C H R O N I Q U E

Et bien il aura su se faire attendre ce Enigma. Deux ans que l'on en parle, un EP de reprise en guise d'apéritif, voici enfin le bout du nez du nouvel album d'Ill Nino. Entrons donc dans ce Enigma. Finger Painting nous plonge dans une intro très Soulfly mais la mélodie made in Machado nous rappel au bon souvenir du groupe qui assit jadis une partie de la scène néo avec le très bon Revolution/Revolucion en 2001. Guerilla Carnival est d'une grande musicalité avec une montée en puissance inhabituelle chez les brésiliens. The Alibi Of Tyrant, single assez banal ne se démarque pas des précèdents singles du groupe, une chanson comme une autre en somme. The Compulsion Of Virus And Fever est pataud et téléphoné, sans intérêt notoire. Hot Sume's Tragedy est plus intéressant, moins évident, plus travaillé, du moins en apparence. Ballade FM obligée, et hop une faille spatio temporelle se créée, on plonge en pleine époque Nine Inch Nails, version The Downward Spiral, Pieces Of Sun mélange de bon gro néo et d'indus à la Reznor surprend carrément ! 2012, ode à l'apocalypse (ça vous étonne vu le nom de la chanson ?) utilise également de subtils éléments indus pour servir un morceau plat dans lequel Machado parvient à nous faire découvrir une voix douce assez inhabituelle Dernier morceau, on pensera à Linkin Park avec une sauce tribale. Pas très original mais pas désagréable, Ill Nino reprend ses bases néo pour y inclure des touches indus de bon goût et laisse finalement malgré une tripotée de titres sans saveur une bonne impression. Sans doute grâce à leur personnalité...