Nightmare

Artiste/Groupe

Nightmare

CD

Insurrection

Date de sortie

Septembre 2009

Style

Heavy Metal

Chroniqueur

FlorentC

Note FlorentC

15/20

Site Officiel

Myspace

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C H R O N I Q U E

Nightmare continue son petit bonhomme de chemin depuis son retour sur le devant de la scène en 1999. Insurrection fait suite au bon Genetic Disorder sorti il y a de ça deux ans. Les grenoblois se sont sans doute dit de ne pas changer une formule qui fonctionne.

Ainsi la production est toujours aussi bonne, typiquement heavy, signé Achim Köhler (qui a aussi travaillé avec Brainstorm et Primal Fear). On entend tous les instruments et le son est bien brut, sans fioriture ni concession! Un régal!

Au niveau de la musique, le groupe, bien qu'on le reconnaissance sans peine, a durcit quelque peu le ton. Déjà présents sur l'opus précédent, les riffs se font encore plus thrash ici. (un titre comme Insurrection possède son lot de riffs que ne renierait pas Testament). Néanmoins, le côté rageur et violent ne laisse pas la mélodie de côté, on a le droit à de beaux refrains, chose indispensable sur tout bon album de heavy metal qui se respecte! (La fin de Angels Of Glass et le refrain de Legions Of The Rising Sun sont des modèles du genre, entêtants, magiques et puissants à défriser un mouton!). Target Of Revenge est aussi un des meilleurs titres de l'opus, assez progressif dans sa construction. Un titre proche de ce que peut faire Iced Earth, combinant technique et mélodie à la perfection.

Autre point positif: la voix de Joe Amore. Membre incontournable du groupe, il démontre qu'il n'a rien à envier au maître du genre Ronnie James Dio avec sa voix haut perchée, éraillée et très puissante qui fait mouche à tous les coups. A noter que sur scène il ne se contente pas de chanter mais mouille très bien sa chemise. Un vrai frontman!

Bref, Nightmare délivre un nouvel album qui tient la route, une fois de plus. Certes, il n'y a rien de révolutionnaire (style musical oblige) mais le tout est bien fait et remarquablement produit. Alors messieurs les Greneblois, rendez_vous dans deux ans?