Scorpions

Artiste/Groupe

Scorpions

CD

Blackout

Date de sortie

1982

Style

Hard Rock

Chroniqueur

Didier

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

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C H R O N I Q U E

Je me rappelle comme si c'était hier du passage de Scorpions à Nice lors de la tournée Blackout, un concert exceptionnel, c'était le 1 avril 1982, Blackfoot assurait la première partie et j'avais presque 18 ans. Je les voyais sur scène pour la première fois et cet album était phénoménal à voir sur scène. Tout est bon dans cet album. Un son énorme (Dieter Dierks aux manettes pour la 6ème fois avec Scorpions), et des compos qui laissent sur le popotin, toutes écrites par un Rudolf Schenker probablement à son apogée. Blackout, la première tuerie de cette galette, rappelle que Klaus Meine est un excellent chanteur et que les rythmiques de Rudolf sont aiguisées comme des couperets. Mathias Jabs de son coté assure le show et des solos de malades. Yes ! C'est pas fini les gars, car déboule la rythmique tueuse de Can't Live Without You, encore un tube, dont le refrain à dû être chanté depuis, par des millions de fans. Mathias ponctue tout le morceau de quelques délires de gratte impressionnants. Il assure le bougre. Un morceau hymnesque, écrit pour la scène. Pas le temps de reprendre son souffle que débarque l'intro mythique de No One Like You, sorte de power ballade géniale, Klaus se fait tendre et les arpèges de Rudolf pleuvent, contrastés par les riffs de Mathias. Quelle mélodie ! De la GROSSE power ballade comme seul Scorpions sait les écrire. Le top ce refrain et quel solo mes aïeux, comment rester insensible et éviter les frissons dans les bras, je vous le demande bien. Ouf ! On commence ensuite avec une intro super calme, et c'est encore une power ballade de malade, en arpèges, ponctués de lourds riffs, la Scorpions' Touch, en fait. La voix de Klaus est vraiment sublime, sur ce You Give Me All I Need. Vient alors le speedé et court (2mn32) Now, moins connue, mais d'une efficacité certaine: "gona be wild, gonna be wild, now now now now, noooooow!". Et là, à genoux braves gens, c'est l'heure de se recueillir sur un autre morceau mythique, monstrueux, je veux parler de Dynamite. Que dire ? Un couplet avec juste la batterie, et un refrain génial, qui démonte tout, le truc à voir une fois en live pour comprendre l'énergie dégagée par Scorpions sur scène. Un must, que tout amateur de metal devrait reconnaitre après seulement 3 secondes. La fin à rallonge, j'adore. Le morceau suivant Arizona, est, à mon gout le seul point faible de l'album. Un peu gentil. On pardonne car arrive la grosse intro basse/batterie puis riffs énormes des deux guitares, de China White. Rythme lancinant, j'adore ce morceau, moins connu, une vraie perle de presque 7mn. Les couplets sont chantés quasi à capella, juste avec la lourde batterie en fond. Respect ! On fini par une bombe de ballade, When The Smoke Is Going Down. La formule, depuis célèbre, de Scorpions fait mouche une fois de plus. Les arpèges magnifiques de Rudolf, la voix de Klaus si mélodieuse, les riffs de Mathias au service d'une mélodie à en frémir, si vous avez un cœur bien sûr, bref, une réussite totale pour conclure un album quasi parfait.

Pour moi, cet album est une perle que tout hard rockeur devrait connaitre par cœur et ressortir de temps en temps histoire de se remémorer ce dont Scorpions est capable. La pochette est aussi une vraie réussite que tout le monde reconnait aujourd'hui sans même lire le titre.