Artiste/Groupe:

Dynamite

CD:

Big Bang

Date de sortie:

Septembre 2017

Label:

Dynamite Productions

Style:

Hard Rock

Chroniqueur:

Didier

Note:

13/20

Site Officiel Artiste

Autre Site Artiste

J’avais découvert les Suédois de Dynamite lors d’une de ces belles soirées au Rat’s. Je m’en souviens très bien, l’ambiance en France était plombée par les attentats et l’état d’urgence, et les types de Dynamite sillonnaient l’Europe à bord d’un vieux Dodge avec écrit en gros "Dynamite", ce qui ne devait pas passer inaperçu. Je ne connaissais pas du tout le groupe, mais j’avais adoré ce style, disons-le, sacrément emprunté au hard rock australien d’AC/DC. Je m’étais procuré le second album du groupe, Blackout Station, que j’écoute régulièrement dans la bagnole les jours de coup de mou. L’album datait de 2014 et il était un peu tard pour vous le chroniquer. Du coup, forcément que ce nouvel album, Big Bang, je n’allais pas le rater.
On retrouve nos quatre rockeurs, Mattis Karlsson (chant et guitare), Sebastian Hed-Plikas (guitare), Jonas Hagström (batterie) et Adam Butler (basse). Le groupe existe depuis 2012 mais avec ce troisième album, ils voulaient franchir un cap et se sont adjoints des services du producteur Mankan Sedenberg et surtout d’un compositeur qui a co-écrit les morceaux de l’album et qui s’appelle Andreas Carlsson. Ce qui est amusant c’est que le groupe cite un certain nombre de contributions de cet Andreas avec Paul Stanley, Bon Jovi, Europe ou encore Def Leppard, mais reste plus discret sur celles, pourtant plus nombreuses, dans le milieu de la pop (Britney Spears, Celine Dion, Katy Perry, Tokio Hotel et j’en passe). Je vous rassure de suite, je n’ai entendu aucune influence de cette deuxième liste d’artistes, et l’album reste bien (trop ?) dans la lignée de son prédécesseur. La production est bonne, même si je n’ai pas trouvé une énorme différence avec Blackout Station, pourtant simplement autoproduit. Les gros riffs à la Malcom Young sont toujours là, la section rythmique est toujours bien en place, les chœurs ajoutent encore au style AC/DC. Bien sûr, par-dessus tout ça, on retrouve la voix érayée de Mattis, qui fleure bon les excès du Rock ‘n’ Roll, et nous rappelle surtout le regretté Bon Scott. Les onze morceaux sont courts, trois minutes en moyenne, ce qui nous donne un album, un peu léger quand même, de trente-six minutes, je trouve cela un peu dommage. Comme dans l’album précédent on trouve de bon solos sympas (mais pas aussi fous que ceux de l’ami Angus) et des refrains souvent accrocheurs.


Les fans d'AC/DC, Airbourne devraient s'y retrouver. Mais voilà, le souci, c’est que j’ai beaucoup écouté Blackout Station et que donc forcément je trouve ce Bing Bang un peu pâlichon, surtout que les quatre ou cinq premiers morceaux ne sont pas les plus excités, ce qui nous donne un peu une impression de mollesse. D’un autre côté, je sais aussi que ce genre de compositions demande quelques écoutes avant que les refrains vous squattent le ciboulot. Mais bon, ici, il faut attendre le dernier (excellent) morceau, Rock n’ Roll Ain’t Dead pour que ça bouge vraiment.  Si je suis convaincu de la véracité de ce dernier titre, je reste globalement un peu sur ma faim.
Alors Big Bang ou pétard mouillé ?


Tracklist de Big Bang :

01. March on (to the Beat of Your Drum)
02. Bring It On
03. Turn Up the Heat
04. Walk the Talk
05. Hooked on You
06. Beg Borrow and Steal
07. Big Bang
08. All Bark No Bite
09. Got My Eyes on You
10. Dangertown
11. Rock n’ Roll Ain’t Dead