C H R O N I Q U E
Ce qui m’a poussé à m’intéresser à Studfaust, qui officie dans un style qui n’est pas forcément mon rayon habituellement, c’est qu’il s’agit de l’association de deux vieux potes : Faust (ex-Emperor, ex-Aborym, Ex-Stigma Diabolicum, ex-Dissection) et Tore Bratseth (ex-Old Funeral) ; autrement dit, des vieux de la vieille de l’extrême norvégien.
Qui plus est, à en juger par le style pratiqué (du hard rock à la sauce crust et heavy) et le « graphisme » de la pochette de cet EP, ça sent le trip entre potes et la bière moyennement fraîche qui coule à flot. Imaginez un Lemmy un peu plus enroué et criard que d’habitude, une production assez roots (semblable aux tout premiers albums de Motörhead), ajoutez un soupçon de hard à la AC/DC (1980’s Ladies m’a fait penser à la période Powerage) et une bonne dose de heavy (Erection Of The Egoist) et vous obtenez Studfaust. En bassiste de session, qui accompagne aussi le groupe en tournée, on retrouve le comparse de Faust dans Blood Tsunami, Pete Evil, doté d’un son bien saturé encore à la Lemmy.
C’est un EP très sympa, énergique et qui brille aussi par sa brièveté. Une vingtaine de minutes, c’est parfait pour apprécier ce groupe à la spontanéité revigorante. Tore Bratseth joue également dans le groupe Bömbers, qui m’a tout l’air de se situer dans le même délire old school, et même encore plus proche d’un groupe hommage à Motörhead. On verra ça sur scène, au festival Fall Of Summer.
Cet EP sort en mini CD et mini LP limité à cinq cents exemplaires.
Tracklist de Where The Underdogs Bark :
01. Half Human, Half Dynamite 02. Where The Underdogs Bark 03. Hell Is Full 04. Street Judges Gavel 05. Erection Of The Egoist 06. The Devil Of Mine 07. 1980′s Ladies
Venez donc discuter de cette chronique, sur notre forum !
|