Artiste/Groupe:

Godsmack

CD:

When Legends Rise

Date de sortie:

Avril 2018

Label:

Spinefarm Records

Style:

Hard Rock

Chroniqueur:

Didier

Note:

16.5/20

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Tiens, tiens, quelle coïncidence, je vous avais parlé de Godsmack dans la chronique de Red Sun Rising, dans cette même mise à jour, et découvert, par la même occasion, que nous n’avions rien chroniqué de ce groupe relativement peu connu en Europe, et pourtant très connu aux USA. J’avais interviewé leur bassiste et cofondateur Robbie Merrill lors de leur passage au Hellfest en 2015, j’en ai gardé un excellent souvenir. Nous avions pas mal discuté de ce décalage entre leur renommée aux USA (20 millions d’albums vendus) et le peu de reconnaissance en Europe. Aujourd’hui nous arrive leur septième album, When Legends Rise, qui d’après le press kit représente un virage hard rock pour le groupe, plutôt étiqueté numetal depuis leurs début en 1995.

Je ne connais pas vraiment leurs albums précédents, mais il est impressionnant de voir que Faceless (2003), IV (2006) et The Oracle (2010) ont tous été numéro un dans les charts US. Le dernier en date, 1000hp (2014), n’atteignant que la troisième place. Le groupe a été créé par Robbie Merrill (basse) et Sully Erna (chant, guitare) et il est aujourd’hui complété par Tony Rombola (guitare) et Shannon Larkin (batterie). Le groupe est originaire de Boston.

A la première écoute j’ai immédiatement adhéré au son de Godsmak. D’abord dans la production, hyper soignée, confiée au duo composé de Sully et d’Erik Ron. Ensuite les compositions hyper accrocheuses du groupe et enfin la voix puissante de Sully. Je suis surpris de trouver ici la même recette qui me fait apprécier un groupe comme Volbeat.

Sur les onze morceaux de cet opus, tous assez courts (trois minutes en moyenne), on trouve des compos particulièrement riffées comme When Legends Rise ou le premier single Bulletproof au refrain démoniaquement accrocheur. Le groupe fait preuve de beaucoup d’autodérision, la preuve en est sur ce clip en mode « director’s cut ».

On trouve encore du très bon avec Every Part Of Me (chant très Volbeat), ou Take It To The Edge (chant très Metallica sur le couplet), ou encore Say My Name au chant qui rappelle un mix entre Danko Jones et Volbeat.
 
On découvre aussi un bonne grosse ballade qui pourrait bien tirer quelques larmes aux plus sensibles d’entre vous. C’est Under Your Scars. Son piano, ses violons, le chant parfait de Sully, j’avoue, j’ai souri au début, puis reconnu que c’est une très belle ballade qui m’a touchée. Tony y fait aussi un solo très inspiré.

Enfin, pour être honnête, on trouve des morceaux plus faciles comme Unforgettable ou Someday qui me touchent un peu moins, tout en restant forts sympathiques.

L’album finit en trombe avec deux excellents morceaux Let It Out et Eye Of The Storm. Le premier, bien groovy, propose un gros travail de Shannon à la batterie, un refrain imparable de Sully, et un super break. Le second, une sorte de mix entre Volbeat (refrain) et Metallica (couplet) avec un bon solo à la wah-wah.

En bref, on n'a qu’une envie en écoutant cet album, c’est de monter le volume toujours un peu plus. La voix de Sully est vraiment excellente et me fait penser à Michael Poulsen du groupe Volbeat (flagrant sur Every Part Of Me). Le groupe semble avoir réussi son virage plus hard rock, et je suis sûr qu’un album comme celui-là ravirait un paquet de fans européens, car clairement les Américains viennent marcher sur les plate-bandes du groupe danois.

Tracklist de When Legends Rise :

01. When Legends Rise
02. Bulletproof
03. Unforgettable
04. Every Part of Me
05. Take It to the Edge
06. Under Your Scars
07. Someday
08. Just One Time
09. Say My Name
10. Let it Out
11. Eye of the Storm