Memories Of A Dead Man

Artiste/Groupe

Memories Of A Dead Man

CD

Vitriol

Date de sortie

Avril 2012

Label

Klonosphere

Style

Post-Hardcore

Chroniqueur

amber_of_death

Note amber_of_death

16/20

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

C H R O N I Q U E

Pour la première fois depuis que j’écris sur ce site, j’ai reçu un message de la direction pour marquer sa désapprobation devant mon retard à produire les chroniques. C’est vrai, je suis un peu fainéant sur les bords actuellement. Et même au milieu. Alors je fais amende honorable en vous parlant d’un groupe qui lui, travaille dur pour y arriver. Pas comme moi en fait.

Memories Of A Dead Man enchaîne les concerts et les sorties pour se hisser au dessus de la mêlée. Et avec leur deuxième album (et quelques EP), les parisiens pourraient bien décrocher la timbale. Vitriol fait partie de ces pépites que le post-hardcore, considéré toujours comme un sous-genre, peut en sortir. Car mine de rien, les sorties de qualité dans ce style commencent à proliférer. Alliant la mélancolie d’un Cult Of Luna et la furie contrôlée d’un The Ocean, Memories Of A Dead Man a peaufiné sa personnalité durant presqu’une heure de grisaille et d’éclairs de colère. Avec une mention spéciale à la production qui, pour une fois, ne donne pas dans le tape à l’œil.

Comment ne pas tomber sous le charme d’un opus varié mais toujours sombre, lent, sans jamais tomber dans le pathos du « je pleure donc je suis ». Memories Of A Dead Man propose une musique intense et à fleur de peau et ce, dès l’entrée de Tomorrow, At Damn.., qui résume la pensée des parisiens. Guitares lourdes, alternance de chants, rock massif porté par une section rythmique ultra-pesante, avec en prime, apparition de piano ou de cordes qui viennent soutenir et magnifier les interprétations (Inri, Meshta). Les accélérations se veulent rares et Leave Scars se veut presque comme une respiration au milieu d’un magma corrosif, notamment avec l’apparition d’un chant clair sur le refrain. Bien sûr, difficile de dégager un morceau plutôt qu’un autre, le post-hardcore étant plus une question d’état d’esprit que de volonté de composer des hymnes.

Bonne pioche pour le collectif Klonosphere. Memories Of A Dead Man sort un excellent album avec Vitriol et peut aspirer légitimement à un peu plus de notoriété. Très peu de fausses notes sur un disque intense qui marque un vrai pas en avant pour un groupe français qui a des choses à dire.

 

Tracklist de Vitriol :

01. Tomorrow, At Damn..
02. On The Heights Of Despair
03. Under The Cross
04. Meshta
05. Good Mourning Child
06. Insomniac Animal
07. An Ode To Myself
08. Trismegistus King
09. Leave Scars
10. Diving Bell And Butterfly
11. Inri

 

 

 

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