Suicide Silence

Artiste/Groupe

Suicide Silence

CD

You Can't Stop Me

Date de sortie

Juillet 2014

Label

Nuclear Blast

Style

Deathcore

Chroniqueur

Lurk

Note Lurk

10/20

Site Officiel Artiste

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C H R O N I Q U E

Sucide Silence est un groupe de deathcore de Riverside, Californie, sans doute parmi les plus connus aux Etats Unis. Pourtant (diable que ça m'arrive souvent !) je ne m'étais encore jamais penché sur leur cas. Ou alors j'ai oublié, ce qui n'est pas impossible, vous comprendrez. Après le décès de Mitch Lucker, son adulé frontman, Suicide Silence était attendu au tournant par de nombreux fans. Pour certains, ses screams très personnels faisaient tout l'intérêt du groupe, et "sans Mitch, le groupe est mort". Alors, le groupe est-il mort ? Voyons cela avec leur quatrième album.

("On n'est pas mort, rien ne nous arrête !") (Au moins ne se prennent-ils pas trop aux sérieux...)

Pour les besoins de la chronique, une exploration de surface des précédents opus aura été nécessaire, ne serait-ce que pour l'attendue comparaison entre l'ancien et le nouveau vocaliste. S'il est vrai que les screams du sieur Lucker sont tout à fait puissants, voire même carrément impressionnants, Eddie Hermida prend la relève haut la main et n'a pas à rougir de ses screams qui, s'ils sont moins personnels, n'en restent pas moins sauvages à souhait. Notez qu'il a de plus un spectre plus varié que son prédécesseur, en proposant growls et autres hurlements en plus grande quantité. Voyons maintenant plus en détail ce que You Can't Stop Me a dans le ventre :

Le décès du frontman semble avoir eu une forte influence sur les thèmes lyriques de cet album. Si l'on s'en réfère au titre de l'album, cela semble montrer une volonté de continuer à faire vivre le groupe, quoi qu'il arrive. Inherit The Crown. Sans blague, il est carrément question d'une passation de pouvoir ! Ending Is The Beginning... Et j'en passe ! 

Musicalement, pas grand-chose n'a changé, il est toujours question de gros deathcore bourrin et décérébré. Les compos sont faites pour taper le plus fort possible, donc la mélodie est considérée comme un bonus. Ce qu'il faut, c'est de la mosh part, encore, toujours, constamment. Là où une mosh part va traditionnellement être utilisée sur un court instant du morceau pour créer un effet de break ultra-violent, ici on inverse les rôles et on ne laisse qu'une place minime à de vrais riffs ou autres "trucs mélodiques de gonzesse". Vous l'aurez compris, c'est assez bas du front. Si quelques moments réussissent à être un peu plus variés avec des apparitions succintes d'ambiances sympathiques (Cease to Exist ou encore la fin de Don't Die) voire même d'un passage grindcore (Ending Is The Beginning), You Can't Stop Me est sans surprise et dès lors que vous avez écouté le premier morceau, vous connaissez déjà la teneur de l'album.

(N'est-ce pas ?)

Le seul début de surprise arrive avec le dernier morceau, Ouroboros, qui est sans doute le seul avec un vrai riff (pas le genre de ceux pour lesquels il faut bien tendre l'oreille pour les entendre, noyés qu'ils sont sous une masse rythmique oppressante) et le seul à être aéré, merci le piano. Au final, je pense que j'avais déjà dû consacrer mon attention à ce groupe il y a quelque temps, je n'avais simplement pas trouvé nécessaire de me souvenir de cette brève entrevue.

 

Tracklist de You Can't Stop Me :

01. M.A.L
02. Inherit The Crown
03. Cease To Exist
04. Sacred Words
05. Control
06. Warrior
07. You Can't Stop Me
08. Mosnter Within
09. We Have All Had Enough
10. Ending Is The Beginning
11. Don't Die
12. Ouroboros

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