Tristania

Artiste/Groupe

Tristania

CD

Darkest White

Date de sortie

Mai 2013

Label

Napalm Records

Style

Metal Gothique

Chroniqueur

Florentc

Note Florentc

16/20

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C H R O N I Q U E

Huit ans. Huit ans que j'ai laissé Tristania derrière moi. Après des chefs d'oeuvre comme Beyond The Veil et World Of Glass, la déception à l'écoute de Ashes a été énorme. Tout ce qui faisait le charme de ce groupe avait disparu et l'on se retrouvait face à un groupe qui semblait perdu avec un album soporifique. Et la suite n'a guère été plus réjouissante avec entre autres un changement de line-up qui a vu le départ de la chanteuse d'origine Vibeke Stene. Huit ans sans rien attendre d'un groupe, c'est long. Mais il n'est jamais trop tard et l'espoir fait vivre comme on dit. Alors pourquoi pas ? Voyons ce que peut réserver ce Darkest White...


Eh bien ma foi, ça débute plutôt bien. Number ouvre l'album de belle manière, avec une basse très présente et le chant hurlé du guitariste Anders Høyvik Hidle. Mariangela arrive sur le refrain et nous gratifie d'une belle performance sur ce titre qui augure d'un album très sombre. La chanson titre envoie bien aussi, c'est même une des plus belles réussites de l'opus, avec un refrain prenant tout en growl. Surprenant d'ailleurs que le groupe (ou le label?) ait choisi ce titre pour promouvoir l'album car, aussi bon soit-il, il ne comporte aucune partie de chant féminin. Etrange pour un groupe à chanteuse. Quoi qu'il en soit, Tristania surprend avec un bien beau début ! Le côté gothique du groupe est bien mis en avant par le chant clair de Kjetil Nordhus, très présent, qui excelle avec un timbre de voix oscillant entre un Peter Steele et un Fernando Ribeiro (Himmelfall, Diagnosis, Scarling, Lavender et Cypher, sur lequel il est le seul à pousser la chansonnette).


Et la suite ne déçoit pas, le son des guitares et l'ambiance générale de l'album font de Darkest White un très bon album de gothique / dark metal. Le partage des voix est bien dosée, les compositions de très bonne facture avec des mélodies de plus en plus addictives au fur et à mesure des écoutes. L'album se clôture sur Arteries, très black dans l'âme lors des couplets avant qu'un refrain superbe tout en chant clair vienne illuminer le tout.


Tristania revient fort en 2013 avec ce Darkest White. Le groupe maitrise son sujet, tout est en place, pas grand chose à dire. Le chant féminin laisse plus de place au chant clair masculin. Plus grand chose à voir avec le Tristania d'antan (pas de choeurs ou de violon) mais ça fait huit ans déjà ! Sauf que cette fois, j'aime !



Tracklist de Darkest White :

01. Number
02. Darkest White
03. Himmelfal
04. Requiem
05. Diagnosis
06. Scarling
07. Night on Earth
08. Lavender
09. Cypher
10. Arteries

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