :-)

Floo : Le titre, c’est notre identité pure ! On ne sort pas d’EP tous les 2 ans, mieux vaut qu’on nous reconnaissance en un coup d’œil ! L’album, on y réfléchit et on a déjà commencé à le préparer. Mais pour le moment, on préfère investir judicieusement. On pourra sûrement le produire dès qu’on aura pu faire des concerts… ceci explique cela !

Et pourquoi un EP et pas un album, vous en aviez déjà sorti un auto produit en 2008 ? Vous étiez à cours de morceaux ?

Floo : Pas du tout ! Nous avons plus de 20 compos en attente de sortie.

J.Pa chante en Français, même si il y a des bouts en Anglais dans Playing Rock & Roll, pourquoi ce choix ? L’anglais de J.Pa a l’air très bon pourtant dans ce qu’on entend.

Floo : Parce que le rock français n’est pas mort ! On veut aussi que le public comprenne ce qu’on dit. Et tout le groupe préfère chanter dans notre langue. C’est peut-être plus rare et plus original.

C’est J.Pa qui s’occupe des textes et ça parle surtout de nana et de rock & roll il me semble ? Pas d’autres sources d’inspiration ? :-)

Floo : C’est vrai que c’est très ciblé nana et rock sur l’EP. Mais dans le futur album, il y est prévu d’autres sujet.

Comment bossez-vous les compositions ?

Floo : Souvent c est J.Pa ou Phil qui lance un riff à la guitare et on échange ensemble. On construit nos compos ensemble. Le nom de scène du guitariste Phil viens de là : Phil The Riff… c’est pas pour rien !

J’adore l’harmonica et j’avoue qu’il est savamment placé dans deux des morceaux, donnant un petit côté roots irrésistible. Comment décidez-vous si ça se prête bien au morceau ?

Floo : On travaille les morceaux en réfléchissant à placer des solos d’harmonica judicieusement. Il ne faut pas charger non plus… mais le résultat permet une harmonie de l’ensemble.

J’ai lu que J.Pa utilisait une guitare Gretsch signature Malcom Young, c’est clairement une influence importante dans votre musique. Que pensez-vous de sa disparition et de ce nouvel album qu’AC/DC vient de sortir basé sur des riffs accumulés par Malcolm avant sa mort ?

Kryss : Avec la mort de Malcolm, c’est la moitié de l’âme d’AC/DC qui est partie. Sortir un album en hommage à Malcolm était plus que logique, mais avec le retour de Cliff, Brian et Phil; c’est juste magique ! L’album en lui-même est loin des classiques, mais il a des choses intéressantes, plus Rock ‘n’ Roll que d’habitude, et certains morceaux ne sont pas habituels pour le groupe.

Pas facile de sortir un EP en ce moment et d’aller le défendre sur scène. Mais comment faire de la promo sans scène ?

Kryss : Les temps sont compliqués pour la musique live, mais Il faut profiter de la diffusion numérique et des réseaux sociaux. On va travailler sur des clips, diffuser notre EP sur les réseaux et préparer la reprise des concerts qui s’annoncent incroyables. On sera prêt !

Surtout que je ne crois pas me tromper en disant que vous êtes un groupe qui prend son pied sur scène ?

Kryss : La scène, c’est l’essence même d’un groupe de Rock. La musique rock, ça se défend sur scène, ça prend aux tripes, c’est une attitude ; et Speed Rock Machine, c’est une machine sculptée pour la scène ! On ne peut pas imaginer la puissance que dégage un groupe en live, le pied que l’on prend avec le public ; ce sont des sensations exceptionnelles et uniques.

Est-ce que vous avez d’autres plans pour Speed Rock Machine dans les mois qui viennent ?

Kryss : Attendre l’évolution du contexte pour espérer pouvoir nous produire en concert et lors des festivals à venir. Nous avons également un gros projet à l’international… mais on n’en dira pas plus pour le moment ;o)

Encore merci pour cette interview, je vous laisse le mot de la fin pour nos lecteurs.

Kryss : Le rock n roll n’est pas mort, vive le Rock ‘n’ Roll !

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