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House Of Lords
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C H R O N I Q U EIci, je me désespérais sur le précédent opus de House of Lords en gros parce que rien ne m'emballais (je m'en bats les...) et comment vous dire, avec ce Big Money : je suis sous le charme ! Je ne m'étendrai pas sur l'hypothèse selon laquelle ayant pris deux ans de plus dans le cornet, mes récepteurs neuronaux moins affutés commencent à me jouer des tours et je suis dorénavant sensible...à la guimauve ? Non, je vais tenter de justifier mon choix de soutenir ce neuvième album de Sieur James Christian ! Car il s'agit bien encore ici d'un projet mené de main de maître par le frontman du combo : quatre albums qu'il veille à maintenir l'unité, le bougre... Après de multiples tâtonnements, le line-up s'est stabilisé et assurément les automatismes fonctionnent désormais ! Chacun a trouvé sa place au point que cette sensation que tout baigne, s'entend : la voix n'a jamais été aussi profonde, la guitare aussi incisive, les claviers aussi délicatement présents, la section rythmique aussi efficace... Evidemment, il faut un préjugé favorable autrement dit un goût prononcé pour l'AOR (ce n'est pas mon cas...) ou bien une nostalgie du hard rock des eighties (là, je plaide coupable !) pour adhérer aux premières mesures de Big Money : voix féminine, hurlement maîtrisé, roulements de batterie et déroulé du rythme typiquement FM rien que du mille fois entendu et je ne parle pas des choeurs qui surviennent un peu après... Seulement voilà, il y a après cette intro tapageuse des morceaux d'anthologie : One Man Down dont l'ambiance me file la chair de poule à chaque écoute, Run For Your Life dont la désuétude m'émeut, Seven dont la ligne de guitare me transporte... Que du subjectif : c'est vrai ! Je voulais convaincre et me voilà confronté à une faiblesse que dis-je un handicap : et si j'étais devenu avec l'âge un adepte de hard FM ? Pourtant, la grande majorité des parutions récentes de ce style m'a laissé insensible : il y a donc peut-être bien un petit quelque chose de plus dans la chambre des lords qui justifie l'attention que je lui porte cette fois-ci... Le plus simple n'est-il pas que vous y jetiez une oreille et que vous aussi, vous vous laissiez prendre sans réussir à en expliquer les raisons ?
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