PAIN OF SALVATION

Artiste/Groupe

Pain Of Salvation

Album

The Perfect Element Part 1

Date de sortie

2000

Style

Métal Progressif

Chroniqueur

Bopcomo

Site Officiel

http://www.painofsalvation.com/

C H R O N I Q U E

Pour la fin du deuxième millénaire, Pain of Salvation sort The Perfect Element Part One, son troisième album, après Entropia (1997) et One Hour by the Concrete Lake (1998). J'espérais un album de cette qualité depuis longtemps, POS l'a fait, The Perfect Element est un disque unique.

Rarement un groupe n'avait su retranscrire autant d'intensité, de beauté, de mélancolie, de tristesse dans leur musique, ce mélange d'émotions porté par un chant, très travaillé extrêmement expressif, tantôt violent, tantôt mélodieux, plus une production puissante et raffinée contribue à créer une atmosphère entre rêve et cauchemar donnant à cet album son caractère particulier.

Ce concept album, sur l'adolescence malheureuse de deux enfants battus comme thème central, n'est pas gai, l'album est séparé en trois parties distinctes pour un total de plus de soixante-douze minutes, exprimant rage, tristesse et mélancolie. Il commence par "Used" très groovy qui devient quasi lyrique au 3/4 du titre. A peine remis de nos émotions, voilà que déboule "In the Flesh", absolument superbe...L'enchaînement "Ashes"/ "Morning on Earth" est quant à lui lumineux avec ses voix féminines et que dire du piano fil conducteur de ce titre. La suite ? Elle est du même tonneau :

"Idioglossia" : morceau de plus de 8 minutes, entrecoupé de riff de guitare rentre dedans. En un mot : Terrible !

"Her Voices" : ça commence comme une jolie ballade, pleine de feeling, entrecoupée de choeurs. Après, ça part dans pleins de directions avec un son de guitare rappelant l'Inde auquel se greffe un clavier jouant un thème légèrement celtique auquel succède un passage d'instruments classiques appuyé par des coeurs lyriques. Retour du piano sur la fin...Bizarre mais génial. "Dedication" : jolie balade où la voix se fait plus rocailleuse. Ce type, Daniel Gildenlöw, sait tout faire avec ses cordes vocales !

"King of Loss" : est un morceau dont l'intensité croît parallèlement à la vigueur des riffs de guitares, avec encore une fois un refrain dévastateur.

"Reconciliation": chant à la Coverdale sur ce morceau rappelant Marillion de la période Fish avec un côté plus sombre propre à Pain Of Salvation.

"Song of the Innocent" / "Falling" : comme l'indique les titres, c'est l'intimité et la mélancolie qui sont à l'honneur sur cet enchaînement. A noter, les magnifiques parties de guitares.

"The Perfect Element" : Toutes les ambiances abordées au long de l'album sont magnifiées sur cette composition. 10 minutes de magie pure où puissance et mélodie s'allient pour vous faire entrer dans un univers unique qui est celui de Pain of Salvation.

Si vous la trouvez, jetez-vous sur l'édition limitée 2CD en plus du monument précité, vous aurez droit à des inédits des sessions "Entropia" et "One hour by the concrete lake" et surtout la superbe partie multimédia avec 4 clips de très bonne qualité, la bio du groupe et encore des inédits au format MP3.