WALTARI

Artiste/Groupe

Waltari

Album

Release Date

Date de sortie

26/02/2007

Style

Crazy Metal

Chroniqueur

Damien

Note

17/20

Site Officiel

http://www.waltarimusic.com/

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Ici

C H R O N I Q U E

Ouch. Nom de dieu. Aïe Caramba ! Pardonnez ces jurons mais c'est que Waltari vient à nouveau de ratatiner la scène métal. Après avoir bourinné la mule en perdant un peu sa cible de vue sur le très bon Helsinki (quel morceau titre ! Mes aïeux !), les psychopathes finlandais reviennent prouver que rien ne vaut l'ouverture d'esprit. Là ou Helsinki tapait directement là ou ça faisait mal, Release Date joue sur la variété, la complémentarité, la finesse. Oui, Waltari nous propose le crash de la pop dans le cul du métal, les scratch qui tabassent le rock, le hard qui bouffe du hardcore. Une immense fête organisée en l'honneur du Dieu musique.

"Get Stamped" et son atmosphère indus-pop nous collent la première baffe : le chant Pattonesque rencontre un refrain pop délicieux, un passage atmosphérique relancé par un riff indus dansant. Rajoutez des scratchs discrets et c'est parti.

"Dig Sleep" prend le relais avec une ambiance progressive, rock voire heavy jusqu'au refrain qui est juste le plus génial qu'il m'ait été donné d'entendre depuis belle lurette. Une touche hardrock sur le pré refrain et ce bon sang de refrain aux accents pop si nordiques mais qui nous rappellera sans doute la mixture du j-rock. Ainsi on se dit que MUCC notamment a du pomper pas mal sur les finlandais. Et ce chant clair mes amis !! Divin !

Et vous pensez que c'est fini ? "Let's Puke Together" avec son rythme et son refrain hérité du Heavy speed enfonce le clou. Progressif à souhait, le groupe nous plante des hurlements de malade (Helsinki forever) et nous envoi paître avec du dealer/black qui stoppe iraisonnablement d'une manière on ne peut plus brutal !

C'est alors que démarre la série des Cityshamaani. Incroyable mouvement de 5 pièces, l'incroyable Kärtsy, l'homme au demi million de voix interprète toute une série de personnages tous plus bigarrés les uns que les autres. Premier volet, "Night Flight" sent bon la scène alternative rock croisée avec le Heavy de la N.W.O.B.H.M. "Good Morning" retombe directement dans du Faith No More ténébreux et irrévérencieux. Très classe. Le troisième mouvement, "Colgate County Show down" sonne très pop stade US très sympathique mais moins intéressant. "The Incarnation Party" plonge dans l'indus dance à limite de la techno par moments, flippant et transcendant. Enfin dernier mouvement et non des moindres, le superbe "Sympathy" ballade somptueuse d'un quart d'heure qui nous permet de nous échapper vers du hard US et des contrées tristement belles. Mais pas le temps de pleurer, Waltari part dans un délire à la The Darkness dans une chanson judicieusement appelée "Hype" qui a mêmement arrière goût de Vines. "THD" branche lui le punk pop crétin californien aux accents Rammsteinien (!).

Le monstrueux "Sex In The Diegarten" une nouvelle fois Faith No More croisé avec du Hardcore des familles avec des cris bestiaux tout simplement énormes surmontés encore d'une mélodie imparable.

Dernière baffe, le (heu je suis à court de superlatifs)...l'orgasmique "Wish I Could Heal" avec un riff imparable, un refrain poppy décalé et désemparé et enfin un grondement de voix terrible à la fin de celui-ci.

Pour les chanceux, la version limitée inclut "Spokebone", titre dance tiré directement des Bee Gees et tordant de talent. Voici donc, la messe est dite : plus sombre et posé que son prédécesseur, Release Date colle avec son mélange de Superbutt et de Faith No More une gigantesque raclée à tous ceux qui pensaient être novateurs. Ah ah ah, j'en deviens fou tellement c'est bon!!