Omnivore

Artiste/Groupe

Omnivore

CD

Omnivore

Date de sortie

Février 2014

Label

Unspeakable Axe Records

Style

Blackened Death/Thrash

Chroniqueur

Azagtoth

Note Azagtoth

13/20

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C H R O N I Q U E

Bon alors, d’habitude on a des noms comme Necrovore, Carnivore, Putrevore, Rottrevore,… autant dire des mangeurs spécialisés.
Là, les mecs ils mangent tout, TOUT ! Flippant, pas vrai ? Non ? Ben non, ça fait pas peur. C’est juste bidon comme nom.

Arrêtons là la moquerie, parce que l’album est plutôt pas mal.
Déjà, ce sont des Italiens et leur premier patronyme était Nightmare Of The Fallen.
Premier album, première sortie tout court d’ailleurs, signé sur le label Unspeakable Axe (en parlant de nom pourri…), petit label américain dont j’aurai l’occasion de vous reparler avec l’album de Trenchrot.

Ici, c’est du death/thrash à l’ancienne, avec une production et une technique plutôt modernes : un riffing très nerveux et hargneux, une voix assez black (d’où le terme « blackened » du style) avec quelques chœurs scandés (les fameux gang vocals, élément qu’on trouve dans le thrash Bay Area).
On a donc affaire à un groupe assez nostalgique de la fin des années quatre-vingt, début des années quatre-vingt-dix et de cette transition entre déclin du thrash et montée en puissance du death, marquée par l’apogée de groupes comme Sepultura, Sadus, Massacra, Merciless et consorts.
La touche black, autant dans la voix que dans le musique finalement, est assez pertinente et renforce le côté evil du groupe. Parce que ça ne parle évidemment pas d’amour du Christ et de paix dans le monde, bien au contraire.

Je n’ai rien trouvé de bien original dans tout ça, comme c’est souvent le cas. Après, je m’attache toujours à apprécier les qualités intrinsèques d’un tel album, et il y en a quand même pas mal : l’énergie maléfique qui ne faiblit à aucun moment, des compos béton et bien exécutées, du bon riff qui sans être particulièrement mémorable incite sûrement au headbanging furieux, une assez bonne reprise de Sepultura qui nous montre ce qu’Arise peut donner avec une coloration black ; certes pas aussi dantesque que l’originale, mais une interprétation intéressante.

Tout ça pour dire que si vous avez une soif intense de vieilleries un peu modernisées, ce disque peut vous rassasier dans l’immédiat. En plus, une demi-heure, ça passe très vite.




Tracklist d’Omnivore :

01. Intro
02. Dead
03. Trust
04. I Hope The War Comes
05. Hypochrist
06. Nothing More Than Dust
07. Omnivore
08. Arise
(Sepultura cover)

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