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SYMPHONITY
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C H R O N I Q U ENos divins politiques s'insurgent contre le "plombier Polonais", montent au créneau pour dénoncer l'éventuel accès aux "privilèges" Européens de leurs têtes de Turcs... Les métalleux leur donnent régulièrement une bonne leçon de tolérance en soulignant la richesse de la diversité de la planète métal : voilà un argument de plus à cette thèse généreuse, les Tchèques de Symphonity n'ont aucune leçon à recevoir de nos contrées "évoluées" : ils marchent sur le chemin des Allemands (Gamma Ray, Helloween...), des Italiens (Rhapsody), des Scandinaves (Stratovarius) et autres Français (Heavenly)... Quel pied de découvrir un nouveau joyau de speed-métal mélodique à un moment où les pointures tendent à s'essouffler ! Bien sûr, Symphonity n'a rien inventé : les cinq gaillards appliquent les recettes de leurs modèles sans véritablement renouveler le genre mais ils le font bien et c'est un régal pour l'oreille avertie que je crois avoir afinée au fil des innombrables écoutes de ce style... Les 11 tîtres qui composent ce deuxième album puisent dans le creuset des combos précédemment cités : "Give me your helping hand" évoque Gamma Ray, "Gates of fantasy" lorgne du côté du Strato de la grande époque, "Salvation dance" me fait penser à Heavenly... Chacun mérite qu'on lui accorde une écoute attentive : initiale, parce que le temps fera le reste ! Vous ne pourrez plus vous passer de ces mélodies entêtantes distillées par le vétéran Olaf Hayer (Dyonisus, Luca Turilli) magistralement épaulé par les "jeunots" : Ivo Hoffman aux claviers, Lilor Krivak à la guitare, Tomas Celechovsky à la basse et Martin Sharoupka à la batterie. Ils n'auraient pas des noms à coucher dehors (!), je serai tenté de vous conseiller de les retenir : ils vont faire un malheur ou en tout cas, le mérite tant leur savoir-faire frise la perfection... Je ne peux vous cacher plus longtemps que leur démonstration m'a scotché dès la première écoute, les compos sont soignées, la production itou.Il y a toutefois deux fautes de goût à mon point de vue : un "Bring us the light" inutile et un triptyque "The silence" pompeux, balayés fort heureusement par un chef-d'oeuvre : "Evening star" de 8'41 pendant lesquelles vous entendrez un copié-collé que j'ai entendu mille fois mais je ne sais où (si vous reconnaissez, dites le moi : je n'en dors plus la nuit...) admirablement intégré à un déluge de maîtrise... Ne perdez pas une minute, le bonheur ça n'attend pas ! | ||||||||||||||